Dans le cadre de son activité soutenue de contrôle quotidien de l'hygiène et de protection de la santé aux abattoirs pour que la viande rouge mise en vente chez les bouchers soit saine comme les légumes et les fruits au marché de gros et de celui de détail ainsi que toute autre sorte de denrées alimentaires commercialisées dans le périmètre communal, les agents du service municipal de contrôle de l'hygiène et de la santé de Bizerte, ont effectué durant la période du mois d'août 2008 au 31 octobre 2008, quelque 360 descentes de contrôles d'hygiène qui ont permis l'enregistrement de 22 contraventions en plus de 75 avertissements infligés aux commerçants qui ont négligé certaines règles d'hygiène et 13 autres locaux commerciaux furent contraints à la fermeture pour infraction grave. Pour ce qui est du contrôle de la viande rouge à partir de l'abattoir municipal, sur les quantités de viande locale et importée soumises aux contrôles et qui s'élèvent à 305397 kg, seulement 1390 kg de viande sont avariés. Quant aux légumes et fruits, la quantité saisie s'élève à 37862 kg. Espérons que cette vaste campagne de contrôle d'hygiène des marchés municipaux se poursuivra pour mettre fin aux abus du commerce anarchique qui pourrait faciliter l'introduction dans le circuit commercial de produits avariés et par la même réprimer sévèrement ces pratiques immorales et frauduleuses afin de protéger la santé des consommateurs.
Maîtrise de l'énergie Dans le cadre de son ambitieux programme de maîtrise de la consommation de l'énergie, la municipalité de Bizerte vient d'installer sur le circuit d'alimentation électrique du réseau d'éclairage routier de la ville 30 cellules équipées de variateurs de puissance afin de réduire la consommation de l'énergie électrique dont la facture s'élève à plus de 700 mille dinars. Dans le même ordre, la commune de Bizerte qui poursuit l'équipement des poteaux d'éclairage routier de lampes économiques, envisage en étroite collaboration avec l'agence nationale de la maîtrise de l'énergie de doter la piscine municipale de capteurs solaires sur une large surface, ce qui permettra de produire une forte puissance de chaleur solaire en vue d'une exploitation rationnelle de l'énergie pour la piscine qui "bouffe" près de cent quatre-vingt mille dinars de carburant par an, soit environ 14 mille dinars de Gas-oil tout les 20 jours mais ce qui est regrettable, c'est l'amalgame qui est fait chaque année entre le fonctionnement de la piscine et celui du parc roulant appartenant à la municipalité. Est venu le temps de dissocier la gestion énergétique de ces deux chapitres de fonctionnements, d'autant plus que la piscine à elle seule bouffe autant que le parc roulant municipal. Au services municipaux concernés de trouver la solution la plus adéquate, car il est inconcevable que ce problème de la piscine se répète chaque année avec son lot frustrant pour ces quelques centaines de jeunes nageurs et nageuses obligés à défaut de chômer d'exercer leurs talents dans la piscine d'un hôtel privé ou de se déplacer carrément à la capitale.