Depuis quelque temps, la région de Bizerte dénonce la «pauvreté» de l'infrastructure dans le domaine de la santé publique. La récente visite du ministre concerné, M. A. Mekki, dans cette partie du Nord du pays a mis du baume au cœur des Bizertins, dans son sens le plus large, lassés des longs déplacements pour effectuer des soins. En effet, le ministre vient d'inaugurer un dispensaire à El Khetmine, classé «catégorie 2» dont le montant est évalué à 110 mille dinars. Et c'est dans une ambiance de fête à l'hôpital de Menzel Bourguiba que l'inauguration de plusieurs services eut lieu. On a appris qu'un service de médecine externe, de maladies psychiques, de pédiatrie, outre l'installation d'un scanner, le tout nécessitant la somme de 3,4 millions de dinars, ont été inaugurés. Une unité de cardiologie d'une valeur de plus d'un million de dinars ainsi que d'autres équipements modernes sont venus, à cette occasion, enrichir l'infrastructure existante. Ce «renfort» aidera, à coup sûr, au bon fonctionnement de l'hôpital riche de 412 lits et qui compte 15 services dont 4 universitaires. A Bizerte, le ministre de la Santé publique a inauguré le service de dialyse à l'ex-hôpital régional équipé de «matériel» moderne estimé à 600 mille dinars, avant de se rendre à l'hôpital régional Habib-Bougatfa pour découvrir les travaux de mise à niveau du service de cardiologie pour une somme de près de 355 mille dinars. Ce dernier service sera opérationnel à partir du mois prochain, nous dit-on. Toutes ces améliorations progressives visent à faire de cet établissement hospitalier, qui a coûté la bagatelle de 20 millions de dinars, un centre hospitalo-universitaire au vrai sens du terme, comme le souhaitent les Bizertins et les professionnels du métier depuis un moment maintenant. Le ministre a rappelé que la région de Bizerte a bénéficié de près de 9,3 millions de dinars pour la construction et l'équipement d'installations d'unités de santé. L'engagement dans cette voie du progrès est nécessaire pour satisfaire les attentes des citoyens et améliorer les rapports du staff médical et paramédical avec les patients notamment, selon M.Mekki. Un bon encadrement médical sur le plan moral est aussi un moyen de soulagement du malade !