Encore une soirée mondialiste qui s'annonce pénible pour le sept national. Après celle d'hier face aux redoutables Norvégiens, l'adversaire de ce soir s'appelle le Danemark Aïe, aïe, aïe, mes aieux : ô mais c'est d'une machine infernale qu'il s'agit ! C'est à des bêtes féroces du parquet qu'on aura affaire. Un commando doté de toutes les armes de destruction massive qui font la force d'une équipe de handball : jeu rapide, vitesse d'exécution, citadelle défensive, invulnérable, robustesse physique, manœuvres offensives variées et percutantes, guerriers chevronnés, facilité déconcertante de torpiller les défenses adverses les plus hermétiques et, pour clore ce tableau impressionnant, pluie de buts marqués à chaque sortie ! Autant de richesses handballistiques qui font la joie des mordus de la petite sphère et dont rêvent tant de pays. Et ce n'est pas un hasard si les Danois ont toujours joué les premiers rôles dans les championnats du monde et d'Europe. Ce n'est pas non plus un hasard s'ils continuent d'exporter leurs meilleurs joueurs régulièrement sollicités par les grands clubs du Vieux continent, cœur battant du handball dans le monde. L'un d'eux n'est autre que la superstar internationale Mikkel Hansen, joueur complet, insaisissable et qui constitue un spectacle à lui seul. Mais si ce dernier venait, par miracle, à être muselé, le danger pourrait venir de… ses «sosies» qui s'enhardissent alors à faire des prodiges. Et on l'a bien vérifié à maintes reprises et plus récemment lors du match d'ouverture d'avant-hier entre le Danemark et le Chili. Match au cours duquel les Danois ont pu, en dépit d'un marquage strict imposé sur Hansen, administrer une belle raclée à leurs adversaires. Tout cela pour dire que notre sept national est convié, ce soir, à une rude corvée, surtout qu'il va évoluer devant un public local dont la présence s'annonce record… en dépit un froid glacial qui sévit dans le pays. C'est pourquoi nous pensons, loin de tout sentimentalisme, que la sagesse recommande de dire que les nôtres auront, cette fois, tout à gagner, rien à perdre. Oui, il faut avoir les pieds sur terre, en se gardant de rêver d'exploit impossible. Mais tout en tentant de limiter les dégâts, il faudra impérieusement éviter les effets indésirables, à savoir les cartons jaunes et rouges, les sorties pour deux minutes, les blessures et l'excès de dramatisation de la défaite. En direct du Danemark - Le séjour du sept national se poursuit dans de bonnes conditions dans la ville de Herning : excellentes prestations de services dans l'hôtel Scandid Regina, disponibilité des salles d'entraînement, pas de problèmes de transport… - Nouvelles séances de visionnage de vidéos ordonnées par le sélectionneur Tony Gerona pour mieux connaître ses adversaires. - On ne déplore aucune blessure parmi les joueurs. - La délégation officielle a été rejointe, avant-hier, par le président de la fédération Mourad Mestiri et le membre fédéral Mouadh Ben Zayed. - Le sept national dispute ses rencontres du premier tour dans la salle Jyske Bank dont la capacité d'accueil est estimée à 15 mille spectateurs. En matière d'absorption, elle occupe la 2e place derrière l'immense salle de Cologne «Lauxess Arena» (19.500 spectateurs). Signalons que six salles (quatre en Allemagne et deux au Danemark) abriteront les matches de ce Mondial germano-danois. - La seule paire arbitrale tunisienne de la fête est composée de Ramzi Khenissi et Ismaïl Boualloucha qui attendent encore d'être désignés. Bonne chance les gars.