Distribution de plus d'un million de carnets avant les vacances Exploiter les supports numériques Après avoir passé leurs examens du deuxième trimestre, du 25 février au 9 mars, environ 1.014.800 écoliers recevront leurs carnets scolaires au milieu de cette semaine –jeudi et vendredi. Il en sera de même pour près de 43.000 petits des écoles préparatoires. Cette vaste opération se déroulera dans les 4.500 établissements primaires. Pour les parents et les élèves, c'est un événement très attendu, dans la mesure où c'est le moment de connaître le «verdict» après tout un trimestre de travail et d'efforts. Cette période est, aussi, l'occasion pour les directeurs d'organiser des réunions avec les parents pour évaluer le rendement de l'école et discuter les questions qui touchent au bon déroulement du travail. Passer à la numérisation Ce petit document de 8 pages internes est revenu au-devant de la scène lorsqu'on a décidé de le réhabiliter et de réinstaurer le système des notes. De cette façon, les résultats des élèves sont devenus plus lisibles pour les parents que par le passé. L'évaluation qui a prévalu pendant plus d'une décennie était celle des signes et l'utilisation de lettres. Seuls les enseignants pouvaient déchiffrer les informations contenues dans les relevés. En dépit de ces améliorations, il existe encore quelques lacunes à combler. Par exemple, le parent ne peut pas connaître le rang de son enfant. Par contre, on lui permet de le situer par rapport à l'ensemble en indiquant les notes supérieures et inférieures obtenues en classe. De plus, il y a toutes les notes de l'élève dans les différentes matières classées par filières (la langue arabe, les sciences et la technologie et la formation). La présentation actuelle de ce livret scolaire est satisfaisante tant du point de vue esthétique que du point de vue du contenu. Un petit problème, mais assez sérieux quand même, reste celui de l'utilisation de l'informatique. Les instituteurs passent beaucoup de temps à remplir ces documents. Le travail se fait manuellement. Le calcul des moyennes, lui aussi, se fait de la même manière avec des risques d'erreurs qui peuvent porter préjudice aux élèves. Aussi, est-il temps de penser à passer à l'étape de la numérisation et de la saisie des notes par ordinateur. On sait que les efforts financiers seront plus importants si on garde la forme actuelle de ces carnets. En effet, cela exige l'utilisation de grandes imprimantes qui ne sont pas à la portée des écoles prises les unes séparées des autres. La solution est double. Il est possible d'effectuer le travail d'impression (après la saisie des notes par les enseignants sur un support numérique) au niveau des commissariats régionaux à l'éducation. Il est, également, recommandé de créer des sections regroupant un ensemble d'établissements au niveau des délégations. Les formules sont nombreuses pour résoudre, dans une première étape, la question de l'utilisation de l'informatique. Ceci en attendant la mise à disposition des écoles du matériel nécessaire. Une autre option demeure à la portée de tous. Il s'agit d'utiliser, uniquement, un support papier comme c'est le cas des bulletins des élèves du second degré et du secondaire. Dans ce cas, l'aspect esthétique de ce document serait relégué au dernier plan.