Le FSN n'a cessé d'investir dans la modernisation de l'infrastructure de base dans plusieurs régions. Le but étant de promouvoir la qualité de la vie. Désenclaver les zones d'ombre est parmi les objectifs majeurs du Fonds de solidarité nationale. La mise en place d'une infrastructure de base appropriée et l'introduction des différents équipements collectifs et des commodités de base dans des régions reculées sont désormais un effort bien soutenu que le FSN ne cesse de déployer pour améliorer les conditions de vie de tous les Tunisiens où qu'ils se trouvent et de permettre aux zones défavorisées de s'intégrer pleinement dans l'activité économique nationale. Il ne s'agit pas d'une simple assistance sociale mais de toute une stratégie à même de permettre à ces régions de devenir des acteurs de l'activité économique à travers une participation active dans l'œuvre de développement global du pays. Pour ce faire, le FSN n'a cessé d'investir dans la modernisation de l'infrastructure de base dans plusieurs régions. Le but étant de promouvoir la qualité de la vie. Création de sources de revenus L'amélioration des conditions socio-économiques des populations habitant dans les zones d'intervention du FSN au Nord comme au Sud s'est traduite aussi par des investissements importants en matière d'infrastructure de base ayant permis la création de projets économiques porteurs. Les interventions du Fonds sont ainsi passées du désenclavement des zones d'ombre à la création de sources de revenus. Il s'agit là d'une approche participative visant à associer les habitants à l'œuvre de développement et à leur assurer des sources de revenu stables, tout en impliquant la société civile. Les interventions réussies du FSN ont métamorphosé le visage de la Tunisie profonde en permettant à un million deux cent mille Tunisiennes et Tunisiens de bénéficier d'infrastructures de base adéquates et de conditions de vie meilleures. Ces interventions visent à faire bénéficier toutes les régions du pays des fruits de développement, à assurer la promotion des zones vulnérables et à améliorer les conditions de vie de leurs populations. Le Fonds a largement contribué à la réalisation d'une mutation qualitative dans ces zones. Réduction des logements rudimentaires Le taux d'alimentation en eau potable en milieu rural est passé de 60% en 1994 à 95% en 2009. Celui de l'électrification est passé de 66% à 99,2% pour la même période. Par ailleurs, le FSN a joué un rôle de premier plan dans la réduction du taux des logements rudimentaires, tombé à moins de 3%, cette année. Au niveau scolaire, et même si le taux de scolarisation a enregistré une hausse sensible à l'échelle nationale (99%, en 2009), le renforcement du réseau des écoles et collèges dans les zones rurales ainsi que les projets réalisés dans le domaine de l'aménagement et de l'asphaltage des pistes ont contribué à rapprocher l'école de ces zones. Il a permis également d'améliorer le taux de fréquentation des enfants et d'atténuer l'interruption scolaire, notamment chez les jeunes filles. Ces échantillons d'intervention du Fonds de solidarité nationale montrent l'apport de taille de cette institution en tant qu'appui des efforts de l'Etat au niveau du développement socio-économique.