Tunisie : Situation des barrages en danger    Grippe saisonnière : le Dr Al-Aouni appelle les populations vulnérables à se faire vacciner    Alerte météo en Tunisie : vent fort, orages et chute des températures    Le régime forfaitaire en Tunisie : 0,5% des recettes fiscales malgré 38,9% des contribuables    Pluies éparses et fraîcheur attendues aujourd'hui : Prévisions météo    Mohamed-El Aziz Ben Achour: Le baldi dans son milieu    Un nouveau président élu à la Ligue professionnelle    CAN 2025 : le calendrier complet du groupe C pour les Aigles de Carthage    Photo officielle : l'équipe nationale tunisienne prête pour la CAN 2025 au Maroc    Décès de Somaya El Alfy, icône du cinéma et du théâtre égyptiens    Le DFSK EC75 en Tunisie : jusqu'à 240 km d'autonomie à 85 000 DT    Le carcadé: Une agréable boisson apaisante et bienfaisante    Le Festival Néapolis du Théâtre pour Enfants de retour du 21 au 28 décembre 2025 à Nabeul et plusieurs régions    CAN Maroc 2025 : programme des matchs de la Tunisie, préparatifs et analyse des chances    La BIAT élue service client de l'année 2026 : la BIAT primée pour la qualité de son service    France : nouvel examen civique obligatoire pour tous les étrangers dès 2026    ESET Research analyse les cybermenaces du second semestre 2025, l'IA se place au cœur des attaques    Météo en Tunisie : pluies attendues sur plusieurs régions    France : Rachida Dati visée par une enquête pour corruption    Etats-Unis : Les « visas diversité » suspendus après la fusillade de Brown    Vient de paraître : Anouar Moalla en « Témoin libre d'une époque » (Album photos)    Elyes Ghariani - Le Style Trump: Quand l'unilatéralisme redéfinit le monde    UBCI à la première édition de «Le Bridge 25» organisée par la CCITF: un engagement fort pour l'innovation    Les Etats-Unis remettent à la Tunisie des équipements de sécurité d'une valeur de 1,4 million de dollars    Trois startups tunisiennes parmi les finalistes du programme Qualcomm «Make in Africa» 2025    Météo en Tunisie : brumes locales denses le matin, chutes de pluies éparses    Abdelaziz Kacem: "Les Arabes ne méritent pas leur langue"    Fiscalité: Des propositions concrètes de l'ITES qui changent la donne    Fête de la Révolution : la Tunisie se souvient, 15 ans après    Abdellatif Khemakhem: L'universitaire éclectique    Leila Derbel Ben Hamed, une source de fierté nationale!    La Beauté du fragile: pour une philosophie silencieuse de l'instant    Mort de Peter Greene : L'acteur des rôles cultes nous quitte à 60 ans    Slaheddine Belaïd: Requiem pour la défunte UMA    La loi de finances 2026 officiellement publiée au Journal Officiel    L'appel du Sud : le voyage gourmand de Malek Labidi dans La Table du Sud    Programme JCC 2025 : salles et horaires des films et où acheter les billets de la 36ème session des JCC    Météo en Tunisie : temps brumeux, pluies éparses la nuit    Comment se présente la stratégie américaine de sécurité nationale 2025    Titre    Match Tunisie vs Qatar : où regarder le match de Coupe Arabe Qatar 2025 du 07 décembre?    Match Tunisie vs Palestine : où regarder le match de Coupe Arabe Qatar 2025 du 04 décembre?    Des élections au Comité olympique tunisien    La Poste Tunisienne émet des timbres-poste dédiés aux plantes de Tunisie    Sonia Dahmani libre ! Le SNJT renouvèle sa demande de libération des journalistes Chadha Haj Mbarek, Mourad Zghidi et Bourhen Bssaies    Secousse tellurique en Tunisie enregistrée à Goubellat, gouvernorat de Béja    New York en alerte : décès de deux personnes suite à de fortes précipitations    Le CSS ramène un point du Bardo : Un énorme sentiment de gâchis    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Kaddour Srarfi, virtuose du violon et compositeur de talent
Nostalgie…
Publié dans La Presse de Tunisie le 22 - 11 - 2010

Qui est Kaddour Srarfi ? Prince du violon et fierté de la musique nord-africaine et arabe, Kaddour Srarfi, de son vrai nom Abdelkader Ben Ahmed Ben Mahmoud Srarfi, est né le 19 janvier 1913, à Tunis. Il avait un frère aîné, Mohamed, qui dirigeait la troupe musicale de la Naceuria et Al Islamia, et un autre, Tahar, qui jouait à la perfection du violon et du piano.
En 1928, Si Kaddour obtint le certificat d'études primaires. Déjà, il cherchait à cet âge-là à imiter son frangin Tahar. Mais le garçon était très brillant en sport, plus particulièrement en gymnastique, discipline pour laquelle il a obtenu le 2e degré en 1933 au sein de la Naceuria. Mahmoud Farhat et Abdelmalek Ouertani étaient ses entraîneurs.
Après la mort de son père, il se consacra à la musique qu'il apprend des mains de Ali Dérouiche, invité de Syrie par les autorités pour enseigner à l'école Al Attarine.
Par la suite, il s'inscrivit aux cours de l'Italien Raffael Setrimo. Ainsi, lorsque Mustapha Sfar inaugura la Rachidia, Kaddour Srarfi intégra ses rangs. Le hasard voulut qu'il y rencontra une nouvelle fois son professeur Ali Dérouiche, rentré entre-temps en Egypte.
Beaucoup de passion !
A partir de là, Kaddour Srarfi participa à plusieurs galas.
En 1942, l'Institut Rachidia lui confia la direction de la section violon. En même temps, il a été nommé vice-président de la troupe de la Rachidia. On pouvait parler à partir de là d'un professionnel de la musique.
Vint alors la troupe Chabab el fen (La jeunesse artistique) qui comprenait Ali Sriti, Brahim Salah, Mahmoud El Gaza, Tahar Badra et Ahmed Sahli, et au sein de laquelle chantait Fethia Khaïri.
Kaddour Srarfi tenta de marier les styles oriental et occidental, composant par exemple dans ce genre Nozha fi nozha ya jil el youm.
Ali Riahi, devenu une étoile sacrée, demanda à Kaddour Srarfi de diriger sa troupe. Il compose Iteb, Fintidharek, Nachwa, Khayalet, Layali chbilia, Layali El Andaloss, Gharam, toutes des musiques expressives qui lui sont chères. «Elles ne sont aussi chères que ma fille Henda», dira-t-il un jour.
Une foisonnante carrière
Kaddour Srarfi mènera une campagne pour défendre la musique tunisienne et améliorer la condition des artistes du pays. Il écrivit plusieurs articles dans ce sens sur les colonnes d' Al ousboû, Annahdha, Tunisie-socialiste, Alger cinéma, L'accordéoniste…
Il alla plus loin encore en collaborant avec la société «Maghreb film», une société algérienne pour laquelle il arrangea la musique du film Anchoudatou Mériam (Ode à Mariam), et composa la musique des chansons du film El Habib produit par Africafilm. Il s'essaya même à donner naissance au cinéma tunisien. Vainement.
En 1949, Kaddour Srarfi crée la troupe Al Khadra qui comprenait le ghota de la musique en Tunisie.
En 1952, il a été chargé d'assurer la direction artistique de l'orchestre de l'opéra d'Alger, dont le directeur était Mohieddine Bach Terzi. Il s'installa à Alger en compagnie de son épouse, la vedette Rouhia, qui allait mourir. Il collabora à la radio algérienne et composa plusieurs pièces de musique et de la musique théâtrale : Zawej fissahra (Mariage au Sahara) de Rihab Tahar, Nihayatou Oulaya bent El Mehdi (La fin d'Oulaya Bent El Mehdi) de Mokhtar Lakhdhar Saïhi et Saïd Hayek, Serrou al khouloud (Le secret de l'éternité) de Mohamed Tahar Foudhali.
Kaddour Srarfi rentrera au pays pour poursuivre sa noble mission : celle de participer à l'essor de la musique tunisienne. Il assure un rôle vital dans la relance de l'Union des musiciens tunisiens.
Kaddour Srarfi s'éteint le 13 octobre 1977 à l'âge de 64 ans.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.