Nombreux, les supporters béjaois n'ont cessé d'encourager leur équipe tout au long du match, entonnant des chants à la gloire des Cigognes et entrant même en transe à l'ouverture du score par Derbali. De l'autre côté, les fans stadistes ont reçu, comme un coup de massue, le but de l'OB. De retour des vestiaires, les supporters bardolais ont beau donner de la voix et soutenir leurs préférés, leur apport n'a pas été payant sur le terrain. Arbitrage hésitant de Mohamed Meddeb et manque de synchronisation avec ses deux juges, Mondher Latrach et Mohsen Ben Salem. On souligne plusieurs hors jeux inexistants sifflés contre le ST et un jeu quelque peu dur toléré. C'est la quatrième fois que l'OB accède en finale de la Coupe de Tunisie. Après 1993, 1995 et 1998, les Cigognes renouent avec l'apothéose de Dame Coupe, douze ans plus tard. Vainqueur de six éditions de la Coupe de Tunisie et finaliste à quatre reprises, le ST n'a pu rééditer l'épopée de 2003. L'entraîneur-adjoint de l'OB, Hédi Mokrani (capitaine de l'équipe béjaoise victorieuse en 1993), s'apprête à vivre une toute autre sensation, en tant que technicien cette fois-ci, avec l'espoir de brandir de nouveau le trophée de la coupe. Vivier de jeunes talents en herbe et grand pourvoyeur des clubs de l'élite, le Stade Tunisien a formé un grand nombre de souliers d'or (sorte de ballon d'or tunisien) à l'instar de Ahmed Mghribi, Mohsen Jendoubi, Mondher Jaballah, Jamel Limam et Abdelhamid Hergal. Présence remarquée (dans les tribunes) du technicien sfaxien, Luca Petrovic, venu jauger les dispositions de son futur adversaire en finale de la Coupe de Tunisie.