L'Etoile s'est réveillée au bon moment. Rassurant avant le play-off. L'Etoile renaît de ses cendres. C'est fou ce que l'équipe a changé en un laps de temps. Méconnaissable en championnat, elle s'est totalement métamorphosée en coupe d'Afrique. Elle a prouvé qu'elle sait s'aligner au niveau des grandes équipes d'Afrique, comme Ezzamalek par exemple. En dépit des difficultés financières et administratives, l'Etoile est arrivée à bon port. Sami Saïdi a su galvaniser ses troupes dans cette compétition africaine. C'est de bon augure avant le démarrage du play-off samedi prochain. La course au titre s'annonce palpitante. Revenons maintenant à la finale de la Coupe d'Afrique. Cela fait deux saisons que l'Etoile essaie de faire chuter Ezzamalek. Après deux tentatives, la troisième fut la bonne. Les Etoilés ont dû s'appliquer à merveille et étaler tout leur savoir-faire pour venir à bout de cette machine infernale qu'est Ezzamalak. Défense et concentration Le sort d'un match découle généralement d'une bonne prestation en défense et d'une excellente concentration. L'Etoile a obéi à ces deux critères. Encaisser 10 buts en 36 minutes de jeu face à Ezzamalek est certainement un exploit. L'Etoile était présente sur le plan défensif grâce à son portier Majed Hamza, époustouflant. Mais d'autres joueurs ont facilité la tâche du portier de l'ESS, à l'instar de Mosbah Sanaï et surtout Alexandre Kacharine (Sacha). Prêté pour une dizaine de jours, l'ex-joueur de l'Etoile a rendu d'éminents services à son ancienne équipe. Il s'est dressé devant les joueurs d'Ezzamalek, telle la muraille de Chine. Autre point décisif dans la victoire, la concentration du groupe. Nous avons rarement vu les Etoilés appliqués de la sorte. La première moitié du match a été impeccablement disputée. Certes, il y a eu une petite période de passage à vide, mais l'équipe s'est vite repêchée. Elle a réussi à le faire grâce à la richesse de son effectif et au coaching de son entraîneur. Sami Saïdi dispose pratiquement de deux joueurs par poste actuellement. L'entraîneur de l'ESS a su utiliser ses joueurs au bon moment pour redonner du souffle à son équipe. Sobhi Saïed, qui a littéralement explosé lors de ce match, et Abdelhak Ben Salah se sont merveilleusement bien relayés. Aymen Toumi et Mosbah Sanaï ont redonné des ailes à l'Etoile quand Ezzamalek est revenu à trois points d'écart. Rien à redire. L'ESS était dans ses plus beaux atours, motivée à souhait, et décidée à mettre un terme au cycle d'Ezzamalek. Promesse tenue avec à la clé une participation au Golden Globe en 2013 au Qatar (la coupe du monde des clubs). Encore une fois, l'Etoile écrit l'histoire.