Deux jeunes hommes ont été impliqués dans cette affaire de faux billets de banque. Le premier équipé d'une photocopieuse procédait à la contrefaçon des billet de 20 dinars. Tandis que le deuxième avait pour tâche de les écouler. Ce dernier avait choisi un vieil épicier pour tenter sa chance . Il chargeait un jeune garçon de lui acheter des cigarettes chez cet épicier, en lui donnant à chaque fois un de ces faux billets de 20 dinars pour payer. L'épicier, âgé et ne distinguant pas bien les objets, acceptait ces billets sans trop faire attention s'ils étaient faux ou pas. Mais il eut quand même le réflexe des commerçants roués, au bout de la neuvième fois, en soupçonnant une anguille sous roche. Il se dirigea dare-dare au poste de police pour alerter les agents de la brigade criminelle, en leur remettant le billet qui s'avéra bel et bien contrefait. Ces derniers se renseignant auprès du garçon qui semblait tomber des nues, sont parvenus à mettre la main sur l'intermédiaire, alors que le faussaire resta en fuite. Ce dernier comparut dernièrement devant la cour, en déclarant qu'il avait essayé d'écouler les faux billets que lui remettait au fur et à mesure, son ami après avoir procédé à leur contrefaçon, grâce à une photocopieuse laser, dont il était équipé. Son avocat plaida les circonstances atténuantes de son client, eu égard à son jeune âge , et au fait qu'il poursuit encore ses études. En outre , ce jeune homme a manqué de discernement en croyant que cette opération pouvait durer longtemps avec l'épicier qui n'avait pas fait attention l au début, mais qui finit par découvrir le pot aux roses grâce à son reflexe qui resta intact malgré le poids des années.