35 mille élèves sur un total de 72.000 élèves recensés dans la région n'ont pas encore achevé leur inscription en raison de l'épuisement de toutes les cartes mises sur le marché. Cela a suscité la grogne des parents qui ont appelé le ministère de l'Education à prolonger les dates limites d'inscription afin de leur permettre d‘accomplir les procédures d'inscription. Alors que la date butoir a été fixée au 12 septembre pour l'achèvement des procédures d'inscription pour les élèves des collèges et des lycées, les cartes bancaires nécessaires à l'accomplissement de cette inscription ne sont plus disponibles dans les bureaux de poste du gouvernorat de Jendouba, ce qui a plongé dans l'inquiétude et le désarroi plus de la moitié des élèves qui ne se sont toujours pas inscrits car ils ne sont pas parvenus à s'acquitter de cette inscription. En effet, selon le directeur régional de la Poste, 35 mille élèves sur un total de 72.000 élèves recensés dans la région n'ont pas encore achevé leur inscription en raison de l'épuisement de toutes les cartes mises sur le marché, ce qui a poussé les services de la Poste de Jendouba, Gardimaou et Bousalem de recourir à l'actualisation de leur système informatique pour permettre aux élèves de s'inscrire sans passer par les fourches caudines de la carte bancaire, mais via une application informatique appropriée. Du coup, c'est la grogne chez les parents qui ont appelé le ministère de l'Education à prolonger les dates limites d'inscription afin de leur permettre d‘accomplir les procédures d'inscription en temps opportun. Mis à part ce contretemps, la rentrée scolaire semble mobiliser tout le monde, ces jours–ci, où le milieu associatif et les autorités régionales et municipales sont à pied d'œuvre pour garantir un bon déroulement de cette rentrée scolaire qui ne semble pas bénéficier des faveurs du collectif syndical du secondaire qui a déjà agité la menace de débrayage si certaines revendications ne sont pas satisfaites par le ministère de l'Education dans les meilleurs délais. Ailleurs, dans les autres régions du Nord-Ouest, c'est surtout la question du transport rural qui continue de susciter des inquiétudes chez certains parents en raison de l'éloignement de leurs domiciles des écoles fréquentées par leurs enfants. Certaines écoles menaçant ruine ont été aussi fermées, cette année, en raison des risques que leur réouverture pourrait avoir sur l'intégrité physique des élèves, à l'image de l'école Ennour au Ksour, jugée en état de délabrement, ce qui a poussé le commissariat régional à l'éducation à transférer les élèves de cette école dans un pavillon du collège secondaire le plus proche ; une mesure qui a déplu aux parents, mécontents de cet éloignement forcé de leurs enfants de leur propre école, qui, nous dit-on, devrait être restaurée avant sa réouverture.