• En proclamant 2009 année nationale de lutte contre le tabagisme, le Président Ben Ali a imprimé le rythme d'une sensibilisation qui va crescendo • Consultations médicales gratuites assurées par des praticiens de première ligne formés aux techniques du sevrage et approfondissement de la conscience d'un mode de vie sain La Presse — A l'instar de tous les pays éveillés à la modernité et aux droits de l'Homme dans ce qu'ils ont de plus noble, la Tunisie célèbre, aujourd'hui, la Journée mondiale sans tabac. Une journée vouée à la santé et à la qualité de la vie que notre pays, sous la sage conduite du Président Zine El Abidine Ben Ali, consacre au quotidien. Directement inspirée du 5e point du programme présidentiel «Ensemble, relevons les défis», intitulé «La santé un droit fondamental et un fondement essentiel de la qualité de la vie», la lutte contre les méfaits du tabagisme ne connaît plus de répit. En effet, quel répit pourrait-on concéder à un fléau qui ne cesse de se propager jusqu'à gagner des tranches d'âge naguère à l'abri et désormais directement exposées à tous les risques ? Renâclant à toute forme d'abdication en la matière, la Tunisie a développé une approche de prévention progressive et percutante qui, en moins d'une décennie, depuis 2002 très exactement, a contribué à changer bien des réflexes qu'on croyait à tout jamais ancrés dans nos us et coutumes. Sous l'impact des médias écrits et audiovisuels, devant l'avancée irrésistible de l'internet et à l'épreuve de l'entrée en vigueur de la nouvelle législation antitabac, les tenants du tabagisme ont fini par se rendre à l'évidence que le tabac tue, après avoir bien entendu provoqué bien des cancers. Priorité de santé publique, la lutte contre le tabagisme et ses multiples méfaits est dorénavant inscrite dans les programmes d'enseignement. Dès l'école de base, l'enfant, objet de sollicitude présidentielle constante et bénéficiaire de tout un code qui garantit tous ses droits, est sensibilisé à tous les méfaits du tabac qui, sans cela, mettraient en péril sa saine croissance et son aptitude à acquérir le savoir le plus épanouissant. Aussi la Tunisie s'est-elle assignée, pour cette journée du 31 mai, le thème «Filles et garçons contre le tabac», abondant pour ainsi dire dans le sens de l'OMS qui a placé la Journée mondiale sans tabac sous le thème «Tabac et appartenance sexuelle : le danger du marketing chez les femmes». Protection des générations actuelles et futures Tant il est vrai que le tabagisme menace davantage la gent féminine, faisant dire aux plus grands carcinologues que «le cancer du poumon se féminise» et qu'au rythme où vont les choses, les femmes représenteront le cinquième du bon milliard de fumeurs recensés aujourd'hui à travers le monde. Tout autant que les faits constatés, les chiffres établis sont implacables : le tabac est à l'origine de 40% des décès dus à des maladies cardiaques et de… 80% des décès imputés au cancer du poumon. Eu égard à son coût économique (absentéisme) et social (insuffisance respiratoire invalidante) très élevé, le tabagisme est, depuis des années déjà, dans le collimateur. Sur le petit écran d'où a été bannie toute publicité pour le tabac, à l'école, sur le campus, à l'usine, et depuis le 31 mars 2010, le tabagisme est non seulement circonscrit, mais également pourfendu par tous les moyens disponibles. Conformément au décret en date du 14 septembre 2009. Sont, de ce fait, ancrés chez chaque citoyen, le refus catégorique de la cigarette et de l'enfumement qu'elle provoque dans les lieux publics, ainsi que la conscience des risques majeurs sur la santé. L'objectif, dans l'immédiat, consiste à ramener le taux des fumeurs de 50% actuellement à moins de 20% en 2014, en soustrayant la femme autant que faire se peut à ce fléau. Mieux encore : le taux de fumeurs dans les rangs des écoliers doit être divisé par trois au moins. Certes, proclamée «Année nationale de lutte contre le tabagisme», 2009 a vu la mise en place d'une commission nationale multidépartementale chargée de prospecter toutes les voies susceptibles de contribuer à éradiquer ce fléau dans tous les milieux sociaux. Ainsi, ont été généralisées les consultations médicales gratuites données par les praticiens de première ligne pour aider les fumeurs au sevrage bien dosé et médicalement assisté. A cet effet, les praticiens désignés pour dispenser ces consultations ont participé, les 27 et 28 mai, à un atelier de formation dans les techniques de sevrage actuellement en vogue et les mieux confirmées. La Tunisie prouve ainsi son aptitude à sauvegarder ses ressources humaines qui constituent son capital intarissable. Cette démarche reflète le souci constant du Président Ben Ali de garantir la protection des générations actuelles et futures contre tous les périls. Un souci qu'illustrent toutes les mesures prises en vue de consolider l'édifice des droits de l'Homme, dans son acception globale, celle que lui confère très généreusement le Président Ben Ali à travers toutes les politiques pertinentes qu'il initie.