Une semaine nous sépare de la proclamation des résultats du baccalauréat et pourtant la joie de la réussite ne ternit pas pour ceux qui se sont démarqués des milliers de candidats qui ont passé les épreuves du concours. Nous avons rencontré Meriem Gharbi, la lauréate de la section économie gestion avec une moyenne de 17,76. C'est à La Marsa, banlieue nord de Tunis, que Meriem Gharbi voit le jour le 28 avril 1990. Elève à l'école primaire de la rue des Roses, puis au collège Taïeb Mhiri, Meriem intègre le lycée de Carthage Byrsa où elle obtient son bac avec brio. Studieuse, Meriem Gharbi est " une bonne élève " comme la qualifient ses professeurs. Pourtant, la jeune fille est une adolescente comme toutes les autres. Elle s'intéresse à la musique et a suivi des cours de guitare dans le conservatoire de Riadh Fehri. Le sport, les sorties entre amis et surtout le shopping comptent parmi ses principaux loisirs. Quand on l'interroge sur ses secrets de réussite, Meriem Gharbi dira qu'elle étudie à son rythme, sans forcer ni faire de zèle. Elle arrange son temps suivant les priorités pour ne pas se laisser déborder afin d'éviter le stress. Elle nous confie également que le cadre familial est favorable. En effet, la lauréate a évolué dans un milieu calme et épanouissant. Son père Mustapha Gharbi, vétérinaire, sa mère Oumaya Gharbi, professeur de français l'encadrent et sont à son écoute. Elle dit qu'ils ne la contraignent pas, la laissant libre dans ses choix. Proche de son frère aîné Khalil, étudiant en design, elle confie qu'il est son confident. Pour ses parents, la brillante réussite de leur fille est un cheminement d'un travail fait dans la continuité qui revient essentiellement à la principale intéressée et à l'encadrement au sein de la famille et au sein du lycée. Dans leurs yeux se lie la fierté et le soulagement. En parlant de Meriem, ils évoquent une jeune fille ordinaire mais décidée, ayant les idées claires et sachant où mettre les pieds. Interrogée sur ses rapports avec ses camarades, Meriem dit que l'amitié compte pour elle et que la période de révision, elle l'avait passé en compagnie de quelques amis afin de se donner mutuellement du courage. Interrogée sur son rapport avec les livres, elle rétorque avec un rire " je les lis tout simplement ". Cette fan de Harry Potter nous confie : " j'étais très émue à l'annonce du résultat. " Etre lauréate à l'échelle nationale ne lui monte pas à la tête car Meriem Gharbi continue de s'adonner à ses activités préférées en toute simplicité. Quant à l'avenir, elle y pense et les études de comptabilité la séduisent. Nous lui souhaitons une bonne continuation en espérant que la magie du moment perdure...