Soutenir l'activité de la Société nationale de cellulose et de papier alfa    Préparatifs pour le retour des TRE : Mesures complémentaires facilitant la livraison des passeports et du régime FCR    Tournant Politique : Recul de l'extrême droite en Europe du Nord    BEI Monde annonce 450 millions d'euros de soutien pour la Tunisie    Daily brief national du 11 juin 2024: De nouveaux services proposés par la CTN aux passagers    Dilemme des bas salaires : Pourquoi il est temps de revoir le modèle économique    Chokri Rezgui : la moisson de blé sera meilleure que celle de l'année dernière !    Tunisie-Italie : Quelque 12 mille diplômés seront recrutés par les entreprises italiennes sur 3 ans    Protection des personnes âgées : Un nouveau centre voit le jour    Lutte contre le vol de voitures : Conseils utiles    Santé : lancement du portail Evax pour le suivi des calendriers de vaccination    CTN : 300 billets gratuits pour les Tunisiens défavorisés à l'étranger    Hajj 2024 : Le dernier groupe de pèlerins s'envole aujourd'hui    REMERCIEMENTS ET FARK : Mohamed El Hedi BEN REDJEB    CONDOLEANCES : Fethi ABDENNADHER    Mustafa Halkawt, réalisateur de «Hiding Saddam», à La Presse : «Je dois être honnête vis-à-vis de l'Histoire»    L'équipe de Tunisie pas très convaincante devant la Namibie : Victime des calculs des uns et des autres !    Sélection – Montassar Louhichi violemment critiqué : Un acharnement gratuit !    Fonds saoudien Red Sea Fund 2024 : Opportunité pour les projets audiovisuels du monde arabe et d'Afrique    Eliminatoires mondial 2026 – La Tunisie accrochée par la Namibie : Sans couleur et sans saveur !    Ons Jabeur vs Camila Osorio : A quelle heure et sur quelle chaîne suivre le match ?    Démarrage des travaux de la 7ème édition de la conférence internationale FITA2024    Rwanda: Le contingent tunisien face aux premiers massacres (1993)    Fatma Mseddi : la relation entre le gouvernement et l'ARP est tendue    Radio France: Un humoriste licencié à cause de ses propos sur Netanyahou    Rencontre Nabil Ammar-UE : Coopération politique et droits des Tunisiens à l'étranger au cœur des discussions    ONAGRI : Le secteur avicole tunisien en pleine expansion en 2024    Météo : Températures atteignant 46° au sud    Ahmed Soula : le jour de l'Aïd on consomme près de 220 litres d'eau par citoyen    Salwa Abbasi : la fraude au bac a touché tous les gouvernorats et des enseignants sont impliqués !    Parités de pouvoir d'achat: Classement des plus grandes économies d'Afrique    Adoption de la résolution américaine du Conseil de Sécurité pour un plan de cessez-le-feu à Gaza    Gouvernement, Ghannouchi, Moussi… Les 5 infos de la journée    Elections européennes 2024 : l'ascension de l'extrême droite et les inquiétudes de la communauté tunisienne en Europe    Hajj 2024 : Seuls les détenteurs de la carte Nusuk seront autorisés à entrer dans les lieux saints    3 supporters condamnés pour insultes contre Vinicius Junior    Nette baisse en Europe après les élections européennes    Le Mondial des clubs se jouera sans le Real Madrid    Les jeudis du cinéma : des ateliers de réflexion lancés par le Groupement Professionnel d'Industrie Cinématographique – Conect    Le festival 7Sois 7Luas de retour en Tunisie avec 3 soirées à Testour et à la Marsa    La Presse lance à partir de vendredi prochain une première série de sa bibliothèque : Le bonheur est dans le livre    Rencontre avec le photojournaliste palestinien Shady Alassar : La photographie comme acte de résistance    Qu'il recoit: Hassan Massoudy, le calligraphe fraternel    Elections européennes 2024 : Macron annonce la dissolution de l'Assemblée nationale    Qui sont les leaders Mondiaux et Arabes en élevage et commerce de bétail ?    Match Tunisie vs Namibie : lien streaming pour regarder les qualifications pour le mondial 2026    MAGHREBIA PARTENAIRE OFFICIEL DU FESTIVAL INTERNATIONAL DE DOUGGA    En marge du Festival Hammamet 2024, le concours Les écrans de Hammamet lancé    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Portrait d'un cacique
Courrier des lecteurs

Le «caciquisme» est un phénomène inhérent aux régimes totalitaires qui veulent exhiber une façade démocratique.
Dans cette farce, la figure du cacique est un élément-clé. C'est une personne nommée à un poste administratif, et dont l'unique rôle est de maintenir et de veiller à la sauvegarde des régimes voyous, quels que soient les moyens utilisés, (il a carte blanche) à condition, bien sûr, de sauver les apparences et de ne pas laisser de traces écrites. La bonne marche de l'institution, à la tête de laquelle il se trouve, est extrêmement secondaire, voire inexistante ; de toute façon, il n'en a généralement pas les compétences. C'est une sorte de chien de garde assoiffé d'ascensions sociales et de richesses, à qui l'on n'arrête pas de brandir la carotte qui le fait se plier chaque fois plus bas, jusqu'à ramper, et au-delà... La langue pendante, il est prêt à lécher les bottes les plus crottées, et à avaler toutes les m... pourvu qu'il réussisse ses objectifs.
Il serait intéressant de définir le profil psychologique de cette sorte d'individu, si on peut le nommer ainsi.
C'est généralement une personne très profondément complexée. Des complexes profonds qu'il refoule le plus loin possible dans son inconscient. Les origines de ces complexes sont multiples et variées : nullité, pauvreté, laideur, petite taille... toutes sortes d'éléments pour lesquels il aura été raillé depuis l'enfance et qu'il n'a jamais pu combattre et assumer (quand on les soigne à temps, on en sort grandi). Ces blessures béantes le déshumanisent et le remplissent de rage intérieure, de hargne, et de ressentiments qui font qu'il donne une légitimité à toutes ses exactions envers les autres. Il vend son âme au diable. C'est un FAUST.
Etant si PETIT, il a besoin de se montrer GRAND, et pour ce faire, ces postes de caciques sont taillés à sa mesure. Ils lui offrent la possibilité d'assouvir ses vengeances et de soumettre par la force et la terreur, au sein d'un pouvoir illimité dont l'abus est impuni. Cette ivresse mégalomane mène inexorablement vers un aveuglement total et absolu, mais le pire est qu'elle le déconnecte totalement de la réalité et le fait vivre dans un fantasme permanent.
C'est peut-être cela la vraie misère humaine.
C'est ainsi qu'on a vu, par exemple, de simples directeurs d'institutions universitaires mettre dans un placard, bien verrouillé, et envoyer aux oubliettes leurs véritables responsabilités pour s'adonner à l'exercice thérapeutique d'une illusion d'équilibre. On en a vu, dans leur folie, se transformer en une parodie de « Haroun El Rachid », avec leurs enseignants, favoris et protégés, pour lesquels les passages de grade, les années sabbatiques et autres privilèges... n'étaient qu'une simple formalité de connivence, et ce, au détriment même de l'intérêt de l'institution dont ils avaient la charge et, surtout, de la crédibilité du pays. Tandis que les résistants, même si, et surtout s'ils sont de taille, de par leurs compétences et honnêteté, à tenir tête et à dénoncer ces dérapages, étaient muselés et se voyaient reniés tout type de droit; et s'il n'y avait pas de lois écrites pour leur barrer la route, peu importe, puisque ces caciques avaient le pouvoir d'en inventer autant que nécessaire, de mentir et de tricher à volonté.
Pauvre université, dans quel sac à crabes t'a-t-on fait tomber? Relève-toi! Tes vrais chercheurs sont encore là.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.