Un entrepreneur a pris la charge de faire des travaux de réfection d'une maison d'un consulat à Tunis. Il demanda la somme de 1450 dinars qu'il avait reçu avant même de commencer son travail pour s'éclipser et ne plus donner signe de vie. Une plainte a été déposée à son encontre, et il a été inculpé d'escroquerie. Il a comparu dernièrement devant la chambre correctionnelle pour répondre de son acte. A l'audience, il clama son innocence affirmant que la propriétaire de la maison l'avait empêché de terminer son travail puisqu'elle avait refusé catégoriquement toutes réparations et entretiens à l'intérieur de sa maison et c'était pour cette raison qu'il n'a pas terminé son travail. Il soutint qu'il n'avait pas l'intention d'escroquer qui que ce soit. L'affaire a été mise en délibéré.