Partie sur les chapeaux de roues et terminée dans un suspense infernal, la 24ème journée a eu de quoi marquer la présente saison. Plus de trois buts de moyenne en dépit de deux scores nuls négatifs pour deux rencontres. Quatre penalties, dont deux ratés. Autant d'expulsions et enfin la confirmation de la relégation pour l'ESZarzis. En annexe, une option pour Jendouba de garder sa place en Ligue I. Pour les duels à distance concenant le titre et le bas du tableau, celui-ci a vite pris fin quand l'O.Béja a commencé à égrener les cinq buts face au Stade Gabésien. Donc, journée pleine qui a clos son suspense par une fin de match à Sousse à couper le souffle. Car, caracolant durant une première mi-temps, avec la certitude que rien ne sera changé, l'Etoile a été frappée de stupeur quand dans le temps additionnel de la première période le Club Africain a marqué son unique but contre l'Avenir. De tranquille, la journée se métamorphose alors en décisive. Au fil du temps qui passe, l'inquiétude se transforme en angoisse à Sousse. L'Etoile qui joue moins bien que d'habitude, tombe dans la précipitation. De leur côté, les Clubistes s'accrochèrent à leur petit but. Les Etoilés paniquent et jouent de plus en plus anachroniquement. Après avoir raté un penalty, ils accumulent les bévues, allant jusqu'à se découvrir et risquent de prendre un but. Ils gaspillent une douzaine d'occasions et malgré sept minutes de récupération de temps perdu, il sera dit qu'ils cédèrent le nul à El Gaouafel, et doivent partager le fauteuil du classement avec leurs rivaux clubistes. Du coup, les deux dernières journées prennent une valeur insoupçonnée et l'intérêt premier passe du bas au sommet du classement. Journée aussi bénéfique à Béjà, Jendouba et Hammam-Lif, sans parler du CAB qui de menacé hier, devient candidat à une compétition extra locale. A Sfax, indifférents à la cohue, le Stade Tunisien et le CSSfaxien s'offrent un match ouvert pour ceux qui aiment le beau football. On pressentait certes que quelque mouvement allait survenir hier, mais franchement, personne n'a cru qu'El Gaouafel allait changer la donne.