* Les commissions chargées d'y remédier ont apparemment d'autres chats à fouetter ! Des chiens errants en plein centre ville nous en voyons beaucoup quotidiennement. Ces animaux qui représentent un danger permanent et menacent la sécurité des citoyens sèment la peur jour et nuit. Et pour cause : le peu de célérité des autorités de tutelle qui continuent de dormir sur leurs lauriers. Les initiatives prises jusqu'à présent restent anodines. Juste de simples réunions sans résultats concrets. La protection de l'environnement est un concept large qui se base sur plusieurs éléments notamment l'esthétique et la propreté. Une ville belle et propre doit répondre à ces critères tout en prenant en considération d'autres facteurs qui ne manquent pas d'importance. Il s'agit de la sécurité des citoyens qui est menacée dans certains cas par des animaux errants. Croiser un chien en plein centre ville farfouillant les poubelles est devenue une scène ordinaire dans la capitale. Il s'agit même d'un phénomène qui ne cesse de gagner du terrain faute d'intervention de la part des autorités de tutelle et des municipalités concernées directement ou indirectement par la question.
Commission régionale Le programme de lutte contre les chiens errants assuré par des commissions régionales et qui se réunissent pour mettre à jour des plans d'intervention sont toujours inefficaces. Preuves ; la présence continue de ces animaux dans différents points de la ville, plus particulièrement là où les agents municipaux passent très rarement. En effet, une commission qui se compose d'un groupe de personnes chargées d'étudier rigoureusement un projet, préparer ou contrôler un travail et prendre des décisions est supposée intervenir rapidement. Elle est censée prendre les mesures adéquates pour lutter contre des phénomènes et des fléaux qui menacent la sécurité des citoyens. Mais très souvent ces réunions restent formelles. A cela s'ajoutent les procédures administratives très lentes et le manque de moyens pour lutter contre ce problème. Notamment, la commission régionale de lutte contre les chiens errants et la rage (gouvernorat de Tunis) qui s'est réunie lors du premier trimestre de l'année en cours n'arrive pas à résoudre définitivement cette question. Cinq municipalités ont été ciblées par ce programme à savoir ; La Goulette, le Kram, Sidi Bou Saïd, Carthage, La Marsa, Sidi H'cine, Le Bardo et Tunis. Mais aucun résultat concret n'a été relevé. La commission s'est contenté lors des trois premiers mois d'examiner les mesures à prendre à ce niveau. Mais, le programme avance très lentement car les budgets alloués à cette action n'ont pas encore été débloqués. D'ailleurs, quelques municipalités où le problème se pose de manière accrue agissent très en retard. Il y a quelques mois, la municipalité de Sidi H'cine ne disposait même pas de la liste des moyens d'intervention. Quant aux autres, elles attendent l'accréditation du budget. Afin d'être efficace, le programme de lutte contre les chiens errants doit se réaliser tout au long de l'année. Cependant, les actions menées dans ce cadre restent événementielles et saisonnières. Elles ne sont prises qu'au début de la saison d'été. Il s'agit d'ailleurs de la démarche appliquée par les municipalités dans d'autres domaines qui ne manquent d'importance, dont la lutte contre les moustiques et la propreté de la ville. Elles ne procèdent pas en fait de façon continue et bien étudiée ce qui se répercute négativement sur l'image de la ville et la qualité de la vie des citoyens.