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Droit de réponse
Publié dans La Presse de Tunisie le 15 - 09 - 2011

Suite à la publication de l'enquête, «Incidents à Hergla : Des Salafistes s'érigent en justiciers…» (parue le 12/09/2011 sur les colonnes de notre journal), nous avons reçu une missive intitulée « Ali Maâtouk : un criminel professionnel et évadé de la prison le 14 janvier » et signée par 7 habitants de Hergla (M. Taher Bessaâd, M. Chekib Mrad, M. Abdelaziz Mrad, M. Lotfi Ben Saïd, M. Mohamed Ben Hsan, M. Hosni Ben Amor et M. Makram Lamine).
Dans cette lettre qui nous est parvenue par fax, les signataires ont étalé leur version des faits et des événements. Ainsi, les 7 habitants de Hergla ont commencé par brosser la biographie criminelle du dénommé « Ali Maâtouk », le forcené arrêté jeudi dernier (le 08/09/2011). Ensuite, toujours selon eux : «Le samedi 3 septembre, vers 21h00, devant un café, Ali Maâtouk a insulté un groupe de citoyens dont quelques barbus par des propos blasphématoires et il les a même menacés. Et malgré cela, les présents n'ont pas réagi à cette agression verbale. Le dimanche 4 septembre, vers 19h00, Ali Maâtouk, escorté par son frère Mohamed et son beau-frère Atef, à l'aide d'armes blanches (sabre et hachette) et un fusil de chasse, ont attaqué 4 garçons. Heureusement que les « Shebab » (ces 4 jeunes) ont pu contrer cette agression qui a poussé les criminels à s'enfuir. Par solidarité, les habitants de Hergla se sont joints aux « Shebab » pour encercler le domicile des Maâtouk. Un autre groupe composé de 2000 habitants a organisé une marche pour demander aux autorités d'arrêter ces malfrats. Mais à l'arrivée de la police, Ali et ses complices ont fini par quitter les lieux. La nuit du mardi 6 septembre, vers minuit, Ali, accompagné de son frère avec l'aide d'un fusil de chasse a tiré sur un groupe de jeunes en blessant 2 individus dont l'un deux présentait des blessures graves… Vers 2h00 du matin, le domicile d'Ali Maâtouk a été incendié et la police n'est arrivée sur place qu'après 4 heures c'est-à-dire vers 4h00 du matin (comme cela était mentionné dans la lettre que nous avons reçue et la rédaction a voulu rester fidèle aux chiffres mentionnés dans le fax même s'il s'agit d'une incohérente chronologie-Ndlr). Le mardi matin, les habitants de la ville ont observé une grève générale en fermant les routes de Hergla en signe de protestation contre le manque d'engagement des autorités policières. Le mercredi, les autorités policières ont fini par satisfaire les demandes des manifestants en mettant en place une unité de patrouille régulière. Le jeudi, Ali le criminel a été arrêté et tous les habitants de Hergla se sont réjouis de l'annonce de cette nouvelle…»
NDLR
Décidément, entre les témoins oculaires qu'a cités La Presse sous le couvert de l'anonymat et ces 7 citoyens signataires de ce droit de réponse, la réputation sulfureuse du dénommé Ali Maâtouk en tant que délinquant dangereux et évadé de la prison est un point que partage tout le monde du côté de Hergla avec un air plus subjectif dans le portrait dressé par les signataires de cette missive qui nous est parvenue. La Presse, comme tout organe de presse qui se respecte, ne peut que condamner de tels actes barbares et violents. Mais en relisant la lettre qui nous a été faxée par ces 7 citoyens, on remarque que ces derniers nous ont donné une chronologie bien détaillée des actes d'Ali Maâtouk, preuve qu'ils étaient des témoins oculaires de ces événements. Mais quand on arrive au chapitre des incendies criminels de l'appartement d'Ali et de la maison de Chokri Abbas, l'oncle du forcené, les détails s'évaporent brusquement et tout se résume en une seule phrase : «Vers 2h00 du matin, le domicile d'Ali Maâtouk a été incendié et la police n'est arrivée sur place qu'après 4 heures c'est-à-dire vers 4h00 du matin». Sans parler de l'incohérence dans les heures citées dans la lettre qui nous rappelle comme par hasard la célèbre pièce de théâtre d'Adel Imam « Chahed machafchi Haga » (Un témoin qui n'a rien vu). Pis encore, en aucun cas, nos 7 signataires n'ont condamné ces incendies criminels et exprimé de la compassion envers la famille de Chokri (ses trois filles et sa femme) et les sœurs d'Ali dont le seul tort n'est autre que le lien du sang avec ce criminel … Un acte criminel qui passe, chez certains, sous le sceau du silence et qui nous rappelle étrangement l'Omerta des Italiens (la loi du silence) face aux crimes de la Mafia, quoi que…


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