Tunis-TAP - Une source officielle du ministère des Affaires étrangères a rendu publiques, hier, les précisions suivantes: "A la veille de la date historique du 7 novembre où les Tunisiens s'apprêtent à fêter dans l'allégresse l'anniversaire de l'accession de la Tunisie au pluralisme politique et à la démocratie, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères français s'est dit «préoccupé par les difficultés rencontrées par des journalistes et des défenseurs des droits de l'homme en Tunisie». Une source officielle du ministère des Affaires étrangères tunisien a exprimé sa surprise tout en s'empressant de rassurer tous ceux qui sont inquiets. La surprise vient de ce que l'on manifeste un intérêt pour un banal fait divers qui concerne un accrochage entre deux personnes privées alors que le monde vit malheureusement, des situations autrement plus dramatiques où des vies humaines sont à déplorer tous les jours et des populations entières menacées de mourir de soif, voilà qui aurait justifié une concertation entre partenaires européens... Quant aux journalistes tunisiens, ils vivent parfaitement bien leur situation, protégés qu'ils sont par un statut professionnel enviable et une représentation syndicale indépendante et même sourcilleuse dans un Etat de droit où le respect des droits de l'Homme est une réalité vécue au quotidien et où les citoyens sont égaux devant la loi, quel que soit leur statut social. Tout le monde sait donc qu'il n'y a en réalité, aucune raison de s'inquiéter mais qu'il s'agit plutôt de céder à l'envie de plaire à ceux qui brandissent la bannière du ''Droit de l'Hommisme'' comme une arme suprême contre tous ceux qui ne sont pas de leur bord ou que les succès de la Tunisie dérangent, au risque de porter atteinte aux intérêts et aux relations séculaires de deux nations indéfectiblement amies. La Tunisie qui est fort heureusement un Etat indépendant et jalousement attaché à sa souveraineté, refuse comme il l'a toujours fait, toute ingérence dans ses affaires intérieures ainsi que toute interférence dans l'administration de la justice. Il estime qu'il n'a de leçons à recevoir de personne, notamment en matière de respect des droits de l'Homme".