Les ministres des Finances des pays du G20 se sont accordés hier sur un moratoire sur le service de la dette des pays les plus pauvres à compter du 1er mai et jusqu'à la fin de l'année et se sont également dits prêts à prendre des mesures supplémentaire face à l'épidémie de coronavirus. Tous les créanciers publics bilatéraux participeront à cette initiative de suspension de la dette, peut-on lire dans le communiqué final publié à l'issue d'une visioconférence rassemblant les principales économies de la planète et consacrée aux conséquences de la pandémie. Le G20, dont font partie entre autres la France, les Etats-Unis, la Chine et la Russie, appelle les créanciers privés à s'accorder sur une initiative sur des termes comparables, et demande aux banques multilatérales de développement d'étudier les moyens de suspendre le service de la dette.