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Menaces sur le littoral de Soliman
Publié dans Le Temps le 02 - 02 - 2018

Long de quelque 4,8 km, le littoral du Soliman s'étend entre l'embouchure de l'oued Seltène (Soltane) et le chenal reliant la sebkha Soliman à la mer. Il se caractérise par des rivages sableux occupant le front d'une plaine alluviale basse formée par les apports des oueds qui descendent des reliefs de la terminaison septentrionale de la dorsale tunisienne. Les plages y sont relayées par un champ dunaire, petit mais bien marqué dans la morphologie. C'est, en fait, l'unique champ dunaire d'une certaine importance de l'ensemble de la baie de Tunis. Ce littoral est menacé.
Il suffit d'un petit tour le long de ses plages pour s'en persuader. A la fois zone de concentration humaine et réservoir d'activités économiques, ce littoral abrite un parc hôtelier, des résidences et un patrimoine environnemental riche et vulnérable. C'est un espace de conflits et de convergences (et divergences) de plusieurs intérêts et acteurs. En effet, il se caractérise par une urbanisation diffuse et anarchique accompagnée de diverses formes d'utilisation et d'exploitation du cordon littoral.. Résultat: Les échanges naturels entre la plage et sa réserve de sable qui l'alimentait en cas de tempête ont été rompus. Et les systèmes de digues ou d'enrochement, destinés à contrer l'érosion, au lieu d'améliorer la situation, entravent encore plus ces échanges.
Le littoral s'effondre ! Les spécialistes tirent à nouveau la sonnette d'alarme. La mer monte, grignote le littoral bien aidée par l'action des hommes. Il y a donc urgence à se préparer... au pire. Ce phénomène, naturel à l'origine, n'est pas récent. Dr Salem Sahli, sécrétaire général de l'Association d'éducation relative à l'environnement, en témoigne. «C'est un milieu naturel fragile, original mais qui est menacé par les actions de l'homme », dit-t-il. Et de préciser : «, il y a un code d'aménagement du territoire et d'urbanisme. Cette réglementation n'est pas toujours respectée notamment, pour le domaine public maritime où on doit interdire de bâtir, mais il y a parfois des dérogations. Le danger est présent car si on construit trop près de la mer, on empêche la circulation du sable et on va appauvrir la plage et compte tenu de l'évolution climatique on peut avoir des bâtiments tout près de la mer qui un jour ou l'autre vont être détruits par la mer. Les littoraux sont donc un patrimoine dont l'existence est menacée par la nature et l'homme. Les multiples risques qui menacent et menaceront dans l'avenir l'espace littoral sont dus, pour la plupart d'entre eux, à la mauvaise gestion de cet espace combien exigu, fragile et mouvant.. Le bilan sédimentaire de la plupart des plages, jadis excédentaire, accuse aujourd'hui un déficit..Des mesures d'urgence doivent être prises les années à venir pour protéger ce qui reste encore à protéger du littoral. Il est temps de libérer nos plages de ces constructions anarchiques » souligne le secrétaire général de l'Association de l'éducation relative à l'environnement.
Pour toute défense contre l'érosion, il est donc plus efficace de se tourner vers des ouvrages de défense souples qui travaillent en harmonie avec les dynamiques naturelles en jeu et ont ainsi un moindre impact sur le littoral, plutôt que d'utiliser des ouvrages de défense rigides qui tendent à réprimer ou freiner les processus côtiers. Ainsi, l'APAL a alloué 18 MD pour protéger le littoral de Soliman. Tout d'abord l'APAL compte installer des épis et des ouvrages de protection pour protéger les plages de Sidi Jahmi et Soliman tout le long de la côte de l'érosion notamment des enrochements et des murs de béton qui procurent un sentiment de sécurité contre l'assaut des vagues. L'APAL compte aussi supprimer les brises vagues notamment du côte de l'hôtel Solymar et Soliman plage .Le déversement sur les rivages de quatre plages de quantités importantes de sédiments provenant de carrières permet de stabiliser ou d'agrandir la plage menacée d'érosion ou de créer une nouvelle plage, sans impact sur les côtes avoisinantes.
Il y aura la reconstitution du massif dunaire. Cette méthode consiste à rétablir, voire à créer, une nouvelle dune en haut de plage. Le massif dunaire est un élément naturel essentiel pour la protection et la stabilisation d'un littoral sableux. Il s'agit de mettre en place de haies brise-vent qui vont stabiliser la réserve de sable qui se trouve en haut de plage. Cette technique s'avère très efficace pour la protection des plages de Soliman. Ce projet de protection du littoral s'inscrit dans le cadre de la coopération Tuniso-Allemande (KFW)


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