p class="p1" style="text-align: justify; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 43.5px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro"; color: rgb(255, 38, 0);" A l'épreuve de la rue, parfois, l'effort lasse. Parce que le réel, lorsqu'il faut se le coltiner, sans filtre, quand il n'y a pas moyen de l'escamoter, ou d'en détourner le cours, a la capacité de vous prendre à la gorge, comme une « mauvaise maladie », n'acceptant pas de lâcher prise, sans que vous lui concédiez quelques garanties, qui l'assurerait plus que de louables intentions. Le temps de rendre des comptes est-il venu? p class="p3" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"De Paris, où il n'était pas en villégiature, pour son bref séjour qui n'aura duré que deux jours, Kaïs Saïed, outre les lambris et « ors » de l'Elysée, qu'il aura, enfin, pu découvrir, après tous ses passages manqués (on n'a pas dit actes) de 1987, retiendra sans doute, et plus sûrement, les « bruits » de la rue. Ceux qui ne flattent pas l'oreille ni bercent les sens, comme le bruissement doux des vagues, à l'aube d'un jour qui naît, dans une sérénité affirmée, mais celui du grondement de la houle qui s'avance, précédant l'orage, tandis que des éclairs, zèbrent le ciel, furieusement, avant qu'une pluie torrentielle et acide, ne déferle, menaçant de tout emporter sur son passage. Cela s'appelle « tomber de haut ». Est-ce qu'il accusera le coup ? p class="p3" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"El-Kammour n'est pas seulement une épreuve, pour le chef du gouvernement, Elyès Fakhfakh, « fragilisé » ces derniers jours, par des «révélations » venues à point nommé, à la veille de son passage en plénière, pour l'évaluation de ses « cent jours », et orchestrées par ses meilleurs ennemis -Ennahdha-, et ses « bâtards » en mésalliance, mais aussi et surtout, pour un président de la République, jusqu'ici assis, sur la légitimité confortable, visiblement ébranlée, d'être, un président, justement légitimé par une large « assise » populaire, qui est née dans les régions les plus reculées de la Tunisie, comme un raz-de-marée, capable de changer toute la donne. p class="p3" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Une « vague » porte, lorsque l'autre emporte. Il est peut-être prématuré, de parler de changement, mais il est clair qu'aujourd'hui, la guerre « intestine », qui s'est déclarée, entre l'axe : Saïed et Fakhfakh, et les « douces colombes » d'Ennahdha, pour peu qu'elle ne dise pas son nom, risquera d'être, autrement meurtrière. La partie « d'échecs » s'annonce enragée. Sous la coupole de l'ARP se jouera aujourd'hui, d'une façon ou d'une autre, le destin du pays... p class="p3" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";" p class="p1" style="text-align: right; text-indent: 7.2px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";" Samia HARRAR