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Portrait d'un cacique
Courrier des lecteurs

Le «caciquisme» est un phénomène inhérent aux régimes totalitaires qui veulent exhiber une façade démocratique.
Dans cette farce, la figure du cacique est un élément-clé. C'est une personne nommée à un poste administratif, et dont l'unique rôle est de maintenir et de veiller à la sauvegarde des régimes voyous, quels que soient les moyens utilisés, (il a carte blanche) à condition, bien sûr, de sauver les apparences et de ne pas laisser de traces écrites. La bonne marche de l'institution, à la tête de laquelle il se trouve, est extrêmement secondaire, voire inexistante ; de toute façon, il n'en a généralement pas les compétences. C'est une sorte de chien de garde assoiffé d'ascensions sociales et de richesses, à qui l'on n'arrête pas de brandir la carotte qui le fait se plier chaque fois plus bas, jusqu'à ramper, et au-delà... La langue pendante, il est prêt à lécher les bottes les plus crottées, et à avaler toutes les m... pourvu qu'il réussisse ses objectifs.
Il serait intéressant de définir le profil psychologique de cette sorte d'individu, si on peut le nommer ainsi.
C'est généralement une personne très profondément complexée. Des complexes profonds qu'il refoule le plus loin possible dans son inconscient. Les origines de ces complexes sont multiples et variées : nullité, pauvreté, laideur, petite taille... toutes sortes d'éléments pour lesquels il aura été raillé depuis l'enfance et qu'il n'a jamais pu combattre et assumer (quand on les soigne à temps, on en sort grandi). Ces blessures béantes le déshumanisent et le remplissent de rage intérieure, de hargne, et de ressentiments qui font qu'il donne une légitimité à toutes ses exactions envers les autres. Il vend son âme au diable. C'est un FAUST.
Etant si PETIT, il a besoin de se montrer GRAND, et pour ce faire, ces postes de caciques sont taillés à sa mesure. Ils lui offrent la possibilité d'assouvir ses vengeances et de soumettre par la force et la terreur, au sein d'un pouvoir illimité dont l'abus est impuni. Cette ivresse mégalomane mène inexorablement vers un aveuglement total et absolu, mais le pire est qu'elle le déconnecte totalement de la réalité et le fait vivre dans un fantasme permanent.
C'est peut-être cela la vraie misère humaine.
C'est ainsi qu'on a vu, par exemple, de simples directeurs d'institutions universitaires mettre dans un placard, bien verrouillé, et envoyer aux oubliettes leurs véritables responsabilités pour s'adonner à l'exercice thérapeutique d'une illusion d'équilibre. On en a vu, dans leur folie, se transformer en une parodie de « Haroun El Rachid », avec leurs enseignants, favoris et protégés, pour lesquels les passages de grade, les années sabbatiques et autres privilèges... n'étaient qu'une simple formalité de connivence, et ce, au détriment même de l'intérêt de l'institution dont ils avaient la charge et, surtout, de la crédibilité du pays. Tandis que les résistants, même si, et surtout s'ils sont de taille, de par leurs compétences et honnêteté, à tenir tête et à dénoncer ces dérapages, étaient muselés et se voyaient reniés tout type de droit; et s'il n'y avait pas de lois écrites pour leur barrer la route, peu importe, puisque ces caciques avaient le pouvoir d'en inventer autant que nécessaire, de mentir et de tricher à volonté.
Pauvre université, dans quel sac à crabes t'a-t-on fait tomber? Relève-toi! Tes vrais chercheurs sont encore là.


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