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Entre charlatanisme et vérité scientifique
Médecines alternatives
Publié dans La Presse de Tunisie le 01 - 01 - 2018

La médecine à base de plantes séduit de plus en plus de gens qui la préfèrent aux traitements classiques à base de produits chimiques
Une crise de confiance entre le malade et les traitements à base de médicaments chimiques ne cesse de se développer. Médias, magazines, sites web, tantôt relatent des hypothèses conjecturant la toxicité d'un tel vaccin, tantôt pointent du doigt les méfaits d'un tel médicament. En contrepartie, des alternatives de la médecine moderne, telles que la phytothérapie, l'aromathérapie,... gagnent du terrain et trouvent une assise populaire de plus en plus importante.
Aromathérapie et phytothérapie
« Le monde en développement ne doit pas s'en remettre exclusivement à une médecine de type occidental, ni à des médecins formés en Occident, pour prodiguer des soins de santé à la totalité de ses populations. Il a besoin d'une synthèse entre les médecines modernes et traditionnelles », écrit l'OMS, qui préconise, en outre, un intérêt pour les plantes médicinales et les remèdes traditionnels, d'autant plus qu'ils s'appuient jour après jour sur des justifications et des démonstrations scientifiques.
Ainsi, grâce aux nouvelles techniques d'analyses physico-chimiques, la composition chimique d'une huile essentielle peut être déterminée d'une façon précise et exacte. Des tests biologiques ont été également réalisés pour démontrer les vertus et les bienfaits de l'aromathérapie et plus généralement la phytothérapie. Un classement par ordre thérapeutique est désormais établi par des cliniciens et médecins spécialistes éminents dans le domaine de la médecine traditionnelle dans des ouvrages scientifiques. Des listes de plantes ainsi que les vertus et les bienfaits de leurs huiles essentielles ont été publiées, dans maintes publications scientifiques.
Ainsi, et à titre d'exemple, il est prouvé scientifiquement et d'une manière indéniable que l'huile essentielle de l'ail a des propriétés antibiotiques grâce à ses composantes, notamment l'allicine et la garlicine, d'action puissante sur le staphylocoque. Jean Valnet, médecin clinicien français, s'est retourné vers l'étude des essences aromatiques dans les années 70. Il a publié un ouvrage intitulé « L'aromathérapie », qui a été réédité régulièrement durant des années, où il a dressé une liste indicative et non exhaustive d'un bon nombre d'huiles et d'essences aromatiques dont les vertus thérapeutiques ont été prouvées.
Dans le but de relancer la phyto-aromathérapie auprès des médecins et du grand public, il a essayé de réconcilier médecine moderne et méthodes thérapeutiques utilisées depuis l'Antiquité, dans diverses civilisations depuis l'aube de l'humanité.
Gare aux charlatans !
Toutefois, des charlatans qui prétendent pouvoir traiter des maladies incurables au moyen des herbes et des plantes pullulent. Ils trouvent une certaine assise populaire et assez de crédibilité, auprès d'une partie importante de l'opinion qui n'est pas, généralement, assez avertie. Ils arrivent même à médiatiser leurs noms, à travers des chaînes télévisées et récemment à travers les réseaux sociaux. Mais ce que la plupart des gens ignorent, c'est que les essences peuvent devenir toxiques, voire mortelles, si le dosage utilisé dépasse un certain seuil. Jean Valnet, dans son ouvrage, prévient : « Mis à part les plantes toxiques, les plantes les plus banales peuvent provoquer des réactions secondaires plus ou moins intenses : vertiges, nausées, vomissements, céphalées, syncopes... Le tilleul peut provoquer des eczémas par contact direct et paradoxalement, sous forme d'infusion, des insomnies ».
Les recettes de grands-mères, à base de plantes et d'essences aromatiques, puisent leurs racines dans les vertus, prouvées par l'expérimentation, des plantes médicinales. Toutefois, le corps humain se développe, il évolue, il développe des résistances. Alors même si on évite les traitements occidentaux et on opte pour la médecine traditionnelle, il faut toujours s'orienter vers des spécialistes.
La négativation électrique
La charge électrique d'un homme en bonne santé est négative. Mais dans l'état pathologique, il se charge positivement. Les chercheurs qui s'intéressent aux sciences physico-chimiques définissent-ils l'équilibre biologique du corps humain à travers sa nature électrique. Des chocs psychiques ou physiques (par exemple un changement de température, un traumatisme psychique) perturbent les rythmes électriques auxquels le corps humain est soumis en engendrant des charges positives. Il se charge alors positivement, et le système nerveux a pour rôle d'adapter l'organisme à ces chocs tant que ces transformations subites ne dépassent pas un seuil défini par le corps lui-même. C'est ainsi que la négativation électrique a vu le jour.
A l'aide d'un appareil négativateur électrique, le clinicien essaye de redonner au corps sa charge négative habituelle. Il s'agit de doses infimes d'impulsions rythmées et modulées d'électricité négative, pour redonner aux cellules du corps les charges négatives qu'elles ont perdues au cours de certains états maladifs: névroses, maladies dégénératives, affections cardiovasculaires, arthrose, états cancéreux... cette méthode thérapeutique, nouvellement conçue, explique certaines idées populaires transmises d'une génération à une autre. On cite la marche pieds nus sur de l'asphalte, ou sur du sable durant l'été pour « guérir » l'arthrose et le rhumatisme.
Une idée populaire bien répandue, qui puise ses racines dans l'électronégativité de l'organisme humain. Employée seule ou en association avec d'autres moyens de traitement, la négativation électrique est indiquée dans de nombreuses affections, telles que la fatigue générale, les troubles digestifs, les troubles endocriniens, les affections cutanées, les affections rhumatismales... De surcroît, aucune contre-indication n'est à signaler. Mais même si une grande partie du public s'oriente de plus en plus vers les médecines alternatives, il faut tout de même consulter les médecins spécialistes qui, eux seuls, peuvent recommander ou préconiser tel ou tel traitement thérapeutique.


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