Les prévisions tablent sur une augmentation du PNB de 4,5% en 2013 contre 3,5% en 2012 Cette évolution contribuera à l'augmentation du revenu individuel, passant de 6.539 dinars en 2012 à 7.160 dinars en 2013 Le nouveau schéma de développement sera fondé sur l'impulsion de l'investissement qui atteindra 10,8% avec un volume avoisinant 17.704MD, soit 23% du PNB Le gouvernement provisoire s'est assigné comme objectifs de garantir la relance économique, l'accélération du rythme de développement, la modernisation de la structure économique à travers le renforcement de la participation des activités à haute valeur ajoutée, outre l'intégration dans la sphère économique mondiale, la promotion de l'employabilité et du progrès social. Le nouveau schéma de développement 2013 repose sur la mise en œuvre d'une nouvelle approche du développement régional et la conception de politiques adéquates favorisant l'exploitation rationnelle des potentialités humaines et naturelles de chaque région. Il s'agit également d'atteindre un taux de croissance de l'ordre de 4,5% et un taux d'exportation d'environ 46% du PNB. Les prévisions tablent, par ailleurs, sur une augmentation du PNB de 4,5% en 2013 contre 3,5% en 2012. Cette évolution contribuera à l'augmentation du revenu individuel, passant de 6.539 dinars en 2012 à 7.160 dinars en 2013. Dans le même ordre d'idées, le nouveau schéma de développement sera fondé sur l'impulsion de l'investissement qui atteindra 10,8% avec un volume avoisinant 17.704MD, soit 23% du PNB. Ces prévisions s'articulent autour de l'accélération du rythme de réalisation des projets publics visant le développement régional et la réduction des disparités entre les régions, la multiplication des réformes dans le but d'améliorer le climat des affaires et d'impulser l'investissement privé interne et externe. Ces investissements seront répartis comme suit : - Evolution des investissements dans le secteur de l'agriculture et de la pêche de 5,6%, moyennant 1.370MD contre 1.297MD en 2012. - Evolution des investissements dans le secteur des industries manufacturières de 13,5%, soit 2.290MD -Evolution des investissements dans le secteur des services de 11,4% Conformément aux exigences de l'étape à venir, et selon les taux de croissance prévus en 2013, aux nouveaux mécanismes, programmes de la politique active de l'emploi et mesures exceptionnelles, les créations d'emplois atteindront 90 mille postes d'emplois. Quant aux échanges extérieurs, les estimations montrent une nette amélioration dans le rendement de l'économie dans la zone Euro et une baisse des pressions sur les prix des produits de base sur le marché international. Les prévisions dans le secteur des exportations seront basées sur l'amélioration de la demande en direction de la Tunisie, notamment celle provenant des pays de l'UE, et l'évolution des prix des produits exportés. Autre indicateur positif, les recettes touristiques atteindront 3.612MD contre 3.073 en 2012, soit une évolution de 17,5%. Concernant les importations, elles évolueront de 10,3%, touchant les produits de construction, les produits de base et les produits énergétiques. Cette évolution permettra de limiter le déficit commercial aux alentours de 11.563MD contre 10.600MD prévus en 2012, avec un taux de couverture allant jusqu'à 71,6%. Par ailleurs, l'année 2013 sera marquée par d'autres interventions non moins importantes, il s'agit de la maîtrise des prix pour que l'augmentation ne dépasse pas 4%. Création d'un fonds d'investissement stratégique... Ces objectifs, qui esquissent les grandes lignes et les perspectives du projet de développement au titre de l'année 2013, seront examinés à la lumière de l'avancement des travaux de préparation du budget de l'Etat. A l'évidence, la concrétisation de ces objectifs reste liée aux orientations et aux politiques fondamentales qui nécessitent aujourd'hui une réflexion profonde. Ces orientations seront focalisées sur la promotion de l'employabilité, du développement régional, sur la gouvernance et l'impulsion de l'investissement, la consolidation des politiques financières et sociales, la modernisation des infrastructure de base... Dans le même contexte, l'année 2013 verra la poursuite de l'exécution de la première tranche du programme de développement intégré , touchant 55 délégations prioritaires, outre les interventions du programme régional de développement, moyennant des investissements de l'ordre de 500MD, consacrés à l'amélioration des conditions de vie, la création des sources de revenus et la participation à l'autofinancement des projets de la BTS. C'est l'année décisive où les efforts seront multipliés afin d'améliorer le climat des affaires et d'investissement, l'engagement de réformes législatives et structurelles, l'attraction davantage d'IDE, l'ouverture de plusieurs secteurs à haute valeur ajoutée (télécommunications, transport, services, ...) dont les perspectives d'avenir sont prometteuses. Il s'agit, aussi, d'entamer la révision du système de financement des PME, d'engager la création d'un fonds d'investissement stratégique de cofinancement des promoteurs dans les secteurs innovants, ainsi que la mise en place d'un observatoire ou d'une banque de données sur les études stratégiques sectorielles visant à aider les banques à prendre des décisions. Concernant l'ajustement des prix, le nouveau schéma de développement tiendra compte des dimensions sociales et des moyens financiers des catégories nécessiteuses et à revenus limités, et ce, en vue de préserver le pouvoir d'achat de cette frange sociale. Pour ce qui est du développement humain, et conformément aux programmes du gouvernement pour l'année 2012, des investissements conséquents seront alloués et des ressources humaines mobilisées, pour la réalisation des projets et la concrétisation des objectifs fixés dans les domaines du développement social et humain, à savoir l'éducation, l'enseignement supérieur, la formation professionnelle, l'emploi...