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Le ras-le-bol de Darragi !
Le cas Darragi n'est pas près de se clore. Il divise dirigeants, supporters et… journalistes — Point de vue d'un collègue
Publié dans La Presse de Tunisie le 26 - 02 - 2012

Relégué au rang de réserviste, craignant de ne plus retrouver sa place à l'EST, exaspéré par l'indifférence de quelques copains et dirigeants, le joueur finit par douter et décide d'aller voir ailleurs.
Darragi a rompu avec l'Espérance. Mais pourquoi l'a-t-il fait alors que son président voulait qu'il signe une prolongation de contrat? Le joueur avait reçu le feu vert pour négocier son premier transfert à l'étranger durant le mercato hivernal, mais se serait engagé, dans le même temps, à prolonger son contrat s'il ne recevait aucune offre concrète avant le 31 janvier dernier.
Courtisé par Braga et Kuban (Russie), le demi offensif «sang et or» s'est engagé avec Sion. Contraint à revoir ses ambitions à la baisse, n'étant plus un titulaire indiscutable à l'EST, le jeune milieu de terrain (24 ans), peu loquace et très discret, au point de paraître parfois effacé, a de plus en plus de mal, il est vrai, à garder le statut de leader d'une Espérance qu'il porta à bras le corps. Il perd une grosse partie de ses moyens sous le règne de Maâloul. Il est mis sur le banc des remplaçants, notamment dans les matches de Ligue des champions disputés à l'extérieur. Motif : renforcer le travail défensif et de récupération. Un nouveau statut qui fera jaser et en étonnera plus d'un. Mais les résultats donnaient raison au technicien. Pendant ce temps, Oussama souffrait en silence. De retour de la CAN où il resta le plus clair du temps sur le banc, il est de nouveau remplaçant pendant les deux premiers matches de l'ère Decastel. Qu'il est loin le temps où Darragi dirigeait le jeu offensif de l'EST. Bien avant que ne jaillisse une autre pépite dans le ciel du Parc «B», Youssef Msakni! Et quand, en plus, un nouveau concurrent direct vient mettre un peu plus de pression en la personne de Ihab Msakni, qui réussit un but pour sa première apparition contre le CSS, douze minutes seulement après son entrée sur le terrain, Darragi est en plein doute. D'autant que son entourage au club ne fait rien pour protéger le joueur. Insupportable pour un jeune qui commence à construire sa carrière.
Indifférence
Relégué au rang de réserviste, craignant de perdre définitivement sa place à l'EST, exaspéré par l'indifférence de quelques copains et dirigeants, se sentant seul, il avait raison de vouloir changer d'air. Il ne pouvait se résigner à une sorte de fatalité. Il a donc pris la décision très rapidement d'aller tenter sa chance ailleurs. Cette fois, il ne veut plus rater cette opportunité que lui offre le club suisse avec la bagatelle de 3 milliards pour quatre ans. Le motif financier a sans doute incité le joueur à saisir l'occasion. C'est légitime. Il va passer de 5.000 dinars à 25.000 euros par mois. Pour lui, partir était la meilleure solution dans tous les cas de figure. C'est son choix et il l'assume, le reste n'est que gesticulations.
Peu importe son choix pour le FC Sion. Le club suisse est aujourd'hui reléguable. Il compte 4 points et ne voit pas comment il pourrait dépasser Lausanne Sports qui le précède au classement de ...16 longueurs! A moins d'un miracle, Oussama Darragi évoluera la prochaine saison en Division 2! Toutefois, je préfère personnellement la Ligue 2 suisse avec ses infrastructures confortables et sécurisées, ses terrains de qualité, le travail sérieux, la discipline des joueurs et des spectateurs, sans oublier un calendrier équilibré....qu'un championnat tunisien momifié et des clubs sans stratégie. C'est vrai, le foot suisse n'est pas la Liga ou la Série A, mais on peut juste rappeler que la Suisse a été sacrée championne du monde des -17 en 2010 et a été vice-championne d'Europe des moins 21 en 2011.
La leçon
Darragi a du talent et il va plonger dans une nouvelle ambiance de travail, avec là- bas le sens du sérieux et le sens de l'effort partagé par tout le monde. On peut lui faire confiance, mais c'est injuste de le traiter de Judas, comme le font certains chauvins. Darragi a respecté son contrat et si Meddeb voulait monnayer le départ de son protégé, il devait s'y prendre bien avant l'expiration du contrat. Au lieu de laisser traîner l'affaire, il fallait négocier avec le joueur depuis la saison dernière et non attendre le dernier moment, croyant pouvoir le retenir malgré lui, comme les fois précédentes.
Après tout, le joueur n'a pas signé à vie. Le plus curieux, c'est que le club ne savait pas s'il le gardait ou non. Déjà, il était sur le banc en début de saison. Et puis, l'EST a engagé Iheb Msakni, comme si Darragi devenait de « trop » ! Les dirigeants l'ont laissé finir son contrat et là ils se sont fait piéger, comme des amateurs. Ils continuent pourtant à se réfugier dans un silence retentissant alors qu'ils devraient donner des explications, au lieu de faire diversion en actionnant des supporters. C'est clair, l'équipe dirigeante a mal géré cette affaire. Elle persiste et signe en l'empêchant de s'entraîner avec le groupe!!!
Morale de l'histoire : c'est une leçon pour toutes les équipes tunisiennes qui retiennent leurs joueurs malgré eux, dans l'attente d'un pont d'or. En fait, nos clubs ne sont pas réactifs. Ils ne sont pas érigés en structures techniques pouvant anticiper les événements, surtout en ce qui concerne des priorités, comme les contrats des joueurs. Ils sont trop gourmands quand il s'agit de négocier des transferts vers des clubs étrangers, comme s'ils avaient un calibre européen. Moins exigeants, ils auront plus de joueurs expatriés et davantage de bénéfices.


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