Le vernissage de l'exposition collective d'arts plastiques organisée dans le cadre du Festival international «Ezzitouna» de Kalaâ-Kébira et à laquelle ont participé Youssef Rekik, Mohamed Zouari et Karima B. Saâd (Tunisie), Meysoun Sakr El Kassemi (Emirats Arabes Unis), a eu lieu vendredi dernier. Youssef Rekik, président fondateur du Festival international des arts plastiques de Maharès depuis 23 ans, a présenté des tableaux titrés: Un certain souvenir, Sacré, Hommage, Harmonie et Sol généreux. Commentant ses tableaux, il nous a confié que sa participation, dont le thème est la poésie des couleurs, exprime ce qui est au plus profond de lui-même, à savoir un amour sans bornes de la nature, de la lumière et de la vie, tout en suivant une ligne de la recherche de la transparence. «Je voudrais voir le monde autrement, avec ce qu'il a de mystérieux et d'inconnu, avec un goût prononcé pour la contemplation», dit-il. Ses œuvres sont, en fait, une affirmation de sa personnalité, une perception d'un métier dont la technique ne semble plus pouvoir être dépassée, une richesse de l'invention, une sobriété dans la composition, une harmonie fort reposante, un équilibre remarquable de tous et une invitation au rêve et à la méditation. Youssef Rekik est un artiste passionné pour l'art en général et particulièrement pour le théâtre, où il a été actif dans ce domaine dans les années 70, aux troupes théâtrales de Nabeul, Sfax et Kairouan. Son choix pour la peinture était opportun, puisqu'il expose depuis 1978 en Tunisie et ailleurs, notamment en Belgique, France, Corée du Sud, Koweït… Jusqu'à ce jour, il ne cesse d'innover et l'empreinte de sa technique, de son savoir-faire et de son imagination est toujours présente. Sa première exposition, qui s'est tenue au salon des arts de Tunis en 1978, a été présentée par Berjole, grand maître plasticien et ancien directeur de l'Ecole des beaux-arts de Tunis.