Kamel Iddir restera à la barre. C'est le site officiel du Club Africain qui le confirme. C'est indéniablement un problème en moins pour toute la famille clubiste. Il reste néanmoins à résoudre deux autres choses. La première concerne le poste de vice-président. Quant à la deuxième, elle est relative à Ben Chikha qui ne s'est pas encore fixé sur sa prochaine destinatoin. Le vice-président du Club Africain Mounir Balti n'a jamais quitté son poste et il ne s'est jamais dit prêt à le faire, sauf peut-être pour changer de fauteuil et viser celui du président Iddir qui voulait partir. Sachant que ce dernier a décidé de continuer à veiller aux destinées du Club Africain, Mounir Balti devrait en faire autant, rester en place et continuer à être le vice-président du Club Africain. On se contentera de rappeler que le second de Iddir n'a pas démissionné de son poste, qu'il a été désigné lors de la dernière assemblée générale élective du Club Africain. Enfin, son mandat expire dans un an... Il est évident qu'à l'heure actuelle, un bras de fer est engagé et chacun voudrait voir son "protégé" occuper un poste important au sein du bureau directeur. En tous les cas, il faut bien noter que la candidature de Mehdi Gharbi à la vice-présidence plaît aux dignitaires clubistes Le technicien algérien est entre le marteau et l'enclume. Il a lui-même déclaré qu'il ne savait plus quoi faire et quelle destination choisir. Entre l'Algérie et le parc A, il y a tout un monde et quand on y pense vraiment bien, tout le monde est responsable de cette situation, dont le moins que l'on puisse dire, est évitable. Ben Chikha considère, à juste titre, la fédération algérienne comme étant une priorité absolue, un devoir national comme il le dit si bien. Dans ce cas, il aurait dû se décider dès les premiers contacts avec les responsables algériens et faire gagner du temps au Club Africain. Quant aux responsables du Club de Bab-Jedid, ils se devraient de réagir, de trouver un successeur à Ben Chikha. Un entraîneur quel que soit son degré de compétence n'a pas le droit de prendre en otage ses employeurs et un public qui l'a toujours soutenu. Les tergiversations de Ben Chikha n'ont fait qu'amplifier cette " crisette " du Club Africain, devenue une tradition estivale... Qu'en est-il pour l'heure ? Nous n'en savons pas grand-chose. Tout se fait à huis clos. Nous savons que Ben Chikha est revenu à Tunis avant-hier jeudi. Nous savons également que les dirigeants clubistes ont pris contact avec plusieurs techniciens, à l'instar du Tunisien Ghazi Ghraïri, de Ricardo l'entraîneur d'El Ismaïly d'Egypte, du Suisse Michel Decastel et du Marocain Badou Zaki. La reprise est là, normalement, elle devrait se faire le 10 juin. Il faudrait pour cela un staff technique et un bureau directeur au complet pour souhaiter la bienvenue aux joueurs.