Khaled Ben Sassi a toujours la confiance de ses employeurs. Quelques renforts au comité directeur, trois joueurs sanctionnés, est-ce suffisant pour refaire surface? Le Stade est à la 12e place au classement (21 points), chose qui ne peut pas passer inaperçue au Bardo. Le climat, déjà tendu autour du club, s'est encore électrisé avec des incidents de violence au parc du club tunisois. Cible de ces violences: les dirigeants actuels du ST et l'ensemble de l'équipe qui fonce vers le bas du tableau. Une situation grave que les dirigeants stadistes ne nient pas mais qui rejettent cette forme violente et même indécente de contestation. Aujourd'hui, le ST est en pleine tourmente : les résultats ne suivent pas, même avec un 3e entraîneur depuis le début de la saison. Khaled Ben Sassi n'a pas fui ses responsabilités. Il avoue que les résultats ne sont pas fameux malgré la qualité des joueurs et les progrès réalisés. Il a demandé après la défaite face au CA d'être remercié. Ça n'a pas été accepté par le comité directeur du ST qui reste ferme sur sa position : ce sont les joueurs —et non Ben Sassi— qui assument la série de mauvais résultats. On leur reproche leur démotivation et leur faible attachement aux couleurs du club. Ça ne concerne pas tous les joueurs mais une partie d'entre eux. Les consignes de Khaled Ben Sassi ne sont pas appliquées par les joueurs qui touchent, cependant, des revenus conséquents. Jusqu'à quand les dirigeants stadistes soutiendront leur entraîneur? Pour le moment, entière confiance à Ben Sassi qui sait bien qu'il n'a plus droit à l'erreur. Comité directeur : renforts! Le comité de Kamel Senoussi, pris à partie par des supporters, vient de faire appel à quelques dirigeants. L'objectif est d'élargir la commission football. Raouf Guiga et Mohamed Khemiri, entre autres, ont rejoint l'équipe dirigeante pour rapprocher les joueurs du staff et pour un second souffle. Ce n'est pas tout, trois joueurs ont été retrogradés chez les espoirs. Amir Akrout, Hamdi Mabrouk et Marouène Tej, pointés du doigt, paient cash ce «laisser-aller» qu'on reproche aux joueurs. C'est Tej qui retient le plus l'attention avec ces sanctions: joueur au potentiel reconnu au tempérament spécial, il n'a pas montré grand-chose d'après ses dirigeants. Tout ça va-t-il mettre fin au mauvais cycle stadiste? Peut-être que l'issue des réserves faites contre le CA pourrait donner un nouveau départ au Stade. Les Stadistes tiennent beaucoup à ces trois points, qu'en pense la Ligue de football?