«En ces temps de revendications populaires qui réhabilitent nos concitoyens avec un Etat de droit, certains comportements virent hélas aux règlements de comptes, à l'intimidation et au harcèlement moral. Des atteintes touchant à ma personne et à celle des cadres de l'institution que je dirige sont relayées de manière persistante par un groupe de personnes qui profite d'un relâchement de l'autorité publique et d'une atmosphère délétère qui tendent à nuire à notre pays. C'est pourquoi, et afin de préserver une institution qui a tant contribué depuis les années 60 au développement du pays et à l'émancipation des femmes, j'ai décidé de mettre fin à mes responsabilités à la tête de l'Onfp et me réserve le droit de demander réparation du préjudice subi. Mais l'heure est à la reconstruction nationale et à la sauvegarde d'une révolution qui a besoin de l'engagement militant de toutes les bonnes consciences».