• Eviter les toxi-infections alimentaires, en mobilisant dans chaque unité de production des spécialistes dans le domaine de la nutrition pour éviter tout risque qui pourrait menacer la santé des consommateurs. Les grandes surfaces et les petits points de vente proposent régulièrement des offres alléchantes qui incitent les consommateurs à acheter et à « essayer » certaines marques. Compte tenu du changement du mode de consommation dans plusieurs familles, les plats prêts à la consommation sont également achetés. Au fil des ans, le goût de certains produits a connu, cependant, un changement pas toujours dans le bon sens. Sous l'effet de certaines matières, certains produits de consommation n'ont plus ce goût succulent qui fait plaisir aux consommateurs et leur apporte la vitalité souhaitée grâce aux valeurs nutritives. Pourtant, la publicité met toujours en exergue certaines qualités qui ne sont pas toujours présentes, et ce, pour inciter les consommateurs à acheter. Les industriels dans le secteur de l'agroalimentaire – ou une grande partie d'entre eux – ont certes amélioré la qualité de leurs produits sur la base des normes en vigueur et ont soigné l'emballage en publiant les données intéressant les consommateurs avec un numéro vert à consulter pour toute question, mais le goût n'est pas toujours au rendez-vous! Un bon choix des matières premières Sans faire le procès des industriels de la filière agroalimentaire, ni généraliser les cas – car il existe de nombreuses entreprises qui respectent les consommateurs –, il est important de savoir que les matières premières – divisées en catégories – ont un impact direct sur le produit. Ces matières sont importées de l'étranger ou produites localement et leur prix ne cesse d'évoluer. Les équipements utilisés et les recettes choisies influencent également la qualité et le goût du produit final. L'essentiel est de ne pas utiliser des matières premières périmées et de mauvaise qualité sous prétexte de comprimer le coût de production. D'où l'importance de la traçabilité qui n'est malheureusement pas appliquée, aujourd'hui, à tous les produits. Celle-ci permet au moins de connaître la provenance de toutes les matières entrant dans le cadre de la préparation du produit. Les consommateurs sont ainsi informés de tous les détails en vue de prendre la décision qu'ils jugent adéquate. Certaines personnes sont, par exemple, sensibles à certaines matières et leur consommation peut leur porter des désagréments comme, à titre d'exemple, les œufs, le fromage... Il faut informer donc les consommateurs de l'existence éventuelle de ces produits ou des produits génétiquement modifiés. Pour éviter ce genre de problèmes, il est nécessaire de renforcer la prévention par un bon choix des matières premières, une mise à niveau des équipements et, par la suite, par une information détaillée au profit des consommateurs. Il faut également éviter les toxi-infections alimentaires en mobilisant dans chaque unité de production des spécialistes dans le domaine de la nutrition pour éviter tout risque qui pourrait menacer la santé des consommateurs. Plusieurs intervenants sont concernés par cette prévention sanitaire à commencer par l'Etat – qui doit renforcer le contrôle en amont de la chaîne de production et des matières utilisées – ainsi que les professionnels, les hygiénistes, les bureaux de certification et d'accréditation. Il s'agit d'appliquer rigoureusement les normes qui peuvent être adaptées aux nouvelles exigences. Même les consommateurs sont impliqués grâce à leurs remarques sur la qualité du produit et éventuellement ses lacunes. La maîtrise de l'hygiène et de la sécurité des produits agroalimentaires repose essentiellement sur des normes bien définies à respecter par les fabricants. Ces normes tiennent compte de plusieurs essais effectués de façon objective et indépendante. Le seul souci étant la santé et le bien-être des consommateurs. Les entreprises dans le domaine de l'agroalimentaire ainsi que les professionnels de la restauration collective ont donc intérêt à intégrer la certification pour garantir des produits de qualité pour le bien des consommateurs dont certains font confiance à des marques bien déterminées qu'ils ne sont pas prêts à abandonner vu la confiance qui s'est instaurée au fil des ans. Et cette confiance dépend dans une large mesure de la qualité du produit. La prévention des toxi-infections alimentaires se base donc sur les analyses fiables des laboratoires spécialisés. On compte aussi des organismes d'accréditation qui évaluent la conformité des produits et attestent de la compétence des laboratoires selon la norme ISO 17025. L'accréditation permet une reconnaissance aux organismes de certification des personnes sur la base de HACCP et selon l'ISO 17024 afin de permettre aux entreprises intéressées de bénéficier de l'assistance nécessaire, en vue d'introduire les normes nécessaires y compris le HACCP. Mieux encore, les bureaux de certification des systèmes de management de la qualité et de la sécurité des aliments accrédités selon la norme ISO 17021 peuvent mettre à la disposition des intéressés des auditeurs qualifiés en vue de faire des examens méthodiques et indépendants des systèmes mis en place par les entreprises avant de recommander la certification. La normalisation, l'accréditation et la certification doivent être intégrées volontairement par les professionnels dans le domaine de l'agroalimentaire et les responsables de la restauration collective pour gagner la confiance des consommateurs et mettre à leur disposition des produits sains et de qualité, quitte à effectuer des changements radicaux dans la chaîne de production.