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Droit de réponse
Publié dans La Presse de Tunisie le 26 - 02 - 2013

Etant à l'origine de la plainte qui a abouti à la condamnation par défaut du journaliste Nizar Bahloul, je souhaite apporter les éclaircissements suivants après la lecture des deux articles parus dans La Presse à ce sujet en date des 28 et 29 janvier 2013.
Au sujet de l'exposé des faits vous reprenez la version totalement erronée du journaliste incriminé selon laquelle il n'a fait que publier un article de presse alors que le contenu de son article constitue un délit de droit commun relevant de l'article 128 du code pénal car il est susceptible d'être commis par n'importe quel citoyen; en effet, cet article punit de deux ans d'emprisonnement «quiconque attribue à un fonctionnaire public par discours publics presse ou tout autre moyen de publicité des faits illégaux liés à ses fonctions sans en établir la véracité». Dans le cas d'espèce, Bahloul tente de camoufler ce délit sous forme d'un article de presse paru en juillet 2011 où il reprend des allégations mensongères de malversation qu'il avait pourtant retirées de son site après le jugement, de non-lieu qui m'avait innocenté en février 2011. Après ce jugement il n'était plus habilité à revenir sur cette affaire sauf pour informer éventuellement l'opinion publique sur ses derniers développements, à savoir ma réhabilitation en cours et les poursuites judiciaires engagées par moi contre les responsables de l'injustice que j'ai subie sous l'ancien régime. Or non seulement il élude complètement ces éléments nouveaux mais il s'attaque au ministère des Affaires étrangères pour m'avoir réhabilité mettant en doute le jugement du tribunal qui m'a innocenté et rappelant au passage les allégations infamantes définitivement invalidées par la justice. En outre, il prétend que je suis mis en cause par des agents de l'ambassade alors que le tribunal s'est basé sur leurs témoignages qui me sont favorables pour me disculper ; ce faisant, il m'impute sans preuves en 2011 des faits illégaux liés à mes fonctions d'ambassadeur en 2006 et il essaie de faire passer ce délit de droit commun comme un travail journalistique lié à l'actualité.
En réalité, son article n'était qu'une réaction de dépit après avoir appris ma décision de porter plainte contre lui suite à son refus de m'accorder un droit de réponse et l'échec de ses efforts pour m'en dissuader en me proposant dans un premier temps la publication d'un article sur son site destiné à me valoriser tout en me menaçant par ailleurs de reprendre sa campagne contre moi en cas de refus et c'est ce qu'il a fait en publiant son article objet de cette condamnation. C'est pourquoi le tribunal a estimé a juste titre que son article n'est pas un simple délit de diffamation mais l'imputation sans preuves de faits illégaux à un fonctionnaire public qui est un délit plus grave de droit commun puni de ce fait par le code pénal d'une peine de prison.
Vous évoquez dans vos articles la solidarité exprimée par le syndicat des journalistes avec un confrère menacé dans sa liberté qui est fort compréhensible ; mais j'estime qu'elle devrait se manifester avec circonspection et uniquement en faveur des journalistes réellement poursuivis pour des délits de presse et non pour des délits de droit commun, quelle que soit la gravité de leurs agissements. En effet, cette solidarité à toute épreuve risque d'encourager ce genre d'abus notamment de la part de certains journalistes qui, à l'instar de NB, cherchent à se positionner au-dessus des lois sous le faux prétexte qu'ils sont victimes de la liberté d'expression et de l'instrumentalisation contre eux d'affaires judiciaires à des fins politiques ce qui est totalement infondé dans le cas d'espèce.
Le plus grave dans l'attitude de ce journaliste est son refus de reconnaître ses torts ce qui aurait facilité l'aboutissement des efforts entrepris par le syndicat pour trouver une issue non judiciaire à cette affaire ; au contraire, non seulement il a repris sa campagne contre moi par les moyens audiovisuels mais il menace de la continuer, même si ce procès aboutit à son emprisonnement effectif étant signalé qu'il a été fixé au 23/04/2013. Enfin, je souhaite informer l'opinion publique que j'ai initié uniquement deux procès contre lui et aucun n'a encore été tranché par la justice contrairement à ses déclarations totalement infondées selon lesquelles j'ai été à plusieurs reprises débouté avant cette condamnation.


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