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Des personnalités féminines témoignent
La Tunisie célèbre la Journée de la femme arabe
Publié dans La Presse de Tunisie le 02 - 02 - 2010


A l'occasion de la célébration de la Journée de la femme arabe, La Presse a recueilli à chaud les témoignages de Mme Aziza H'tira, présidente de l'Union nationale de la femme tunisienne, Mme Abir Moussi, secrétaire générale adjointe au RCD, chargée de la femme, Mme Leïla Khayat, vice-présidente de l'Utica et membre de la Chambre des Conseillers et Mme Rafika Khouini, vice-présidente de l'Organisation tunisienne des mères, qui ont, toutes, tenu à rendre un vibrant hommage à Madame Leïla Ben Ali, épouse du Chef de l'Etat, pour les efforts inlassables et considérables qu'elle ne cesse de déployer, à la tête de l'Organisation de la femme arabe, en vue de consolider les droits de la femme arabe et son intégration à part entière dans tout le processus de développement. Témoignages. Mme Aziza H'tira, présidente de l'Union nationale de la femme tunisienne «Fierté des Tunisiennes de voir la Tunisie offrir l'exemple» La célébration, hier, par la Tunisie de la Journée de la femme arabe constitue un événement qui revêt plusieurs dimensions dont il importe d'analyser les enseignements. Elle représente, d'abord, une opportunité de choix afin de faire valoir l'approche avant-gardiste mise en œuvre, sous l'impulsion du Président Ben Ali, afin de renforcer la présence de la femme sur la scène politique nationale et de faciliter son intégration dans la dynamique nationale de production et de création de richesses, en tant que partenaire à part entière, un partenaire dont les avis et les opinions sont pris en considération au plus haut niveau de l'Etat et les initiatives sont sollicitées pour leur perspicacité et leur éloquence. Ainsi, les Tunisiennes sont-elles aujourd'hui en droit d'être fières de la réussite de leur pays à être cité, par les institutions spécialisées et par les pays frères et amis, y compris ceux considérés comme des nations développées, comme un exemple à suivre et une référence digne d'être imitée. La célébration de la Journée de la femme arabe nous offre aussi l'opportunité de rendre un vibrant hommage à Mme Leïla Ben Ali, épouse du Chef de l'Etat, présidente de l'Organisation de la femme arabe et présidente de l'Association Basma pour l'emploi et l'intégration des personnes handicapées, pour son action à la tête de l'OFA qui a imprimé une nouvelle dynamique à l'effort arabe commun en matière de promotion de la condition des femmes arabes et de leur accession, par leur volonté, leur détermination et leur compétence, au statut mérité de partenaires incontournables dans le processus de développement arabe. Encore plus, depuis son accession, en mars 2009, à la tête de l'Organisation de la femme arabe, Mme Leïla Ben Ali ne cesse de multiplier les initiatives et les appels afin de faire de l'épanouissement de la femme arabe et de son inclusion une priorité absolue dans les politiques arabes de développement global. Et autant nous sommes fières, en tant que Tunisiennes, de voir notre pays offrir l'exemple et baliser la voie à la distinction et à l'excellence, autant nous réaffirmons, haut et fort, notre engagement irréversible à contribuer activement à la concrétisation du projet de société moderne, équilibrée et homogène, une société démocratique et pluraliste où la femme est à la fois le symbole de l'authenticité et de la modernité et la force d'impulsion principale sur la voie du progrès et du bien-être équitablement partagés. Mme Abir Moussi, secrétaire générale adjointe au RCD, chargée de la femme «Une journée exceptionnelle» La célébration de cette journée revêt une importance toute particulière compte tenu de la présidence par la Tunisie de l'Organisation de la femme arabe. Cette journée a été marquée par la déclaration de Madame Leïla Ben Ali dans laquelle la Première Dame de Tunisie a réaffirmé l'obligation d'établir une étroite corrélation entre la promotion des droits de la femme, la modernité et le progrès des sociétés. C'est là que résident la clé de l'épanouissement et la prospérité des nations. La déclaration de Madame Leïla Ben Ali se distingue également par une approche novatrice où la réussite de l'égalité et du partenariat entre l'homme et la femme constitue la voie adéquate pour le renforcement de la solidarité arabe et l'unification des positions arabes à travers l'édification de valeurs communes. La célébration de la journée arabe a été également l'occasion pour concrétiser l'initiative de Madame Ben Ali par la création de la commission de la femme arabe pour le droit international humanitaire. Ce nouvel acquis au profit de la femme arabe représente un témoignage édifiant du rayonnement des initiatives tunisiennes à l'échelle aussi bien arabe, continental et mondiale. Mme Leïla Khayat, vice-présidente de l'Utica et membre de la Chambre des Conseillers «Insuffler une dynamique nouvelle et prometteuse» Je me réjouis que la célébration de cette journée coïncide avec la présidence tunisienne de l'Organisation de la femme arabe. La Première Dame de Tunisie a su insuffler une dynamique nouvelle et prometteuse pour le devenir de la femme arabe, tant sur le plan social, familial et économique. Cette présidence a été inaugurée par une action réalisée en Tunisie qui a été marquée par une forte présence des femmes chefs d'entreprise arabes. Les activités programmées, au cours de cette présidence, sont vouées à créer des synergies interarabes sur les divers volets économique, social et familial et, à cette occasion, je réitère tous mes vœux à la femme tunisienne qui bénéficie, à travers la présidence de la Première Dame de Tunisie, d'une image étincelante, dont les médias arabes se font le miroir. Mme Rafika Khouini, universitaire et vice-présidente de l'OTM « La femme au cœur du projet de société du Président Ben Ali » Ce n'est point un hasard si Mme Leïla ben ali épouse du Chef de l'Etat préside l'Organisation de la femme arabe pour la période 2009/2011. En effet, force est de constater que ce choix s'il exprime la considération pour la Première Dame de Tunisie compte tenu des efforts déployés en faveur de la promotion du statut de la femme et l'intégration des catégories vulnérables dans la société, sa participation active aux réunions du sommet de l'OFA, il traduit essentiellement l'hommage rendu au Président de la République et la reconnaissance d'avoir fait de la Tunisie un pays où la démocratie au quotidien s'articule autour de la relation: droits des femmes/ droit au travail. Cette symbiose s'inscrit logiquement dans la lignée «loi et éducation», le travail des femmes s'identifiant comme la conséquence immédiate de ces indicateurs relatifs à l'intégration de la femme dans le développement. Dès lors, telle qu'elle apparaît dans le cadre de la politique économique de la Tunisie, la démocratie ne se satisfait pas uniquement du résultat des urnes mais elle est accompagnée d'une prise de conscience accrue de la situation des droits de l'Homme en général et des droits de la femme en particulier, partie intégrante des droits universels. Parmi ces droits, le droit au travail est en Tunisie un phénomène irrévocable, conforme aux principes de la déclaration des droits de l'homme repris par le pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels auxquels la Tunisie a adhéré. Dans la même logique, la Constitution tunisienne reconnaît dans son préambule le droit au travail à tous les citoyens sans distinction de sexe. Cependant la liberté démocratique et politique est un élément essentiel du développement humain, elle ne prend tout son sens que si elle contribue à la croissance économique: aussi la participation de la femme à la vie active est-elle un indicateur fondamental de la démocratie et de l'égalité entre les sexes. Cette approche nous permet d'ouvrir le débat sur la double responsabilité de la femme qui travaille partagée entre l'organisation de son travail hors du foyer et la gestion de sa famille. A cet effet, force est de rejeter les slogans intégristes qui veulent culpabiliser les mères travailleuses, lesquelles par voie de conséquence se sentent fautives de ne pouvoir se départager équitablement entre le travail et le foyer. La démocratie au quotidien en Tunisie, c'est effectivement de donner la possibilité aux femmes de concilier leurs différentes activités. Depuis, les mesures engagées par la politique active tunisienne, annoncées dans le discours présidentiel du 13 août et adoptées par l'assemblée nationale en 1993 sont consolidées par le principe du travail à mi-temps pour les femmes qui en font le choix avec le bénéfice des deux tiers du salaire. Enfin, l'encouragement du travail féminin est intimement lié à l'évolution de la législation tunisienne du point de vue du statut de la femme dont l'impact est mis en relief par les réformes révolutionnaires introduites au sein du Code du statut personnel. Ce qui fait que l'exemple de la Tunisie qui est arrivée à une société caractérisée par un partenariat actif entre l'homme et la femme; l'état ayant misé sur la consolidation de la démocratie participative au sein de laquelle les objectifs de promotion sociale vont s'accorder avec les objectifs de croissance économique.

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