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L'année électorale déjà à nos portes !
Paysage politique
Publié dans La Presse de Tunisie le 18 - 11 - 2018

Parmi les nidaïstes historiques qui ont quitté le parti, certains, de plus en plus nombreux, pencheraient pour une candidature présidentielle de Youssef Chahed. A ce jour, cela représentait un «choix» qui s'imposerait naturellement par la non-candidature de BCE
Si BCE optait pour une nouvelle candidature, le camp moderniste serait menacé de division
L'éventualité de voir le chef de l'Etat postuler pour un second mandat n'est pas une idée saugrenue lancée par un plaisantin ou un journaliste en mal de scoop, mais une hypothèse jusque-là considérée comme peu probable, tenant compte de l'âge, de l'état de santé et des dispositions personnelles de l'intéressé, et que Ridha Belhadj vient d'accréditer le plus officiellement du monde, en sa qualité de coordinateur général de Nida Tounès, comme une possibilité très concrète envisagée. Une éventualité que les partis et personnalités politiques qui lorgnent en direction des prochaines échéances devront comptabiliser. Car si BCE est dans la course, les jeunes loups devront bien se tenir à l'écart et les nouveaux partis savoir à quoi s'en tenir.
Pas moins de trois crises différentes
Alors qu'après l'adoption du remaniement opéré par Youssef Chahed, les observateurs ont tendance à considérer que la «crise politique» est derrière nous, l'on remet sur le tapis, ces jours-ci, ce que l'on désigne par la «crise institutionnelle», sachant que la crise économique, financière et monétaire poursuit son petit bonhomme de chemin, à contre-courant des indicateurs que le pays a pu concrétiser et des notations qu'il a pu obtenir.
Dans une vidéo circulant sur le web, Omar S'habou identifie également une «crise sécuritaire» liée à l'affaire Mustapha Khedher et l'organisation sécuritaire qu'il aurait dirigée et que les avocats des martyrs Brahmi et Belaïd affirment être impliquée dans ces deux assassinats politiques.
En attendant l'audition des ministres
Cette question prend de plus en plus d'importance dans les débats et à l'Assemblée où elle va faire l'objet d'une audition spéciale des ministres de l'Intérieur et de la Justice. Une audition qui promet d'être particulièrement instructive dans la mesure où elle permettra de clarifier certaines zones d'ombre relatives à ladite «chambre noire» du ministère de l'Intérieur que l'on vient de mettre sous scellés et au dossier des assassinats politiques, ainsi qu'aux accusations donnant Ennahdha comme concepteur de ce réseau sécuritaire. Ce que le parti de Rached Ghannouchi nie catégoriquement.
Cette affaire gêne beaucoup le parti islamiste qui commençait à faire la preuve de sa modération et de son évolution vers un parti civil attaché au suffrage universel et au droit positif, de même qu'elle restreint la marge de manœuvre du chef du gouvernement qui traîne désormais le boulet de «l'accusation» d'être, ainsi que les deux groupes parlementaires qui le soutiennent, «l'allié inconditionnel» d'Ennahdha.
L'opinion prise de doute
A force d'entendre dans les médias les avocats cités plus haut et les leaders du Front populaire, désormais rejoints par Nida, répéter quotidiennement leurs accusations visant Ennahdha et son «noyautage des dispositifs sécuritaires» du pays, l'opinion publique commence à être prise de doute quant à la sincérité de nos islamistes.
Cela n'a pas empêché le groupe nidaïste de perdre encore cinq députés et celui de la Coalition nationale d'en gagner deux, comme illustration de ce tourisme parlementaire qui perdure et qui «révolte» Nida Tounès. Mais dont la tendance pourrait également s'inverser si jamais lesdites «preuves» invoquées par les avocats révélaient des éléments concrets.
L'annonce faite par Ridha Belhadj quant à la possible candidature de BCE transfigure le découpage politique de l'élection présidentielle et rejaillit sur les hypothèses en vue des législatives.
Leur boussole et leur guide
Jusque-là, on s'attendait à voir le Nida élargi à l'UPL confirmer son récent choix frontal vis-à-vis d'Ennahdha, lequel avait inspiré le fameux «vote utile» de 2014. Mais si BCE se présentait, son parti aurait les coudées plus franches et les nidaïstes mécontents qui soutiennent actuellement le chef du gouvernement seraient placés face à un choix douloureux, dans la mesure où, malgré son appui de fait à la gouvernance de son fils, Béji Caïd Essebsi reste leur leader et leur boussole.
Mais il se trouve que parmi les nidaïstes historiques qui ont quitté le parti, certains, de plus en plus nombreux, pencheraient pour une candidature présidentielle de Youssef Chahed. A ce jour, cela représentait un «choix» qui s'imposerait naturellement par la non-candidature de BCE. Mais si le chef de l'Etat optait pour une nouvelle candidature, le camp moderniste serait menacé de division. Une division dont les deux groupes s'imputeraient la responsabilité.


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