La Fédération Tunisienne de Football a tenu dans la soirée de vendredi l'assemblée générale ordinaire des clubs de football professionnel en présence de 22 clubs parmi les 36 clubs représentants les Ligue 1 et 2 et en l'absence du président du CSS qui a boycotté cette cession pour protester contre la nonchalance de l'organisme fédéral dans le dossier des événements du bus sfaxien à son retour de Djerba. Trois axes principaux ont fait l'objet des discussions entre les présents. Il s'agissait de plafonner les salaires et les primes des joueurs et ceux des entraîneurs en tenant compte des recettes de chaque équipe. Le second volet concernait les décisions de la commission de litige et les moyens à mettre en œuvre pour faire respecter ses décisions, enfin l'amnistie spéciale pour les joueurs, entraîneurs et dirigeants. Pour le premier volet, il a été décidé que la masse salariale des joueurs ne pouvaient dépasser 40% des recettes du club. Pour les primes, elles ont été plafonnées à 20% du même budget. Quant aux entraîneurs, le plafond de leurs salaires a été fixé à 100 mille dinars pour tout le staff d'une équipe de la Ligue 1 et à 70 mille dinars pour une équipe de la Ligue 2. Par ailleurs les clubs sont obligés de présenter avant le début de chaque saison sportive un rapport financier détaillé à la FTF qui aura la latitude de refuser tous les contrats au-delà des chiffres présentés si ses services compétents trouvent une anomalie dans les chiffres du rapport. Les nouveaux règlements limitent également à 8 le nombre maximum de contrats professionnels par saison et par équipe. pour ce qui est des joueurs étrangers devant évoluer dans le championnat national, il a été décidé que chaque joueur doit présenter des documents prouvant qu'il a joué au moins 5 rencontres dans les rangs de l' équipe nationale première de son pays, ou 10 rencontres internationales parmi toutes les catégories. Le chapitre des moyens de faire respecter les décisions de la commission de litige et surtout de l'exécution de ces décisions au plus vite, il a été décidé d'imposer une taxe de 1% du montant des sommes objet du litige entre le club et le joueur ou l'entraîneur pour chaque mois de retard. Cette sanction peut évoluer jusqu'à l'interdiction de recrutement, voir même le retrait de 2, 4 ou 6 points au classement de l'équipe et cette sanction peut atteindre même la rétrogradation automatique de la Ligue 1 à la Ligue 2 et de cette dernière à la Ligue 3. Finalement les présents ont décidé de ramener les sanctions prononcées contre les joueurs, entraîneurs et dirigeants à 18 mois au maximum. De ce fait les joueurs du ST auteur d'une agression sauvage à l'encontre du gardien de but de l'ASM la saison écoulée et qui ont été radiés à vie pourront reprendre la compétition à la fin de 18 mois. Faouzi Benzarti et Yassine Ben Ahmed pourront également bénéficier de cette mesure et retrouver leurs places sur le banc à partir de cette semaine.