UGTT Kaïs Saïed ira-t-il jusqu'à emprisonner les dirigeants syndicaux ?    Tunisie : le déficit commercial se creuse à 11,9 milliards de dinars à fin juillet 2025    Rentrée scolaire : le paiement des frais d'inscription désormais possible via le Wallet e-Dinar    Tunisie : quand le prix ne suffit plus à attirer les voyageurs...    Un séisme de magnitude 5,3 secoue le nord des Philippines    Illuminez Chaque Moment : OPPO Dévoile le Tout Nouveau Reno14 F 5G avec Photographie Flash IA et Design Sirène Irisé    La douane saisit 36 kg de cannabis au port de La Goulette : un Tunisien résident à l'étranger interpellé    Saber Jelassi : un million de Tunisiens habitent dans des quartiers anarchiques    Soldes d'été : Lotfi Riahi dénonce une opération marketing au profit de produits étrangers    De cœur à cœur, Rafik Gharbi ressuscite Aznavour dans le spectacle "Hier encore" à Boukornine    Kamel Lazaar - Fadhel Jaziri, par son exigence et sa créativité, a hissé la Tunisie au rang des grandes scènes internationales    Tunisie 13 août 2025 : Femmes, exil, climat, vieillesse... le recensement d'une rupture    Nouveau Code du travail : précisions de Hafedh Laamouri sur les droits à l'indemnité    Tunisie – Orientation post-bac : 8 mandats de dépôt dans une affaire de piratage choquante    DECES : Youssef El FALLAH    Le métro de Tunis à l'arrêt complet suite à une panne majeure    Attention : mer dangereuse et risques d'orages en Tunisie aujourd'hui    Scandale des orientations universitaires au Kef : un élève soupçonné de falsification encourt jusqu'à 80 ans de prison    Lotfi Riahi : "Jusqu'à 700 dinars pour équiper un élève en primaire"    Rentrée 2025 : vers une école plus juste pour tous les enfants de Tunisie    Départ imminent de la Flottille Soumoud en direction de Gaza    L'Algérie rejette une nouvelle mesure française visant ses diplomates    Le Festival de Hammamet fait ses adieux à Fadhel Jaziri, sur les notes de paix du groupe malien Ngoni Ba    Le Tunisien Wadhah Zaidi rejoint le club saoudien Al-Hajer    Rania Toukebri : « Les missions lunaires font partie de ma vie »    Renforcement de la coopération tuniso-angolaise : entretien téléphonique entre les chefs de la diplomatie    FIC2025 – "Ballets folkloriques du monde" : un voyage scénique au cœur des traditions musicales de dix pays    Kaïs Saïed en visite surprise au futur siège du Conseil supérieur de l'éducation et de l'enseignement    Etats-UnisChine : 90 jours de répit supplémentaires sur les droits de douane    Le champion du monde tunisien Ahmed Jaouadi rejoint l'Université de Floride pour préparer les JO 2028 à Los Angeles    QNB Tunisia s'engage pour la protection des océans à travers la campagne internationale du Groupe QNB "Le Pacte Bleu"    Affaire Ahmed Souab : des experts onusiens expriment des préoccupations    Le SNJT condamne l'assassinat de l'équipe de la chaîne Al Jazeera à Gaza    Le Reno14 F 5G avec Photographie Flash IA et Design Sirène Irisé dévoilé par OPPO    Fadhel Jaziri tire sa révérence.. retour sur sa dernière création "Au violon" présentée au festival Hammamet 2025    Fethi Sahlaoui met en avant le potentiel de l'industrie automobile tunisienne    Qui était Fadhel Jaziri ?    L'ASG grignote un point face à l'EST : Un point qui vaut de l'or    Impôts : attention Tunisiens, voici les dates à ne pas rater en août 2025    Décès de Fadhel Jaziri    Ligue 1 – 1ère journée : La JSO et l'ESZ, c'est du solide !    Festival des vignes de Grombalia : entre tradition, musique et défis climatiques    Séisme de magnitude 6,1 en Turquie : plusieurs bâtiments effondrés à Sindirgi    Elyes Ghariani : Alaska, l'arène secrète de Trump et Poutine    Moez Echargui, champion à Porto, lance un appel : je n'ai pas de sponsor !    Décès de Me Yadh Ammar, une illustre figure du barreau, de l'université et de la société civile    Ahmed Jaouadi : Un accueil présidentiel qui propulse vers l'excellence    Tunisie Telecom rend hommage au champion du monde Ahmed Jaouadi    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Entre charlatanisme et vérité scientifique
Médecines alternatives
Publié dans La Presse de Tunisie le 01 - 01 - 2018

La médecine à base de plantes séduit de plus en plus de gens qui la préfèrent aux traitements classiques à base de produits chimiques
Une crise de confiance entre le malade et les traitements à base de médicaments chimiques ne cesse de se développer. Médias, magazines, sites web, tantôt relatent des hypothèses conjecturant la toxicité d'un tel vaccin, tantôt pointent du doigt les méfaits d'un tel médicament. En contrepartie, des alternatives de la médecine moderne, telles que la phytothérapie, l'aromathérapie,... gagnent du terrain et trouvent une assise populaire de plus en plus importante.
Aromathérapie et phytothérapie
« Le monde en développement ne doit pas s'en remettre exclusivement à une médecine de type occidental, ni à des médecins formés en Occident, pour prodiguer des soins de santé à la totalité de ses populations. Il a besoin d'une synthèse entre les médecines modernes et traditionnelles », écrit l'OMS, qui préconise, en outre, un intérêt pour les plantes médicinales et les remèdes traditionnels, d'autant plus qu'ils s'appuient jour après jour sur des justifications et des démonstrations scientifiques.
Ainsi, grâce aux nouvelles techniques d'analyses physico-chimiques, la composition chimique d'une huile essentielle peut être déterminée d'une façon précise et exacte. Des tests biologiques ont été également réalisés pour démontrer les vertus et les bienfaits de l'aromathérapie et plus généralement la phytothérapie. Un classement par ordre thérapeutique est désormais établi par des cliniciens et médecins spécialistes éminents dans le domaine de la médecine traditionnelle dans des ouvrages scientifiques. Des listes de plantes ainsi que les vertus et les bienfaits de leurs huiles essentielles ont été publiées, dans maintes publications scientifiques.
Ainsi, et à titre d'exemple, il est prouvé scientifiquement et d'une manière indéniable que l'huile essentielle de l'ail a des propriétés antibiotiques grâce à ses composantes, notamment l'allicine et la garlicine, d'action puissante sur le staphylocoque. Jean Valnet, médecin clinicien français, s'est retourné vers l'étude des essences aromatiques dans les années 70. Il a publié un ouvrage intitulé « L'aromathérapie », qui a été réédité régulièrement durant des années, où il a dressé une liste indicative et non exhaustive d'un bon nombre d'huiles et d'essences aromatiques dont les vertus thérapeutiques ont été prouvées.
Dans le but de relancer la phyto-aromathérapie auprès des médecins et du grand public, il a essayé de réconcilier médecine moderne et méthodes thérapeutiques utilisées depuis l'Antiquité, dans diverses civilisations depuis l'aube de l'humanité.
Gare aux charlatans !
Toutefois, des charlatans qui prétendent pouvoir traiter des maladies incurables au moyen des herbes et des plantes pullulent. Ils trouvent une certaine assise populaire et assez de crédibilité, auprès d'une partie importante de l'opinion qui n'est pas, généralement, assez avertie. Ils arrivent même à médiatiser leurs noms, à travers des chaînes télévisées et récemment à travers les réseaux sociaux. Mais ce que la plupart des gens ignorent, c'est que les essences peuvent devenir toxiques, voire mortelles, si le dosage utilisé dépasse un certain seuil. Jean Valnet, dans son ouvrage, prévient : « Mis à part les plantes toxiques, les plantes les plus banales peuvent provoquer des réactions secondaires plus ou moins intenses : vertiges, nausées, vomissements, céphalées, syncopes... Le tilleul peut provoquer des eczémas par contact direct et paradoxalement, sous forme d'infusion, des insomnies ».
Les recettes de grands-mères, à base de plantes et d'essences aromatiques, puisent leurs racines dans les vertus, prouvées par l'expérimentation, des plantes médicinales. Toutefois, le corps humain se développe, il évolue, il développe des résistances. Alors même si on évite les traitements occidentaux et on opte pour la médecine traditionnelle, il faut toujours s'orienter vers des spécialistes.
La négativation électrique
La charge électrique d'un homme en bonne santé est négative. Mais dans l'état pathologique, il se charge positivement. Les chercheurs qui s'intéressent aux sciences physico-chimiques définissent-ils l'équilibre biologique du corps humain à travers sa nature électrique. Des chocs psychiques ou physiques (par exemple un changement de température, un traumatisme psychique) perturbent les rythmes électriques auxquels le corps humain est soumis en engendrant des charges positives. Il se charge alors positivement, et le système nerveux a pour rôle d'adapter l'organisme à ces chocs tant que ces transformations subites ne dépassent pas un seuil défini par le corps lui-même. C'est ainsi que la négativation électrique a vu le jour.
A l'aide d'un appareil négativateur électrique, le clinicien essaye de redonner au corps sa charge négative habituelle. Il s'agit de doses infimes d'impulsions rythmées et modulées d'électricité négative, pour redonner aux cellules du corps les charges négatives qu'elles ont perdues au cours de certains états maladifs: névroses, maladies dégénératives, affections cardiovasculaires, arthrose, états cancéreux... cette méthode thérapeutique, nouvellement conçue, explique certaines idées populaires transmises d'une génération à une autre. On cite la marche pieds nus sur de l'asphalte, ou sur du sable durant l'été pour « guérir » l'arthrose et le rhumatisme.
Une idée populaire bien répandue, qui puise ses racines dans l'électronégativité de l'organisme humain. Employée seule ou en association avec d'autres moyens de traitement, la négativation électrique est indiquée dans de nombreuses affections, telles que la fatigue générale, les troubles digestifs, les troubles endocriniens, les affections cutanées, les affections rhumatismales... De surcroît, aucune contre-indication n'est à signaler. Mais même si une grande partie du public s'oriente de plus en plus vers les médecines alternatives, il faut tout de même consulter les médecins spécialistes qui, eux seuls, peuvent recommander ou préconiser tel ou tel traitement thérapeutique.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.