La décision a été prise par la Cour d'appel de Bucarest, à la demande du Service roumain de renseignements (SRI), selon lequel sept étrangers, dont un étudiant tunisien, représentaient un véritable danger pour la sécurité du pays, a annoncé Radio România International Décidément, les ressortissants tunisiens adeptes des idéologies radicales promues par les organisations terroristes de l'Etat islamique et d'Al-Qaïda sont disséminés un peu partout dans le monde. Non seulement ils sont nombreux en Syrie et en Irak, mais nous venons d'apprendre que plusieurs de nos concitoyens qui poursuivent leurs études supérieures dans les pays de l'Europe de l'Est sont de plus en plus tentés par l'appel au jihad. C'est ce qu'a confirmé, hier, Radio România International, en se basant sur un communiqué du Service roumain des renseignements intérieurs (SRI), qui a annoncé l'expulsion de sept ressortissants étrangers, dont un Tunisien, pour propagation d'idées jihadistes et de recrutement idéologique dans le milieu estudiantin. Les membres de ce groupe «affilié aux idéologies radicales des organisations terroristes Etat islamique et Al-Qaïda» ont effectué des «activités de propagande islamique extrémiste d'orientation jihadiste (...), de recrutement idéologique pour formation religieuse et militaire dans des zones de conflit affectées par le phénomène terroriste», a souligné le SRI dans son communiqué. Identité non divulguée Pour ce qui est de l'étudiant tunisien, dont les autorités roumaines n'ont pas divulgué l'identité, celui-ci a été déclaré, jeudi dernier, persona non grata pour dix ans par la cour d'appel de Bucarest. Toujours selon les autorités roumaines, l'étudiant tunisien avait exprimé notamment «le souhait de devenir martyr» pour une organisation terroriste et avait fait des «démarches constantes pour attirer de nouveaux adeptes roumains et étrangers». Il reste à signaler que mardi, soit deux jours avant l'annonce de la décision judiciaire sus-citée, cette même cour d'appel a décidé l'expulsion d'un groupe de six personnes représentant «des sociétés commerciales étrangères», dont cinq pour sept ans et une pour trois ans, indique encore le communiqué du SRI.