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Pitié pour la faune
Chasse ouverte
Publié dans Le Temps le 10 - 10 - 2009

La saison de la chasse pour 2009 // 2010 a été officiellement ouverte, il y a quelques jours, le 4 octobre, au milieu de commentaires franchement critiques à l'égard de cette activité, malgré les nombreuses restrictions apportées, dans ce domaine, par la réglementation tunisienne relative à la nouvelle saison de chasse, à l'instar de l'interdiction d'utiliser les téléphones mobiles et les émetteurs
- récepteurs comme moyen de rabats et de chasse, la limitation de la chasse de certaines espèces de gibier aux dimanches et jours fériés, ou encore l'interdiction de la chasse des oiseaux perchés sur les câbles des réseaux électriques et téléphoniques.

Comme l'ont constaté certains commentateurs, récemment, devant le ministre de l'environnement et du développement durable, '' en tenant compte du nombre total des chasseurs en Tunisie et des prises autorisées à chacun d'eux quotidiennement pour certaines espèces de gibier, la chasse tourne à un véritable massacre de la faune sauvage, d'autant qu'il s'agit, le plus souvent, d'une faune sauvage inoffensive, et ne présentant aucun danger pour l'homme, à l'instar des oiseaux et des petits mammifères herbivores qui nichent dans les bois et les forêts, perdrix, cailles, cangas, tourterelles, pigeons, poules d'eau, oies cendrées, sarcelles, canards, lièvres, hérissons.

Vérités ou malentendus
La Tunisie compte 12 mille chasseurs licenciés auxquels s'ajoute, chaque année, un millier de chasseurs touristiques saisonniers. Or, chaque chasseur aurait droit à chasser six perdrix et deux lièvres par jour, entre autres, ce qui fait, théoriquement, au total, plus de 70 mille perdrix et 25 mille lièvres menacés,quotidiennement, de mort .
Fort heureusement, la réglementation a limité la chasse des perdrix et des lièvres, les dimanches et jours fériés, tandis que la saison ne dure que deux mois, jusqu'au 29 novembre pour les espèces signalées.
Selon beaucoup, avec le progrès réalisé par l'humanité dans les divers domaines, comme la possibilité de pratiquer le sport du tir dans des clubs, sans dommages collatéraux, et la satisfaction des ''besoins en viande'' à travers l'élevage des animaux, la chasse perdrait ses raisons d'être, et ne serait justifiée que parce qu'elle est une coutume sociale héritée.
D'ailleurs, la chasse de plusieurs animaux sauvages a été interdite dans la plupart des pays du monde, comme le cerf de Berbérie, la gazelle, l'outarde houbara et le flamant rose, en Tunisie, et sur ce plan, les commentateurs hostiles à la chasse préfèrent voir l'homme invoquer comme motif à ces restrictions '' le respect des animaux'' et non pas '' la peur de menace de disparition pesant sur les espèces concernées.''
La réglementation tunisienne a institué aussi de longues périodes de repos biologique où il est strictement interdit de chasser, sous peine d'amendes très élevées, du retrait de la licence et la saisie du matériel. Certaines zones sont aussi fermées à la chasse, selon les cas et les circonstances.
Pour dissiper ces craintes qualifiées de ''malentendus'', la jeune revue tunisienne ''Oxygène'', visible également en ligne, spécialisée en chasse et sports similaires, et défendant les intérêts des chasseurs, a décidé d'organiser le 18 octobre, une sortie de chasseurs accompagnés de journalistes '' en vue d'une appréciation plus juste de l'activité de chasse'', dont les origines se confondent avec celle de l'homme.
Cette revue a été fondée par une figure connue de la chasse en Tunisie, Mohamed Kamel Robbana , illustrant l'évolution enregistrée par la chasse en Tunisie, sur le plan qualitatif.
Faut-il, cependant, présenter, de nos jours, la chasse comme ''un sport procurant un immense plaisir'' ou encore '' un art noble'' pour redorer son blason. Ces concepts seraient plus propres à lui nuire qu'à la servir, d'après certains, en regard de l'esprit du temps hostile à toute forme de violence à l'égard de l'homme et de la nature.

Côtés positifs !
Les chasseurs évoquent, néanmoins, leur respect total de la nature. La réglementation tunisienne stipule expressément, que le chasseur doit respecter la nature. La chasse met l'homme en contact direct avec la nature dans toute sa splendeur et permet de resserrer ses liens avec tout ce qui est naturel. Aussi, comme les hommes des premiers âges, le chasseur nourrit un amour réel à l'égard de la nature et répugne de lui porter gratuitement atteinte. Il se contente du peu et tient compte du lendemain.
Au même moment, d'après eux, la chasse contribuerait à la préservation de l'équilibre de la nature, en particulier au niveau des rapports entre les espèces animales, argument de taille avancé, souvent, en faveur de la chasse. La capture des étourneaux, des moineaux et de certaines autres bêtes, comme les sangliers, permet, parfois, de protéger les cultures et le bétail élevé par l'homme, contre les dégâts que ces animaux peuvent occasionner. La réglementation tunisienne mentionne ce recours, sous beaucoup de réserves, et selon des cahiers de charges.
Cependant, les détracteurs n'ont pas, non plus, épargné l'argument intéressant la contribution de la chasse à la préservation de l'équilibre de la nature, y voyant une réappropriation camouflée du vieux jugement très critiqué de nos jours, considérant la vie et l'existence comme une lutte où il n'y a de place que pour les forts et les aptes. D'autant que la chasse s'attaque, aujourd'hui, aux espèces faibles, après avoir failli anéantir les espèces ''féroces''.
D'un autre côté, les chasseurs signalent les coûts élevés des sorties de chasse et les grandes dépenses qu'ils acceptent de consentir pour aller se ressourcer en milieu naturel. Toutefois, les redevances payées par les chasseurs à l'Etat pour avoir des licences de chasse et pouvoir chasser dans les domaines forestiers publics sont très faibles.
Cet aspect constitue un des rares points faibles de la réglementation tunisienne en matière de chasse qui abonde considérablement dans le sens du respect de la nature et de l'environnement.


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