• Samir Sellimi — déjà — écarté ? • Qui était derrière Lemerre ? Le Club Africain a un nouvel entraîneur. Avec la coupe de la CAF, le retour à la compétition et la préparation de la nouvelle saison, il aura du pain sur la planche Combien de temps ça prend de choisir un entraîneur ? On vous répondra sans hésiter : cela dépend des clubs et du pays. Le club ? Il y en a ceux qui sont prévenants et qui disposent d'une structure humaine et technique solide et durable ; puis ceux qui dépendent des humeurs et de la personnalité du président et de la cour qui l'entoure. Ceux qui sont prévenants ont une politique technique et financière claire et prennent le soin d'établir une liste d'entraîneurs ayant le profil du club et susceptibles d'y débarquer aussitôt que la situation l'exige. Les autres ? C'est au petit bonheur la chance : on commence par tous ceux qui ont défilé dans le pays et dans les autres clubs (souvent congédiés) pour terminer avec ceux proposés par des agents, ou des pseudo-agents, qui ont pour unique souci de s'en mettre plein les poches. Franchement, ce qui nous étonne et nous choque le plus en Tunisie, c'est l'absence totale de connaissances techniques et d'imagination de la part de nos dirigeants. Avec tout ce qui existe comme cadres techniques, tant au pays qu'à l'étranger, on retrouve toujours les mêmes têtes, et ce, quels que soit leur parcours, leurs résultats et leur âge. Les dessous de l'affaire Lemerre Prenez le cas du Club Africain : cela fait un bon bout de temps que Slim Riahi était annoncé et le problème de l'entraîneur devait être résolu depuis quelque temps déjà. Et si cela a traîné, c'est justement parce que le Club Africain ne dispose pas de cette structure humaine et technique dont nous parlions. Elle se met petit à petit en place mais il faudrait lui accorder temps et pouvoir. Tenez, on a beaucoup parlé de Roger Lemerre ces derniers temps. Au départ, nous avions même cru à un gag. Mais non, l'ex-sélectionneur «pestiféré» de l'Equipe de France et de l'Equipe de Tunisie est, selon des informations sûres, entré dans la danse par l'intermédiaire d'un entraîneur d'un grand club tunisien qui a voulu le «placer» au Club Africain par l'intermédiaire d'un agent tunisien ami à lui, nos informations vont encore plus loin : ce même entraîneur a voulu flanquer Roger Lemerre d'adjoints proches de lui, dont l'un est consultant dans une émission sportive à la télé. Incroyable? Nous vous le concédons, mais parfaitement vrai! Du travail, tout de suite! Heureusement pour le Club Africain, il y a eu plein de gens qui se sont opposés au choix de Roger Lemerre mais tout en maintenant l'option d'un entraîneur français. Tard la nuit avant-hier, on a fait signer Bernard Casoni, ex-joueur de Marseille entre autres, et qui a eu un bref passage à l'Etoile en 2001-2002. Pourquoi ce choix ? Selon quels critères et pour quels objectifs ? On ne tardera pas à le savoir, peur peu que les dirigeants du Club Africain daignent nous le faire savoir dans une prochaine conférence de presse. Entre-temps, nous croyons également savoir que Samir Sellimi ne travaillera pas en définitive au Club Africain, ses dernières déclarations où il affirmait être le numéro 2 du club n'ayant guère été appréciées. Ce qu'on sait par contre c'est que Belhassen Malouche commence à s'installer et que sa tâche ne sera guère aisée. Elle sera aussi énorme que compliquée dans un club où tout est à reconstruire. Cela passe par des choix techniques ciblés et objectifs, et surtout, par une stratégie claire de communication afin de barrer la route aux profiteurs et intervenants de tous bords qui ont fait tant de tort au club mais aussi pour rassurer les supporters qui ne savent plus où donner de la tête. Quant à nous journalistes, nous jugerons sur pièce...