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Une pause s'impose !
Publié dans Le Temps le 28 - 09 - 2020

p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"LE TEMPS-Mouldi MBAREK p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Mais quelle mouche a piqué Kaïs Saïed pour "savonner" de cette manière le chef du gouvernement !? Jusqu'à quand allons-nous vivre avec cette guerre des chefs !? Sommes-nous condamnés à subir cette tension permanente entre les trois têtes du pouvoir !? Le chef du gouvernement a-t-il les reins solides pour tenir bon face à tous ces « loups » qui le guettent ? Est-il capable de prendre rendez-vous avec l'histoire en s'adressant aux Tunisiens et aux Tunisiennes et en ne misant que sur les compétences pour tenter de redonner un peu d'oxygène au pays qui s'essouffle ? La Tunisie n'a-t-elle pas besoin d'une trêve pour se remettre au travail à l'heure où tous nos indicateurs socio-économiques sont au rouge ?
Guettant la moindre occasion pour y mettre son nez, le Cheikh Ghannouchi n'a pas raté l'occasion pour jeter de l'huile sur le feu. Il a, bien sûr, apporté son soutien au Chef du gouvernement. Il a commis, cependant, trois gaffes. D'abord, s'il y a un personnage qui n'a cessé de s'ingérer dans les prérogatives du pouvoir exécutif, c'est bel et bien le président du parlement où, à plusieurs reprises, il n'a cessé de concurrencer Kaïs Saïed pour ne pas dire de se substituer au chef de l'Etat.
Cela a, d'ailleurs, fait réagir, maintes fois, le président de la République qui ne cesse de répéter que la Tunisie n'a qu'un seul président aussi bien à l'échelle nationale qu'internationale ! En d'autres termes, Ghannouchi est très mal placé pour donner des leçons.
La deuxième erreur du Cheikh est qu'il aurait mieux fait de se taire : le président du parlement n'a pas à se mêler du pouvoir exécutif car, dans une démocratie, tous les pouvoirs sont indépendants. La troisième faute du président du parlement est d'ordre moral : on ne doit pas jeter de l'huile sur le feu quand on préside une institution aussi prestigieuse et aussi symbolique qu'est le parlement. Au contraire, on essaie d'éteindre l'incendie et de jouer le bon père de famille !
Jusqu'à nouvel ordre...
Hélas, ces derniers temps, la Maison Tunisie prend feu et nos gouvernants semblent s'en réjouir tant que, eux, ils sont bien protégés. Jusqu'à nouvel ordre !
Mais quelle mouche a piqué Kaïs Saïed pour " savonner " le chef du gouvernement de cette manière si humiliante, si méprisante et si brutale ? Les Tunisiens et les Tunisiennes ont été choqués par cette vidéo soigneusement mise en scène par les services de la présidence de la République visant à discréditer le chef du gouvernement. À la rigueur, ce genre de choses ne se règle pas publiquement mais en off ! Et encore car, quelles que soient les divergences entre le président de la République et le chef du gouvernement, tout se négocie avec respect et avec sérénité d'autant plus que les reproches faits à Méchichi relèvent d'une grande légèreté.
D'abord, Kaïs Saïed oublie-t-il que Nadia Akacha, la superpuissante directrice du cabinet présidentiel et sa principale collaboratrice, fait l'objet de poursuites judiciaires et doit comparaître en tant qu'accusée devant le tribunal de 1ère instance de Tunis, le 28 octobre prochain, suite à une plainte pour diffamation déposée à son endroit par Mouna Kraïem Dridi, sa collègue à la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis. Le chef de l'Etat, homme de droit et de loi, sait, également, mieux que quiconque que toute personne suspectée ou poursuivie est présumée innocente tant que sa culpabilité n'a pas été établie.
Les atteintes à sa présomption d'innocence sont prévenues, réparées et réprimées dans les conditions prévues par la loi.
Chacun a droit au respect de la présomption d'innocence. C'est dans ce cadre que l'actuel ministre français de l'intérieur, Gérald Darmanin, exercice toujours ses fonctions bien qu'il soit sous enquête judiciaire bien avant qu'il ne soit nommé à ce poste.
Last but not least, le président de la République sait très bien que lui, autant que le chef du gouvernement, agissent chacun selon le périmètre des prérogatives qui leur sont tracés par la Constitution que notre président, Constitutionnaliste en son état, ne peut méconnaître !
Choqué pour ne pas dire humilié, le chef du gouvernement a réagi en dénonçant cette pratique qui porte atteinte à l'image de l'Etat et ne respecte pas les convenances des rapports entre les institutions du pouvoir. Hichem Méchichi refuserait dorénavant que ses rencontres avec Kaïs Saïed soient filmées et manipulées de manière à porter atteinte à l'Etat et à ses institutions.
Feuilleton kafkaïen
Une chose est certaine : il est grand temps pour mettre fin à ce feuilleton kafkaïen qui a trop duré. Le pays traverse la plus grave crise économique et sociale depuis son indépendance et même au-delà. Prochainement, plus d'un million de jeunes chômeurs roderont et erreront d'une rue à à une sans espoir et sans aucun horizon. Des dizaines d'entreprise fermeront leurs portes et le secteur du tourisme, la poule aux oeufs d'or de notre pays, est déjà en berne à cause, bien sûr de la pandémie du Coronavirus. Tout cela sans oublier que toutes nos entreprises publiques sont déficitaires et en faillite à cause des bras cassés et de la racaille qui nous ont gouvernés ces dernières années.
Bien entendu, il ne faut jamais compter sur Ennahdha et dérivés dont l'objectif est de sous-développer la Tunisie, de clochardiser le peuple et de daeshiser la société. Le chef du gouvernement marche, certes, sur un fil mais avec un peu de sagesse, de finesse, de souplesse et surtout d'audace, il est capable de prendre rendez-vous avec l'histoire : en restant indépendant vis-à-vis de tous et en misant sur les compétences et le talent de tous les enfants de la Tunisie, sans distinction aucune. Et il aura le soutien des Tunisiens et des Tunisiennes qui ne veulent plus entendre des partis politiques traditionnels qu'ils accusent d'être à l'origine de la faillite et de l'agonie du pays.
Il suffit que le chef du gouvernement s'adresse à ses gouvernés et retrousse ses manches pour remettre le pays au boulot. Les partis politiques n'ont aucun intérêt à le déstabiliser et encore moins à le saboter car ils savent bien ce qui les attend : la sanction sévère et impitoyable des électeurs qui les rayeront de la carte politique. Bien entendu, encore faut-il que Méchichi ne tombe pas dans le piège de ceux qui paraissent lui ouvrir grands leurs bras pour le broyer ensuite comme ils l'avaient fait pour ses prédécesseurs.
Le chef du gouvernement peut demander aux uns et aux autres (partis politiques, organisations syndicales et patronales, société civile) une trêve de six mois renouvelable pendant une année. Le but étant de redonner un peu d'oxygène au pays qui s'essouffle et crève en douceur. Qui oserait refuser, actuellement, une telle proposition !?
Il est certain que le chef de l'Etat a d'autres chats à fouetter : ceux qui empêchent notre pays de travailler, de produire, de lutter contre le chômage, contre la faim, contre la corruption, contre le terrorisme et contre l'intolérance... Gare à ceux qui se trompent d'ennemis. Les discours complotistes, creux, vides, stériles et dévastateurs mènent droit dans le mur ! Notre pays a besoin de tous ses enfants, toutes générations et toutes sensibilités confondues, sans exclusion aucune pour édifier et bâtir, tous ensemble, la Tunisie car, comme le dit si bien, Antoine de Saint-Exupéry dans Le Petit Prince : "Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction"...
p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"


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