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-Grâce à sa stabilité politique et son développement ,la Tunisie joue un rôle important en Méditerranée, en Afrique et dans le Monde arabe Conférence de presse du Président Vaclav Klaus
A l'occasion de sa visite officielle en Tunisie, le président de la République tchèque M. Vaclav klaus a tenu, hier, une conférence de presse au cours de laquelle il a notamment jeté la lumière sur les relations tuniso-tchèques et la présidence tchèque de l'Union européenne au cours du premier trimestre 2009. M. Klaus a indiqué au début de sa rencontre avec les représentants de la presse que son entretien avec le Président Zine El Abidine Ben Ali a été une occasion pour évoquer les relations bilatérales et les questions régionales et internationales d'intérêt commun et notamment les relations entre la Tunisie et l'Union européenne à un moment où la République tchèque assure la présidence tournante de l'Union.
Coopération riche et diversifiée M. Klaus qui a rappelé que sa visite en Tunisie est la première d'un président tchèque, a ajouté que les relations bilatérales sont riches et diversifiées. Elles couvrent notamment divers domaines et notamment ceux politique et économique. Le nombre des touristes tchèques visitant chaque année la Tunisie en est une illustration, a-t-il souligné. Il a mis en exergue le rôle important que joue la Tunisie de par son appartenance à la fois au Maghreb, au Monde arabe, à la Méditerranée et à l'Afrique, son niveau de développement et sa stabilité politique. Par ailleurs, et concernant la crise financière internationale, le président de la République tchèque a tenu à affirmer que son pays est parmi les rares pays au monde à avoir pu éviter ses conséquences négatives et qui n'ait pas eu recours aux plans de sauvetage d'institutions financières. L'économie tchèque se caractérise par son ouverture sur le marché international et par l'importance du secteur industriel, et que bien qu'elle connaisse actuellement une baisse de la demande à cause de la crise financière internationale, la République tchèque ne compte pas recourir à des procédures de soutien qui ne vont engendrer que le recours à l'endettement. Concernant le partenariat tuniso-européen et la coopération euroméditerranéenne, M. Klaus a souligné la volonté de son pays, nouveau membre de l'UE, à les développer dans le cadre de frontières ouvertes et loin de mesures de protection.
Pour que l'UPM sorte du cadre formel A une question du journal « le Temps » sur le rôle que peut jouer la présidence tchèque dans le développement du processus de l'Union pour la méditerranée (UPM), le président tchèque a indiqué que cette union peut jouer un rôle important dans le développement de la région méditerranéenne à condition qu'elle pourrait être fonctionnelle et ne pas rester un cadre formel car ceci ne permettra pas à cette structure d'atteindre ses objectifs insistant sur le besoin d'éliminer les barrières qui entravent les échanges entre les pays membres de l'UPM.
Un «Free trade» et non un «Fair trade» Sur une autre question relative au bilan à mi-parcours de la présidence thèque de l'Union européenne, Vaclav Klaus a réaffirmé sa vision sur la nécessité pour l'Europe de s'ouvrir davantage sur les marchés extérieurs. La crise financière actuelle menace de protectionnisme et incite des pays à protéger leurs économies et il faut travailler à empêcher cette tendance, a-t-il réaffirmé ajoutant : « je ne crois pas à l'organisation du commerce qui doit être en revanche libre. Il faut un «free trade» et non un «fair trade».
Une paix par le dialogue Sur les perspectives des négociations israélo- palestiniennes après l'avènement du gouvernement Netanyahu, le Président tchèque a indiqué que son pays contribue aux efforts de paix depuis longtemps et y est impliqué encore actuellement. Ma visite en Tunisie, les visites des présidents palestiniens et israéliens à Prague reflètent les efforts entrepris pour le règlement de ce dossier à travers des relations équilibrées avec les deux parties, a-t-il souligné. « Les négociations et le dialogue sont les seules voix pour arriver à la paix qui ne saurait être réalisée par les bombardements », a noté M. Klaus. Il a souligné, encore une fois, que l'économie tunisienne est loin d'être vulnérable à la crise actuelle vu son niveau d'évolution à l'instar de l'importance des réserves en devises dont dispose la Tunisie, a-t-il conclu.