Ghaya Gallery présente la deuxième exposition personnelle de Taher Jaoui en Tunisie. L'artiste construit son art à partir d'un imaginaire qui lui est propre, explorant les méandres de sa réalité ou, plutôt, des réalités qui nous opposent. Il ne tait pas sa proximité avec l'univers de la bande dessinée, des graffiti ou encore de l'expressionnisme américain, mais il tente, en vain, de dépasser l'inspiration pour tendre vers une esthétique personnelle et intime. Animé par sa jeunesse et avide de découvertes, Taher s'engage dans des approches artistiques impressionnantes de sincérité. En ce début d'année 2018, Ghaya Gallery lui consacre une exposition personnelle, expérimentation revendiquée par l'artiste qui conserve un attachement tout particulier à son pays d'origine, la Tunisie. Le vernissage aura lieu demain, dimanche. La sieste du corbeau Le film de Moez Kammoun La sieste du corbeau vient d'être sélectionné pour le festival international du film de Dublin qui aura lieu en mars 2018. Le film décrit l'histoire d'un couple qui, après avoir perdu son restaurant dans la capitale, est acculé à gérer un autre restaurant en plein désert. Mais dans cet univers de sable, ils rencontrent Mokhtar, un sorcier capable de déterrer des trésors enfouis sous terre depuis des siècles. «Guillaume Apollinaire, l'Orient et l'Islam» Le département des lettres de l'Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts «Beït al Hikma» organise le jeudi 1er février 2018, à 16h00, une conférence intitulée : «Guillaume Apollinaire, l'Orient et l'Islam». La conférence sera donnée par le professeur Samir Marzouki. Le poète du «Pont Mirabeau» n'était pas que poète. Conteur, romancier, critique d'art, homme de théâtre, épistolier, auteur d'ouvrages de second rayon, journaliste, il a touché à tous les genres. Dans son œuvre immense, il s'est peu préoccupé de l'Orient et s'est peu intéressé à l'Islam. Le peu de textes ou d'occurrences qu'il y consacre, pour des raisons esthétiques autant qu'historiques ou idéologiques, mérite pourtant qu'on y jette un œil. Au suivant, le voyage au cœur du monde magique du Kafichanta C'est avec un immense plaisir que nous vous invitons à assister au spectacle théâtrâl Au suivant, mise en scène de Lassaaâd Ben Abdallah,texte de Habib Belhédi, et ce, ce soir au Rio à 19h30. Au suivant : comédie musicale grinçante qui se passe dans un café chantant du quartier de Bab Souika animé par Mehrez, un militant destourien de base confronté à une crise financière aiguë qu'il subit suite au départ précipité de son épouse et de sa belle-famille de confession juive après les événements de la guerre des six jours en 1967. Bien qu'il n'ait pas payé ses musiciens la saison passée, Mehrez réussit à réunir sa troupe pour répéter le nouveau programme de Ramadan 67/68. Une répétition chaotique sur fond de mélodies tunisiennes et de chansons du monologiste Salah Khémissi, vidéos, chants, danses, vacarme, amour, haine, jalousie, misère, pauvreté, cupidité, peur, terreur, opportunisme, menaces et intimidations. Un retour sur la transition du pouvoir entre la colonisation française et les leaders du peuple tunisien après l'Indépendance pour relativiser le mythe. Texte de Habib Belhédi, mise en scène de Lassaad Ben Abdallah. Avec Fethi Meselmeni, Jamel Madani, Farhat Jedid, Guissela Nafti, Meriem Sayyeh, Hatem Lejmi, Wajdi Borgi. Au Violon : les contemporains du passé Quand le Moderne s'installe sur les collines du village Bleu. C'est ainsi qu'a choisi la galerie le Violon Bleu d'accueillir une panoplie d'artistes tunisiens dans le cadre d'une exposition collective sur le thème du Moderne, et intitulée: Les modernes du passé. L'exposition, qui se tiendra du 4 février au 4 mars, regroupera des œuvres d'Ammar Farhat, Ibrahim Dhahak, Ali Bellagha, Hédi Khayachi, Mahmoud Shili, Farid Belkehia qui a déjà exposé au Violon Bleu, ainsi que Rafik El Kamel, artiste de la galerie . Les œuvres ont été sélectionnées dans les meilleures périodes de ces artistes, c'est-à-dire, les années 60 et 70. Des peintures exceptionnelles et des toiles impressionnantes enchanteront les visiteurs de la galerie et leurs offriront un voyage inoubliable dans le temps. Ces œuvres ont été exposées en Tunisie et ailleurs dans le monde, ainsi que plus tard dans l'espace « Atyqua » qui rouvrira ses portes en octobre 2018.