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Kaddour Srarfi, virtuose du violon et compositeur de talent
Nostalgie…
Publié dans La Presse de Tunisie le 22 - 11 - 2010

Qui est Kaddour Srarfi ? Prince du violon et fierté de la musique nord-africaine et arabe, Kaddour Srarfi, de son vrai nom Abdelkader Ben Ahmed Ben Mahmoud Srarfi, est né le 19 janvier 1913, à Tunis. Il avait un frère aîné, Mohamed, qui dirigeait la troupe musicale de la Naceuria et Al Islamia, et un autre, Tahar, qui jouait à la perfection du violon et du piano.
En 1928, Si Kaddour obtint le certificat d'études primaires. Déjà, il cherchait à cet âge-là à imiter son frangin Tahar. Mais le garçon était très brillant en sport, plus particulièrement en gymnastique, discipline pour laquelle il a obtenu le 2e degré en 1933 au sein de la Naceuria. Mahmoud Farhat et Abdelmalek Ouertani étaient ses entraîneurs.
Après la mort de son père, il se consacra à la musique qu'il apprend des mains de Ali Dérouiche, invité de Syrie par les autorités pour enseigner à l'école Al Attarine.
Par la suite, il s'inscrivit aux cours de l'Italien Raffael Setrimo. Ainsi, lorsque Mustapha Sfar inaugura la Rachidia, Kaddour Srarfi intégra ses rangs. Le hasard voulut qu'il y rencontra une nouvelle fois son professeur Ali Dérouiche, rentré entre-temps en Egypte.
Beaucoup de passion !
A partir de là, Kaddour Srarfi participa à plusieurs galas.
En 1942, l'Institut Rachidia lui confia la direction de la section violon. En même temps, il a été nommé vice-président de la troupe de la Rachidia. On pouvait parler à partir de là d'un professionnel de la musique.
Vint alors la troupe Chabab el fen (La jeunesse artistique) qui comprenait Ali Sriti, Brahim Salah, Mahmoud El Gaza, Tahar Badra et Ahmed Sahli, et au sein de laquelle chantait Fethia Khaïri.
Kaddour Srarfi tenta de marier les styles oriental et occidental, composant par exemple dans ce genre Nozha fi nozha ya jil el youm.
Ali Riahi, devenu une étoile sacrée, demanda à Kaddour Srarfi de diriger sa troupe. Il compose Iteb, Fintidharek, Nachwa, Khayalet, Layali chbilia, Layali El Andaloss, Gharam, toutes des musiques expressives qui lui sont chères. «Elles ne sont aussi chères que ma fille Henda», dira-t-il un jour.
Une foisonnante carrière
Kaddour Srarfi mènera une campagne pour défendre la musique tunisienne et améliorer la condition des artistes du pays. Il écrivit plusieurs articles dans ce sens sur les colonnes d' Al ousboû, Annahdha, Tunisie-socialiste, Alger cinéma, L'accordéoniste…
Il alla plus loin encore en collaborant avec la société «Maghreb film», une société algérienne pour laquelle il arrangea la musique du film Anchoudatou Mériam (Ode à Mariam), et composa la musique des chansons du film El Habib produit par Africafilm. Il s'essaya même à donner naissance au cinéma tunisien. Vainement.
En 1949, Kaddour Srarfi crée la troupe Al Khadra qui comprenait le ghota de la musique en Tunisie.
En 1952, il a été chargé d'assurer la direction artistique de l'orchestre de l'opéra d'Alger, dont le directeur était Mohieddine Bach Terzi. Il s'installa à Alger en compagnie de son épouse, la vedette Rouhia, qui allait mourir. Il collabora à la radio algérienne et composa plusieurs pièces de musique et de la musique théâtrale : Zawej fissahra (Mariage au Sahara) de Rihab Tahar, Nihayatou Oulaya bent El Mehdi (La fin d'Oulaya Bent El Mehdi) de Mokhtar Lakhdhar Saïhi et Saïd Hayek, Serrou al khouloud (Le secret de l'éternité) de Mohamed Tahar Foudhali.
Kaddour Srarfi rentrera au pays pour poursuivre sa noble mission : celle de participer à l'essor de la musique tunisienne. Il assure un rôle vital dans la relance de l'Union des musiciens tunisiens.
Kaddour Srarfi s'éteint le 13 octobre 1977 à l'âge de 64 ans.


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