Rendez-vous capital pour cette génération qui cherche à se racheter après l'échec de 2015 Dans la vie, la chance ne sourit pas toujours à une même personne. En sport, c'est presque la même chose. Notre équipe de Tunisie a eu la chance de jouer chez elle, il y a deux ans, mais n'a pas réussi à gagner le sacre continental (une grande désillusion). Deux ans après, cette même équipe composée en bonne partie des mêmes joueurs qui forment la génération promue à partir de 2007, a l'heur de jouer chez elle encore une fois. La co-organisation avec le Sénégal (même si les trois-quarts de l'édition se dérouleront en Tunisie), est une vraie chance pour nous, qu'on le veuille ou non. C'est pratiquement la dernière chance de remporter notre second titre après celui de 2011. Ce sera la dernière version de l'Afrobasket dans son format actuel. Tout va changer à partir de 2017. La Fiba en a ainsi décidé. L'Afrobasket ne sera plus comme avant. Ce sera un tournoi de seconde importance par rapport aux éliminatoires du Mondial 2019. A-t-on les moyens de l'emporter? Oui. On a un entraîneur connaisseur et qui a déjà gagné le titre avec l'Angola, on a un groupe de joueurs soudés qui évoluent ensemble en sélection depuis au moins 5 ans. Il n'y aura pas Salah Mejri, Michael Roll, Rezig, Saïhi, Abassi, Braâ, présents en 2015, mais il y aura le revenant Radhouane Slimène, Firas Lahiani (un pivot en forme qui peut être la révélation du tournoi), Adam Racyle (un jeune talent), Amor Mouhli (précieux en défense et qui retrouve l'Afrobasket). Et il y a aussi l'ossature de la sélection qui a joué les test amicaux internationaux, à savoir Amor Abada (qui aura plus de responsabilité dans l'organisation du jeu cette fois), Mourad El Mabrouk (meilleur pointeur à trois points), Mohamed H'didane (ailier fort, capable de défendre et de marquer des points), Makram Ben Romdhane (véritable leader du groupe et pivot incontournable). C'est une sélection capable d'aller loin avec un groupe à la portée où le Cameroun, notre adversaire ce soir à partir de 18h00), la Guinée et le Rwanda ne poseraient aucun problème. Gérer match par match Les ténors au basket africain seront tous là, mais manqueront de leurs joueurs qui jouent en NBA. L'Angola, qui a beaucoup changé, reste une équipe de métier qui a la culture des victoires en Afrique. Tout comme le tenant du titre, le Nigeria, privé de maints titulaires, qui va défendre farouchement son tire gagné en 2015. Il n'y a pas que ces équipes qui vont nous poser problème, il y a aussi le Sénégal qui va profiter de l'opportunité de jouer chez lui pour venir, par la suite, jouer à l'aise et en pleine confiance les quarts de finale à Radès. Pour Mario Palma et ses joueurs, la réussite de l'Afrobasket passe par la gestion mentale du tournoi. Il faudra gérer match par match et essayer d'atténuer la pression qu'exerce le désir de vouloir l'emporter. Le public tunisien sera fort présent et ne manquera pas d'apporter son soutien à Slimène et ses équipiers. Une chose est sûre, c'est un rendez-vous de toute importance pour notre basket qui cherche un deuxième titre qui va récompenser les efforts de cette génération. La balle est dans le camp de la sélection et des joueurs. Que le spectacle commence ! Le programme Radès 12h00 : RDC-Mali 14h30 : Guinée-Rwanda 18h00 : Tunisie-Cameroun 20h30 : Nigeria-Côte d'Ivoire Dakar 12h30 : Mozambique-Egypte 16h00 : RC Afrique-Maroc 19h30 : Sénégal-Afrique du Sud 21h00 : Angola-Ouganda