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Que valent des connaissances non capitalisées ?
Entreprise : 11ème université d'été
Publié dans Le Temps le 15 - 07 - 2008

Généralement, peu ou pas d'entreprises capables de tenir leur rang se privent de structures ayant vocation à gérer les ressources humaines. C'est une pratique managériale d'autant plus essentielle, et pour d'aucuns incontournable, qu'elle n'a de cesse de s'incruster dans le paysage et l'appareil de production pour contribuer,
à son échelle, à la création de valeur et aux développement de la compétitivité. Sous l'effet d'une mondialisation exponentielle, les entreprises tunisiennes y ont de plus en plus recours. Il existe même une organisation qui s'y investit. C'est l'Association des responsables de formation et de la gestion humaine dans les entreprises (ARFORGHE) dont l'une des activités phare est l'organisation, une fois l'an, avec le concours de la Fondation Konrad Adenauer, de l'Université d'été dont c'est, cette année, la 11ème édition.
Le thème retenu cette année est «Capitalisation et échange de connaissances et pratiques managériales face aux mutations socio-économiques »; Les organisateurs y voient « un sujet d'actualité et de haute pertinence » au motif que, dans une conjoncture de compétition de plus en plus effrénée sur les marchés extérieurs et de multiples défis posés par la mondialisation aux entreprise, l'échange d'expériences et l'adaptation des pratiques managériales constituent une préoccupation majeure pour l'ensemble des pays et plus particulièrement les pays euro-méditerranééns. La Présidente de l'ARFORGHE, Mme Zeyneb Attia a fait observer en guise de constat qu'il est devenu crucial aujourd'hui, de comprendre que la mondialisation des marchés, la libéralisation de l'économie et les progrès réalisés dans le domaine des TIC engendrent de plus en plus de changements profonds dans l'organisation de ces entreprises qui doivent réagir de plus en plus rapidement et mieux anticiper les problèmes. Les structures devenant de plus en plus complexes, disposer de la bonne information au bon moment pour prendre la bonne décision devient un enjeu majeur. La plupart des intervenants, des experts tunisiens, partagent la même profession de foi soutenue par le même constat. Le consultant Badreddine Hafsia va encore plus loin lorsqu'il affirme que « la nécessité de mobiliser le savoir est devenue pour nos entreprises et, au même titre que les pouvoirs publics, une condition de survie et non plus un choix » ,et évoque un nouvel impératif d'innovation et d'agilité qu'impose une économie mondialisée, par ailleurs, justifié par le fait que les dysfonctionnements résultants des cloisonnements internes sont devenus inacceptables. Le fait est que, aujourd'hui, on ne peut plus se permettre d'avoir d'un côté les managers qui pensent, et de l'autre les collaborateurs qui exécutent. C'est pourquoi il faut désormais s'appuyer sur les connaissances et l'expérience individuelle de tous les employés, en n'en laissant aucun en-dehors. Et c'est en développant le flux des connaissances entre personnes et l'apprentissage permanent que l'entreprise peut assurer sa pérennité. Paradoxalement , nos managers formés à l'école de la décision et de l'action sont laissés largement dans l'ignorance de leur rôle désormais central d'administrateur des connaissances de l'entreprise. Le verdict est patent, d'autant que les programmes de changement qui portent avant tout sur la réorganisation des structures, un peu sur les processus, et accompagnés par une vague campagne de communication interne sont presque toujours des échecs. En dictant les stratégies, le management étouffe de fait tout débat sur les autres solutions possibles, estime sans ambages M Badreddine Hafsia. Aussi propose-t-il d'apprendre aux entreprises à reconsidérer leurs pratiques du Knowledge Management, héritées de l'âge industriel et en adopter de nouvelles dans le but de développer la connaissance et susciter l'innovation. Il faut rééquilibrer le système traditionnel, centré sur la recherche de productivité des structures, par un système complémentaire centré sur les espaces d'apprentissage et d'innovation. Ainsi, aux deux formes actuelles de l'organisation d'entreprise -les hiérarchies fonctionnelles et les équipes projet-, il faudra ajouter une troisième -les communautés - qui donnera aux entreprises les moyens d'une nouvelle croissance.

La GRH et les employés à durée determinée
Deux autres experts, Mehrez Chaher et Faten Sliti ont abordé le problème tel qu'il se pose aux travailleurs à durée déterminée, lesquels sont de plus en plus nombreux à trouver grâce aux yeux des chefs d'entreprise. L'étude qu'ils ont menée leur a permis d'arriver à la conclusion que les organisations flexibles nécessitent une forte culture d'apprentissage et un accès permanent à l'information et à la connaissance, au développement des capacités d'apprentissage et de transfert des connaissances Les résultats montrent que les travailleurs qui développent une perception positive des pratiques de gestion de ressources humaines (GRH ) qui tendent à favoriser le développement des connaissances et au partage du savoir au sein de l'organisation, essaient de développer des capacités d'apprentissage effectifs. Les chercheurs ont démontré qu'il est pertinent qu'à côté des discours prônant l'inéluctable besoin de flexibilité des relations d'emploi pour les entreprises, de rappeler quelles peuvent en être les enjeux. Ceci pouvant servir de piste pour réfléchir de manière active aux moyens susceptibles de maîtriser leur utilisation sans excès et à l'établissement de pratiques managériales spécifiques.


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