Après Ogbona, c'est Boukhari qui refuse de rejoindre le club En pleine préparation, l'USM a disputé mardi dernier son premier test sous la houlette du Franco-Serbe Dragan contre l'équipe nationale olympique de Tunisie, soldé par une victoire des «Bleus» (3-1). Boukarraâ, Jdeïd et Hannachi ont marqué pour l'USM, alors que F. Sassi a réduit l'écart pour les olympiques sur penalty. Ce match, qui a permis à Dragan de voir à l'œuvre ses nouvelles recrues, a enregistré l'absence du Nigérien Ogbona et du Ghanéen Boukhari qui sont encore en vacances. Renseignements pris, Ogbona refuse toujours de rejoindre le groupe et demande en contrepartie 40.000 dinars comme condition de retour. Toutefois, le comité n'a pas jeté l'éponge et poursuit encore ses tentatives dans l'espoir de le convaincre de respecter son bail. A noter que Ogbona dispose dans son contrat d'une clause libératoire de 150.000 dollars pour un éventuel transfert à un autre club. Dans ce cas, le Nigérien n'a pas le choix et devrait aussitôt rejoindre son club, sinon, le comité serait contraint de faire appel aux instances de la Fifa. Dans l'attente d'une fin heureuse de l'affaire Ogbona, un autre problème surgit, celui du Ghanéen S. Boukhari qui tarde toujours à rejoindre Monastir. On parle dans les coulisses du club d'une offre d'un club turc, ce qui explique entre autre son retard. Dans une situation pareille, l'USM se trouve dans un dilemme, puisque ses deux étrangers qui figurent dans la liste des 26 n'ont pas donné signe de vie. Faciliter la tâche des correspondants… Et même si le comité est dans l'obligation de résilier leur contrat, il est trop tard de les remplacer. De même, l'entraîneur Dragan ne peut pas compter sur eux, puisqu'ils n'ont pas pris part à la préparation. En vue de faciliter la tâche des correspondants régionaux pour accéder à la source d'information, le comité a tenu mardi après-midi un point de presse au cours duquel M. Harzallah, vice-président du club, a insisté sur le fait que ces rencontres seront dorénavant périodiques et plus organisées pour mettre les journalistes au courant de tout ce qui se passe dans l'association. Une manière, précise-t-il, de faciliter la tâche des correspondants, appelés à accéder à l'information directement, à partir des responsables du club, qui seront disponibles à tout moment. M. Yafet Ben Hmida, porte-parole de l'association, s'occupe de cette tâche pour aider les journalistes à faire leur travail dans les meilleures conditions. De leur côté, les correspondants ont demandé plus de souplesse de la part du comité, appelé à multiplier les points de presse pour mettre tout le monde au courant des nouvelles du club. Et par conséquent, d'éviter les fausses nouvelles qui nuisent à l'image de l'USM. Répondre aux questions des correspondants sera d'une grande utilité pour que ces derniers ne publient pas des informations erronées, susceptibles de provoquer des protestations de part et d'autre, et perturber la bonne marche de l'association.