Un bureau élu à partir du 22 décembre, un nouvel entraîneur dès aujourd'hui : l'OB fait sa mue L'Olympique de Béja va tourner la page, le bureau en place présidé par Jalel Gharbi passe le témoin. Le 22 décembre prochain, une assemblée générale élective sera convoquée afin d'assurer cette transition que les supporters appellent de tous leurs vœux depuis quelque temps déjà. En effet, ces assises auraient dû se dérouler normalement avant le début de la nouvelle saison, comme le stipulent les statuts, soit avant le 24 août dernier, date initiale fixée pour les trois coups de la compétition. «Nous avons dû repousser les délais en raison d'engagements, financiers notamment, impérieux, rappelle le porte-parole du club, Karim Hasnaoui. La pression était telle qu'à la fin, on s'était retrouvé à ignorer ce dead-line. Certains laissent croire que notre mandat va jusqu'au mois de février 2014, d'autres prétendent que cela coïncide avec l'échéance de juin 2014. Il n'en est rien, en fait», précise-t-il. Bien entendu, ces élections seront précédées d'une assemblée générale évaluative où l'on procédera à la lecture et à l'approbation des rapports moral et financier. D'ici cette date fatidique du 22 décembre, et l'ouverture des délais de candidature qui doivent être fixés pour le 7 du mois prochain, que de luttes et de manœuvres en perspective! Déjà, le vice-président Kaïs Saïdi nous avouait hier qu'il est possible qu'il se représente. «Dans la situation actuelle, je suis le vice-président; c'est Jalel Gharbi qui est toujours le président», tient-il à souligner. Idem pour le porte-parole, mais sur une autre liste probablement. En tout cas, on verra bien s'il se trouvera quelque candidat vraiment intéressé par un tel héritage écrasant. Un choix longuement contesté Chapitre technique, l'Algérien Mohamed Belaredj débute son bail cet après-midi. Hier, jusqu'à midi, le nouveau coach des Nordistes n'avait toujours pas signé. Nombreux sont ceux qui s'opposent à son engagement, trouvant son CV trop léger (il vient en effet du MOConstantine en division régionale algérienne, l'équivalent de la Ligue 3 chez nous). Ils relèvent que le vice-président se trouve derrière ce choix quelque peu troublant, si bien que le technicien a dû mettre les points sur les i, à sa façon : «C'est sur le terrain, par le travail, que viendra ma réponse aux sceptiques», martelait-il samedi dernier au stade Kemiti où il suivait la sortie des copains de Nabil Missaoui devant la Palme de Tozeur (1-1). En tout cas, que Belaredj réussisse ses premières parties avec l'OB après la trêve internationale (à Gabès, puis en recevant Gafsa), et le bonhomme bouclera le bec à ses détracteurs. C'est tout le mal que lui souhaitent tous les Béjaois !...