La reprise, avant-hier à Gafsa, est placée sous le signe d'un sacré défi à relever : le maintien auquel El Gaouafel croit dur comme fer «Comme on dit, il s'agit juste d'un mercato de réparation auquel nous prenons part aujourd'hui, nuance l'entraîneur d'El Gaouafel, Ezzeddine Khemila. Il n'est pas exact d'écrire que toute une équipe s'en trouve transformée. La session hivernale d'inscription des joueurs n'inclut pas plus de quatre ou cinq nouveaux éléments que nous tâcherons d'intégrer progressivement. L'ossature est là : elle va être tout juste renforcée. Il n'y a guère besoin de chambarder un effectif qui doit néanmoins disposer de la meilleure colonne vertébrale possible», ajoute-t-il. Le successeur de Patrick Liewig, puis de Sami Radhouani, use du reste de la fameuse formule si chère à tout entraîneur qui se respecte, laquelle stipule qu'aucun joueur n'est titulaire à part entière. «Pour arracher une place fixe, il faut vraiment trimer et se donner à fond», corrobore Khemila. En d'autres termes, les nouvelles recrues ne débarquent pas en terrain conquis, loin s'en faut! Le premier de la série n'est autre que l'ancien demi défensif Mehdi Marzouki (ex-CS Hammam-Lif et Etoile du Sahel) qui a déjà signé. Le défenseur central du Club Sfaxien, Hamdi Rouid, devait l'imiter hier. A en croire le technicien des «Vert et Jaune», il a fini par choisir El Gaouafel. Ce pourrait être également le cas du gardien Slim Rebaï (ex-CSS). En revanche, annoncé régulièrement à la cité du Sud-Ouest, Mahmoud Ben Salah ne viendra probablement pas, l'arrière axial sfaxien n'ayant pas résilié son contrat avec son employeur. La mésaventure de Nafti Au rayon des départs, le demi Bassem Nafti a cru opportun de se séparer d'El Gaouafel afin de tenter une aventure à Malte. Mal lui en prit puisqu'il se retrouve sans club. La même mésaventure a failli arriver à Abderrahmane Baâboura, le gardien de but, qui a envisagé un moment d'aller voir ailleurs, mais qui fait toujours partie de l'effectif. En revanche, Sio, Marwane El Ghoul, Alaâ Zkazka et Makdouri ont définitivement rompu avec EGSG. Deux stages, six à sept tests La préparation s'articule autour de deux grands rassemblements : le premier du 13 au 20 janvier à Sousse, le second du 28 janvier au 6 février à Sousse ou à Tunis. D'ici le 11 janvier, la phase de préparation sera totalement réservée au volet physique avec une grosse charge de travail prévue à Gafsa même. «Il y a certains joueurs traînant une surcharge pondérale qui vont devoir se plier à un grand travail d'entretien et de regénération», rappelle Khemila qui prévoit six à sept matches amicaux durant la trêve. «Le Club Africain, le Club Sportif Hilalien, la Jeunesse Kairouanaise et l'Olympique de Béja sont autant de sparring-partners contre lesquels pourrait jouer El Gaouafel», relève-t-il. «Des matches de coupe» Plongé dans les bas-fonds du classement, EGSG va, dès la reprise, négocier «sept matches de coupe», à en croire le coach. «Il faudra remporter quatre matches. Cela est faisable d'autant que nous recevrons le Stade Gabésien, l'Espoir d'Hammam-Sousse et le Club Sportif d'Hammam-Lif. Il faut savoir se montrer intraitable et réaliste at home. Notre salut passe par là. Mais nous demeurons sereins. Il n'y a pas le feu à la maison», conclut Khemila.