Métlaoui compte sur la confiance qui l'habite pour réussir l'exploit Cet énorme capital-confiance, fruit de trois victoires consécutives, ne serait pas de trop à l'heure de croiser le fer avec la grosse machine espérantiste quand bien même les gars du Sud-Ouest bénéficieront de l'avantage de se produire sur leur tartan. «Certes, c'est un bien gros morceau, mais notre motivation est double s'agissant du champion sortant, analyse l'entraîneur Mohamed Kouki. Notre rival ressemble à un livre ouvert tant on en connaît tous les secrets. Sur ses neuf dernières sorties, il n'a perdu qu'une seule partie, et c'est assurément l'équipe la plus performante du moment. Cela n'empêche, il accuse certaines faiblesses que nous allons chercher à exploiter. Le milieu et l'attaque constituent ses points forts, Eduok et Chaâlali traversent un grand moment de forme. Il faut faire preuve de la même générosité dans l'effort pour rester dans la dynamique de victoires. Certes, ce ne sera pas facile, mais on va essayer de continuer sur notre lancée», assure-t-il. De l'équilibre avant tout La clé du succès? Le patron des «Sang et Or» du Sud-Ouest met l'accent sur les vertus mentales : «Mes hommes doivent rester concentrés jusqu'au bout, insiste Kouki. La confiance qui nous habite doit être sans excès, car un petit détail suffit à l'Espérance pour faire la différence. Dans le jeu, il faut rester équilibré et ne pas verser dans une défensive à outrance, cela serait du reste suicidaire». Loukili titularisé Ziad Baccouche, victime d'une entorse sans gravité et Charfeddine Belhaj, qui a contracté une petite élongation à Gabès, seront ménagés. De son côté, l'absence de Houssam Lahbibi va se poursuivre. Le Marocain Khairallah, de nouveau blessé, partira du banc de touche, alors que son compatriote Yassine Loukili sera titularisé. Ailleurs, les joueurs habituels seront reconduits. En attendant les doublures Lors des trois dernières sorties victorieuses, l'Etoile de Métlaoui a inscrit cinq buts, n'en encaissant qu'un seul. L'entraîneur Kouki n'a pas trop à se plaindre : «Tous les joueurs ont donné satisfaction : de Souissi et Kouakou à Mezni, Zahou, Laâouichaoui... Pourtant, je suis en droit d'attendre un peu plus des doublures : les Maher Ameur, Khaïrallah, Loukili... ont certainement beaucoup à apporter». «Pas de quoi se plaindre» Habitué à prendre le train en marche, c'est-à-dire à s'engager avec un club en pleine saison, Kouki ne renie pas la chance qui est la sienne, aujourd'hui. «Que ce soit à Gafsa, Kasserine ou Béja, nous avons rarement bénéficié de conditions de travail aussi avantageuses qu'ici. Tous les joueurs sont concentrés sur le travail. Ils ne déplorent, en effet, pas de véritables soucis de versement de salaires et primes», se réjouit-il.