Le cinéma tunisien est présent au cycle «Les premiers pas du cinéma du Maghreb» qui se tient à Séville (Espagne) du 13 décembre 2010 au 24 janvier 2011, par le long métrage de Nacer Khémir Les baliseurs du désert (1984), aux côtés des films marocains Wachma de Hamid Bennani (1970) et Alyam Alyam de Ahmed El Maanouni (1978) et algérien Omar Gatlato de Merzak Allouache (1976). Le festival a retenu des films produits entre 1970 et 1984, pour faire connaître les débuts de la production cinématographique maghrébine et permettre au public en Espagne de découvrir cette production dans toute sa diversité et richesse. Ce cycle est organisé par la Casa arabe basée à Madrid, un centre qui œuvre depuis sa création en 2006 en vue de développer à travers ses différentes activités une meilleure connaissance autour de la culture et l'histoire des pays arabes auprès des Espagnols. Les Nahdi et Mohamed Saâd Après une absence due à des problèmes de santé, l'artiste tunisien Lamine Nahdi signera son retour, avec sa participation au premier long métrage réalisé par son fils, le jeune Mohamed Ali Nahdi. Participera à ce film l'acteur égyptien Mohamed Saâd, connu par Ellambi, dans l'un des rôles principaux. Aucun détail n'a été donné sur le synopsis et le titre du film. A la librairie Fahrenheit 451 La librairie Fahrenheit 451, au centre culturel Carthage Dermech, organise une rencontre avec Mika Ben Miled, pour la présentation et la dédicace de son dernier ouvrage Chéchia, le bonnet de feutre méditerranéen, aujourd'hui à 17h30. Paru récemment aux Editions Cartaginoiseries, le livre raconte la merveilleuse aventure de ce bonnet rouge, authentiquement tunisien. A travers plus de 180 pages richement illustrées, ce volume, édité en français, apporte des informations pratiques, notamment sur les origines de ce bonnet, sa symbolique, ses spécificités aux niveaux local, régional et national, les diverses techniques de fabrication, les motifs décoratifs et les usages anciens et contemporains, à travers une riche galerie de fresques mais aussi des portraits variés et différents. La Tunisie antique : de Hannibal à Saint Augustin Signé Hédi Slim (texte) et Nicolas Fauque (photographies), ce livre présente la Tunisie et son influence culturelle du XIIe siècle rendant compte de la richesse patrimoniale du pays et la place de Carthage dans le monde antique. Forte de son long passé, la Tunisie offre aujourd'hui un foisonnement de sites archéologiques et de monuments historiques d'une rare richesse que les constantes découvertes des archéologues éclairent chaque jour de lumières nouvelles. Cet ouvrage, soigneusement documenté, propose au lecteur de partir à la découverte de chacun de ces trésors. Blé de Dougga Publié dans la collection «Poche» aux éditions Elysad, ce roman (plus de 200 pages) est une invitation au voyage dans la Tunisie. Le procurateur carthaginois Caecillius se rend à Dougga avec pour mission de réunir la quantité de blé imposée par l'empereur et de l'acheminer vers Rome. En cours de route, il tombe sous le charme de Nahiana, fille du seigneur Madeii. Mêlant histoire et fiction, Alia Mabrouk ressuscite avec passion la société de l'époque et retrace subtilement la relation entre l'empire romain en déclin et la province d'Africa, considérée comme le grenier à blé de Rome. Les poupées de sucre de Nabeul, à Tunis L'espace culturel «La Parenthèse» géré par la société Patrimoine, Culture et Tourisme (PACT), sise à la rue Sidi Ben Arous, à la médina de Tunis, organise, avec le soutien de la municipalité de Tunis, aujourd'hui et demain, une manifestation d'animation avec au menu le mithrid nabeulien et sa poupée de sucre. Pour la première fois, les poupées feront le voyage de Nabeul à Tunis, accompagnées d'un artisan fabricant de ces figurines en sucre décorées aux colorants alimentaires, spécifiques aux festivités du nouvel an de l'hégire dans la ville de Nabeul. Cet événement est ponctué également par des expositions de photos et des projections de films thématiques. Organisé en collaboration avec l'Association de sauvegarde de la ville de Nabeul, à l'origine de la création du festival des poupées de sucre au Cap Bon, il vise à faire connaître des traditions et des coutumes des différentes régions du pays. L'animation dans la rue de la Driba, à la médina de Tunis, débutera à 10h00 avec des expositions vente de poupées de sucre et de «mithrid» bien garni. «Les oiseaux de l'Avenue» L'Institut français de coopération à Tunis organise aujourd'hui, à partir de 15h00, à la médiathèque de Charles de Gaulle, un spectacle de théâtre de rue Assafer l'Avenue (Les oiseaux de l'Avenue), conception et mise en scène de Slim Sanheji avec au menu des clowns, échassiers, cracheurs de feu et parodies musicales. Dans ce spectacle, deux protagonistes de la fable expriment, par leurs voix et gestuelle, la vie dans la rue de deux artistes qui, une fois sortis du théâtre, se croisent dans la rue où ils se parlent et livrent leurs rêves et leurs espoirs. Au-delà de l'histoire, le spectacle est une pure réflexion sur l'art de la rue, cet art qui a le mérite de surprendre, de faire sourire et de faire tourner les têtes.