Le ministre de la Justice, Noureddine B'hiri, a reçu, hier, au siège du département la vice-présidente du Haut commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme (Hcdh) Kyang Whakang. Selon un communiqué du ministère de la Justice, «la rencontre a permis d'examiner le soutien que peut apporter le Hcdh à la Tunisie en matière de réforme du système judiciaire et pénitentiaire». Il s'agit, également, d'étudier «les perspectives de la coopération entre la Tunisie et le Hcdh en matière de formation des juristes dans le domaine des droits de l'Homme». Elle a aussi permis d'examiner les projets de loi relatifs aux droits de l'Homme, notamment après la ratification par la Tunisie de plusieurs conventions internationales dans ce domaine. Par ailleurs, les deux parties ont passé en revue les perspectives de la coopération en matière de réforme du système pénitentiaire, s'agissant notamment de la mise en place d'un dispositif législatif à ce sujet en conformité avec les conventions internationales et de la mise à niveau des unités pénitentiaires afin de garantir une meilleure réintégration des prisonniers dans la société. A cette occasion, le ministre de la Justice a souligné «l'importance de l'instauration d'un climat favorable pour améliorer les conditions morales et matérielles des magistrats et mettre en place un système pénitentiaire conformément aux normes internationales». De son côté, la vice-présidente du Hcdh a mis l'accent sur «la disposition du Haut commissariat à apporter toute l'assistance nécessaire à la Tunisie dans ce domaine et à multiplier les opportunités d'échange d'expertises et d'expériences en matière des droits de l'Homme et de gestion des établissements pénitentiaires et de rééducation». La rencontre s'est déroulée en présence du chef de la section Proche-Orient et de l'Afrique du Nord du Hcdh, Frej Fenniche, du chargé d'affaires au bureau du Hcdh à Tunis, Mazen Chakoura, et du responsable des droits de l'Homme au Hcdh, Akram Khalifa.