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La femme est l'avenir de l'Homme
Publié dans Leaders le 19 - 08 - 2015

L'Homme peut devenir autre chose que ce à quoi la société, le pouvoir ou même la nature le prédestine. Le déterminisme n'est pas une fatalité. C'est une programmation génétique préliminaire qui nous intègre dans une communauté et une espèce, mais en son sein il n'y a que des singularités, des individualités forgées sur l‘ensemble des expériences que l'on fait, des principes que l'on adopte et de l'éducation que l'on nous a donnée tout au long de notre vie. Le libre arbitre, le hasard, sont nos guides et notre force et les gardiens de notre liberté naturelle.
L'humanité peut aspirer à quelque chose de plus grand que ce que son histoire nous montre. Nous pouvons incarner ce qu'il y a de meilleur dans notre monde. Nous sommes tous différents et cela pourrait être une bonne chose. Même si nous faisons tous des erreurs, nous ne faisons pas tous les mêmes erreurs.

Les erreurs nous permettent d'apprendre, lorsqu'elles sont mineures, lorsqu'elles sont réversibles, lorsqu'elles sont réparables. Et si nous tombons, nous sommes capables de nous relever et de recommencer ; mais pour cela il nous faut des guides pour nous montrer le chemin et nous apprendre l'espoir. Nous sommes une part de la force universelle qui actionne l'univers et c'est elle qui est la justification, la raison, de notre création. La conscience de l'univers a mis en nous toute sa volonté et son espoir. Nous sommes les héritiers du monde et le croire c'est espérer. L'espoir est un symbole. Il est le verbe de la création et en lui réside cette conviction fondamentale que chaque personne, chaque être, a le potentiel d'être une force pour le bien.

Voilà ce que l'espoir peut nous apporter, un idéal à atteindre pour tous les peuples de la Terre. Marcher est difficile, nous trébuchons souvent, nous tombons aussi, mais le moment venu nous nous relevons et nous accomplissons des miracles, ce pour quoi nous existons. Mais nous sommes arrivés à un moment clé de notre développement et nous devons choisir quel type d'Homme nous voulons devenir car, qu'il soit bon ou mauvais, il changera le Monde. Nous devons aborder la vie d'une autre façon et apprendre à ne jamais abandonner, à ne pas laisser les choses se produire sans réagir.

Nous avons appris à dire non, à nous opposer aux autres quand la raison nous guide, à avoir le
courage de faire ce qui est juste même quand le droit ne l'est pas, à faire face à l'adversité alors que tout le monde abandonne et capitule. Construire une société juste et fondée sur le respect de la personne et des personnes est un devoir. Faisons notre l'ensemble des valeurs accumulées au cours des âges et sur lesquelles nous construisons notre destin commun.
L'Homme est multiple et indivisible, étant masculin et féminin. Nous avons tous notre part de l'autre en nous pour compléter notre individualité. Aussi le féminisme comme mode de revendication est-il décalé et sans utilité. Un proverbe nous dit que le trop est l'ennemi du bien. L'homme semble considérer que la femme a besoin de protection et lui affecte une étiquette de faiblesse. Cette idée est purement masculine et contredit le fait naturel. Il est avéré que naturellement la femme est physiquement plus résistante que l'homme.

Son espérance de vie plus élevée en fait l'avenir de l'Homme et la mémoire de l'humanité. Les constitutions des Etats qui prônent l'égalité des genres, les ligues féministes qui militent pour cette égalité et la non-discrimination, l'instauration de quotas dans les institutions publiques, tous ces faits sont autant d'éléments qui affirment l'inégalité de facto. En effet lorsque l'on instaure une parité hommes/femmes dans les instances officielles de l'Etat, on met en doute le mérite des femmes qui occupent les postes pourvus. On ne dira pas que c'est en raison de ses compétences que cette personne est à ce poste ou occupe ce siège mais parce que c'est une femme. La femme n'est pas une espèce à protéger. L'égalité juridique s'affirme d'elle-même sans que l'on ait besoin de descendre dans la rue pour la donner en spectacle. La femme doit être fière de son inégalité d'avec les hommes et de sa supériorité par rapport à eux. Aussi doit-elle la faire valoir en tant que telle pour valoriser son originalité et obtenir des droits sociaux sur sa base. Défendre les droits des femmes par des lois et par obligation ne fera jamais changer la situation de discrimination dont elles sont victimes. Il faut que cela soit quelque chose de naturel sans que l'on ait besoin d'en souligner le caractère exceptionnel. Une femme chauffeur de gros véhicules, pilote d'engins, militaire, astronaute …Tous ces secteurs de la société qui étaient, soit disant, entre guillemets, réservés aux hommes ne doivent plus avoir ce caractère particulier que l'on affecte
jusqu'à nos jours. Cela doit entrer dans les moeurs comme un phénomène ordinaire.

La remarque de "première femme ceci, première femme cela" doit disparaître. Les femmes sont autant capables que les hommes. Elles ont deux bras et deux jambes et une tête avec un cerveau comme tout être humain. S'il faut continuer au XXIème siècle à considérer la femme comme une espèce menacée, autant les mettre dans des réserves comme toutes les autres ou dénoncer le caractère rétrograde et archaïque du cerveau et de la mentalité masculins. La femme est un individu à part entière et une partie consistante de la société et elle est naturellement et totalement l'égal de l'homme sans aucune restriction ni exception.
Ben Raies Monji
Universitaire
Enseignant et chercheur en droit public
Faculté de droit et des sciences politiques de Tunis


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