Les vacances estivales tirent presque à leur fin et voilà que les préparatifs de la rentrée universitaire tourmentent l'esprit des étudiants et des nouveaux bacheliers. Leur premier souci, notamment les étudiants qui suivent leurs études loin de chez eux, trouver un logement tout près de leur établissement universitaire et de toutes les commodités. Une tâche qui n'est pas facile à accomplir ! Nombreux sont ceux et celles qui doivent rejoindre leur université ou institut dans moins de deux semaines et ces derniers ont déjà entamé leur recherche afin de trouver un logement qui se situe tout prés de leur faculté et proche de toutes les commodités. « C'est une vraie course, et il ne reste pas beaucoup de temps pour trouver un logement approprié, à un prix raisonnable et un minimum de confort », explique Nadia, étudiante qui refait l'année et qui devrait se débrouiller pour trouver un appartement ou un petit studio. «Les inscriptions en ligne pour la nouvelle année universitaire sont déjà ouvertes et il est temps aussi d'entamer sa recherche de logement à louer pendant toute l'année universitaire, surtout que, pour moi, je n'aurais malheureusement pas le droit d'intégrer le foyer universitaire étatique, puisque je suis redoublante, du coup, je devrais faire des efforts supplémentaires pour chercher où habiter. J'hésite encore entre un appartement à partager avec l'une de mes amies ou un petit studio à occuper en solo», explique encore l'étudiante qui est inscrite à la faculté des lettres de Nabeul. Nadia ne rate pas les annonces dans les journaux ou sur les sites de location en ligne. Depuis plus d'une semaine, elle essaye de contacter les annonceurs afin de décrocher un rendez-vous pour la visite de ces appartements et en réserver un pour le mois de septembre, si jamais l'un de ces appartements lui convient. Nadia a orienté ses recherches selon un budget fixé entre 200 dinars pour un studio, et 350 dinars pour un appartement à partager. Plusieurs comme elle doivent chercher une maison proche de toutes les commodités et aussi de leur faculté. «Je consulte chaque jour les sites qui proposent des offres de location et même les annonces de partage. Je suis prête à partager un loyer avec une personne que je ne connais pas. Certes, c'est une expérience inédite à vivre pour moi, mais l'essentiel est de s'arranger de façon que ce soit le respect mutuel qui règne», raconte Raouaâ qui, dans moins de deux semaines, devrait aussi préparer ses valises et partir à sa faculté d'ingénieurs qui se trouve à Tunis, afin d'assister aux cours qui débuteront le 1er septembre. Idem pour Rami qui a réussi son bac cette année et qui va intégrer l'école d'ingénieurs à Sfax, et pour cela, il a tout d'abord commencé à rechercher un studio à louer mais et il devrait en plus investir pour le meubler avec un réfrigérateur, un lit, une armoire.... et tout ce dont il a besoin pour passer une année universitaire en solo, plus ou moins confortable, et pouvoir suivre ses études dans les meilleures conditions. Le même logement que l'année dernière Si certains sont dans l'obligation de faire un effort dès la mi-août pour trouver un logement qui leur convient, côté emplacement et côté loyer, d'autres sont complètement épargnés de cet effort, car ils font leur rentrée dans leurs anciennes demeures à l'instar de Akram qui, pour la deuxième année, réserve son ancien appartement qui se trouve dans la ville de Gafsa. Ce dernier qui a réussi sa deuxième année de faculté, garde toujours le même logement jusqu'à ce qu'il finisse ses études. Après un arrangement avec le propriétaire de la maison, cet étudiant dit quand même payer le loyer de la maison à l'année, à savoir durant la saison hivernale et même estivale. Le prix du loyer est de 250 dinars à verser au compte du propriétaire mensuellement. «De cette manière, j'aurais la tête tranquille et je n'aurais pas de problème à chaque fois pour trouver un appartement à habiter. Certes, cela coûte de l'argent mais en revanche cela facilite ma vie», témoigne Akram. C'est chez ma sœur que j'habiterai Quant à Mariam, elle a opté pour une autre solution après avoir étudié toute les opportunités possibles, elle a fini par s'installer chez sa sœur. Mariam suit une formation continue dans un centre de formation professionnelle et elle est obligée de quitter sa ville natale, pour rejoindre le centre de formation qui se trouve à Grombalia. Elle a préféré par contre faire la navette chaque jour, aller-retour de Grombalia à la banlieue sud, là où sa sœur aînée s'est installée. «Cette option va me coûter en termes de temps juste une demi-heure et zéro millime en termes d'argent ! Il faut juste payer les frais d'abonnement du bus. Pour le reste, c'est ma sœur aînée qui s'en charge», conclut-elle.