p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"LE TEMPS - Kamel BOUAOUINA p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Nombre d'estivants séjournant au niveau des stations balnéaires ont dû se faire ausculter pour de petites éruptions cutanées, suite à un contact avec les méduses. p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Il existe quelque 900 espèces de méduses de par le monde, dont 180 en Méditerranée. L'espèce qui sévit sur nos côtes est connue sous le nom de « pelagia noctiluca ». Elle est de loin la plus venimeuse de la Méditerranée », a tenu à préciser notre interlocuteur. Cette dévoreuse de plancton qui résiste aux changements climatiques, existe depuis 600 millions d'années. Ce sont des milliards d'œufs qui sont pondus à la fois. Même si quelques millions seulement survivent dans les eaux, ils s'étendent sur plusieurs kilomètres carrés. La force de la méduse réside dans ses tentacules redoutables et quasiment invisibles, qui peuvent atteindre 4 mètres de long. Celles-ci sont truffées de cellules urticantes qui injectent du venin. Les océanographes expliquent cette invasion par le réchauffement climatique provoquant ainsi l'augmentation de la température de l'eau de mer d'au moins un degré Celsius. Non seulement cette montée de mercure dope la libido des cnidaires, comme on les nomme dans le jargon scientifique, mais elle les débarrasse de leur prédateur, en l'occurrence la tortue, qui est capable d'avaler jusqu'à cinquante méduses par jour. Sami Zâafrane chercheur à l'Institut National des Sciences et Technologies de la Mer a indiqué à Radio Med que « ces méduses sont présentes durant toute l'année alors que d'habitude on les voit en automne. Leur apparition est liée au réchauffement climatique qui stratifie les eaux marines de surface créant des conditions écologiques plus favorable aux développements des méduses, plutôt qu'aux poissons, à l'eutrophisation des eaux côtières et lagunaires qui entraîne la prolifération excessive du phytoplancton suivi d'une importante dégradation de matière organique accompagné d'un déficit en oxygène dans la colonne d'eau qui fait fuir les poissons mais dont les méduses peuvent s'accommoder. La pollution facteur de prolifération La surpêche du thon et du poisson bleu entraîne la réduction des grands prédateurs marins et des compétiteurs des méduses. La modification des habitats côtiers avec la création de substrats (brise lame, marine, ports...) est favorable à la fixation de polypes (forme benthique fixée de certaines méduses). Le transfert biologique et l'introduction d'espèces exotiques et/ou invasives par les eaux de ballast ou sur les coques des embarcations et navires pourra contribuer à la prolifération des méduses. La pollution des mers contribue aussi à leur prolifération. Si les méduses s'invitent sur nos côtes, c'est parce qu'elles suivent leur nourriture : le plancton, qui se rapproche de nos côtes avec le réchauffement des eaux. La méduse la plus répandue sur nos côtes est la méduse commune ou méduse lune ou méduse Aurélie (Aurelia aurita) qui évolue souvent à la surface de l'eau, portée par les courants en pleine mer ou près des côtes. La méduse pélagique est la méduse méditerranéenne type, qui abonde sur le littoral en été. C'est une méduse urticante dont la piqûre provoque pour les baigneurs une sensation de brûlure, des démangeaisons, des lésions cutanées relativement importantes, voire des allergies. L'impact des méduses est toutefois bien loin de s'arrêter au seul secteur des loisirs, et de nombreuses activités maritimes sont aujourd'hui pénalisées par leurs armadas sillonnant les mers : fermetures de plages, baisse de l'activité touristique et fermeture des pêcheries Méduses : que faire en cas de brûlure ? C'est l'été, la plage, la mer et les « piqûres » de méduse ! Très fréquentes l'été et surtout très douloureuses ! Comment soulager les piqûres de méduse ? Première précaution, souligne Dr Moez Ben Salem, dermatologue, il faut regarder bien autour de soi avant de plonger tête la première ! Et si par malheur l'une d'entre elles te pique, par l'intermédiaire de filaments urticants situés sur leurs tentacules, pas de panique ! Voici comment réagir à une piqûre de méduse pour soulager la douleur assez violente qu'elle provoque. «Outre de garder son calme ou d'appeler la personne « touchée » à le garder, il est recommandé de ne pas utiliser de liquides agressifs. Il ne faut pas frotter la zone piquée. Il faudrait rincer immédiatement la zone touchée avec de l'eau salée, chaude si possible, ou du sérum physiologique, éviter absolument l'eau douce qui ferait éclater les cellules urticantes non percées, retirer les tentacules restantes avec une pince. On peut appliquer ensuite un antiseptique puis une crème antihistaminique et laisser sécher à l'air. Si la sensation de brûlure persiste après 48 h, consultez un médecin qui pourra prescrire une crème à base de corticoïde». p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"